Les petits magiciens d’Oz
La deuxième édition du concours Move Your Robot s’est achevée samedi 27 février dernier. Comme l’an dernier, la start-up toulousaine Naïo Technologies a laissé son robot agricole dénommé Oz au centre de toutes les attentions étudiantes. Ceux-ci sont venus de toutes les écoles d’informatique et d’ingénieurs de Toulouse et d’ailleurs, dont Epitech évidemment. Ils avaient comme défi d’apporter des solutions originales en particulier sur le contrôle à distance de ce petit Oz.
Concours au long cours
C’est cet automne que les étudiants ont commencé à se pencher sur ce challenge robotique. Florian Badier de la promo 2018 qui a travaillé en binôme avec un étudiant d’une autre école sur ce concours Move Your Robot le confirme : « Le concours s’est déroulé sur 6 moins environ, commençant en septembre dernier. Le samedi 27 février, on présentait le résultat de notre travail au jury qui, selon ses critères, jugeait notre intelligence artificielle, l’intelligence de l’algorithme, les technologies utilisées etc. ».
L’objet du concours
Le but du jeu était d’implémenter un algorithme de contrôle, de sorte qu’Oz soit capable d’obéir au doigt et à l’œil comme le dit l’expression consacrée. Pour cela et comme le rappelle toujours Florian, « on avait 3 « maps » à valider d’abord sur simulateur, avec 2 essais par map ». Ces cartes, comme le précise Naïo Technologies, servent à mesurer les niveaux de complexité des parcours du robot.
Du virtuel à la gadoue
Puis précise Mouloud Aissani, promo 2018 de même, « on est passé sur le terrain, ce qui consistait à faire déplacer le robot dans un champ le plus précisément et rapidement possible ».
L’important c’est de participer
« Chaque groupe passait chacun son tour poursuit Florian, et c’est là où nous nous sommes le mieux débrouillés, je pense, parce qu’on avait un des meilleurs virages sur le demi-tour. Et puis le robot tenait bien la route. Sauf qu’on a eu des problèmes sur la communication qui « crashait » : on a identifié le problème, ça venait du langage qu’on a choisi : Python. Python « galérait » un peu, c’était trop bas niveau pour ce langage, on aurait dû faire ça en C ou C++… ». Florian a terminé troisième avec son binôme issu d’une autre école.
La rage de perdre
« Cela m’a fait plaisir d’être sur le podium mais c’est rageant aussi parce qu’on n’était pas loin des premiers, eux ont eu 54 point et nous 50… »
(Florian Badier)
La rage de perdre, Mouloud l’a ressentie aussi avec Alexandre Jallon (promo 2018 aussi), quand ils ont fini cinquièmes : « ce qui nous a causés préjudice, c’est surtout sur la partie simulateur, nous avions un problème avec le réseau du coup nous recevions les « paquets » (de données) en retard. Par exemple pour les données du LiDAR (télédétection par laser), le robot détectait un obstacle et nous recevions l’information bien après ».
Concours cool
« Le challenge était cool, au final nous avons passé un bon moment, précise Mouloud. Surtout au moment de la partie des tests sur le robot en réel, nous avions le meilleur algo. Mais cela n’a pas suffi pour rattraper notre retard pris sur le simulateur ». C’est en sortant frustré qu’on revient plus fort, avec l’envie de gagner…
NB : toutes les photos, hors celles de Florian, sont le fait de Tien Tran.