Loading...
23.02.16

Une journée FWD

Forward-2016-2-weeks-of-entrepreneurship-creativity-Epitech-Lille-1.jpg

Une journée FWD

Les étudiants de la promo 2018 commencent à s’engager dans leur dernière ligne droite de Forward, ces 2 semaines de créativité entrepreneuriale. Le but du « jeu » pour eux est en effet de produire une démo ou plutôt un prototype de leur projet pour vendredi 26, quand ils passeront devant un jury représentant l’écosystème IT de chaque région. À Lille, 2 conférenciers sont venus entrecouper la journée du 18 février, pour toujours mieux les préparer.

Internet des Objets et histoire vraie

Thierry Demol, responsable R&D du CITC-EuraRFID, centre d’expertise et de ressources technologiques spécialisé dans l’Internet des objets (IoT en anglais) placé au cœur du cluster lillois EuraTechnologies, est venu mener la première conférence de cette journée. Consacrée à ce qu’on appelle communément les « objets connectés », sa conférence a consisté entre autres, à présenter aussi le centre et sa fonction à des étudiants d’Epitech de plus en plus versés IoT, confer la cuvée 2016 des Epitech Innovative Projects

Prototypage

Comme le hasard fait bien les choses, le CITC est dédié au prototypage des idées de tous les porteurs de projets ouvrant les portes de cet espace. S’il fallait ne retenir qu’un seul conseil de la conférence de Thierry Demol, en rapport avec le fil rouge de FWD, le business model canvas, ce serait : « réfléchissez à l’usage plutôt qu’à la technologie ». On ne le répétera jamais assez…

Forward-2016-2-weeks-of-entrepreneurship-creativity-Epitech-Lille-diaporama-1.jpg

Entre quatre yeux

Après la conférence, il nous confie à ce propos que « ce qu’on voit au CITC, ce sont des personnes qui ressentent un manque quelque part, ils vont partir sur une idée à partir de cette question : qu’est-ce que je pourrais faire pour combler cette lacune dans mon quotidien ? C’est là où il y a très souvent les meilleures idées parce que ce sont des projets utiles et qui servent au quotidien. Le petit truc manquant de la vie de tous les jours ».

Bike Track

Félix Moulin, Gabriele Marsili, Adrien Schricke, Simon Hure en compagnie de Gil Felot et Valentin Wallet (tous deux d’Epitech Bordeaux) portent un projet qui s’intègre typiquement dans cette optique. À force de se faire voler son vélo, l’un d’entre eux a lancé cette idée de « service de géolocalisation de son vélo qui se veut le moins embêtant et le plus discret possible pour l’utilisateur. Au niveau du hardware, on prévoit de le développer de 2 manières, notamment en l’intégrant dans la potence – la pièce faisant le lien entre l’axe principal de la roue avant et le guidon. On ne pourra ainsi pas déceler un vélo connecté comme le nôtre d’un vélo classique : on veut l’objet le plus discret, qui s’intègre à toute structure, du vélo de base au fixie le plus design… ».

Forward-2016-2-weeks-of-entrepreneurship-creativity-Epitech-Lille-Bike-Track.jpg

Low track

« L’intérêt de notre système c’est qu’il sera très économe en énergie parce qu’il utilise des radiofréquences. Ce n’est pas un tracker comme un « run statitisc » qui fonctionne tout le temps. On le déclenche quand on ne sait plus où on l’a rangé ou quand on pense que l’on se l’est fait voler ».

Capteur en plus

« On va aussi placer un accéléromètre : si ce capteur perçoit un changement de vitesse notamment l’interruption totale de mouvement donc potentiellement un choc pour ne pas dire un accident, Bike Track va alerter automatiquement quelqu’un par téléphone ou adresse mail. Le correspondant sera informé du lieu via les positions GPS. L’utilisateur aura toutefois un laps de temps pour stopper l’alerte, une trentaine de secondes par exemple et confirmer que tout va bien finalement, pas besoin d’aide ».

Codons tous ensemble

Christian Boisson, Elliott Zwertvaegher, Anthony Bury, Nicolas Ribeiro-Teixeira, Alaric Degand, Cyril Labitte et Rodolphe Roussel se sont eux lancés sur Pleks, « une plateforme d’échange de connaissances spécialisée dans la programmation. La valeur ajoutée qu’on veut apporter, c’est l’interaction entre streamers et viewers ».

Un manque, un besoin

« En ce moment cela existe, par exemple sur la partie développement de jeux sur Unity sur Twitch, mais même sur Twitch, c’est « pas possible » : on ne voit que l’écran, que ce que le codeur code et on ne comprend rien… ça manque vraiment d’interaction ».

Forward-2016-2-weeks-of-entrepreneurship-creativity-Epitech-Lille-Pleks.jpg

Un besoin, une solution

« Avec Pleks, on veut ajouter des outils qui font interagir : le double écran, le multiflux, un système maison qui repend l’idée dépôt façon Github, pour que le viewer explore les fichiers indépendamment du streamer, des features au niveau du « chat », avec la coloration syntaxique par exemple, des balises aussi pour relier directement sur la partie spécifique du code sur laquelle le viewer veut revenir. Autrement dit, que ce soit facile de transmettre du code, notamment que le viewer puisse participer au code du streamer, toujours comme sur Github, une sorte de « pull request« . On n’a pas tout fixé, on pense à un système de rediffusion des streams, qu’on puisse regarder en différé, pourquoi pas avec des épisodes, intégrer une timeline au stream – là, il a codé une fonction, ici, une autre etc.- les enregistrements des modifications en même temps que le replay, pas juste à la fin ». Un beau programme.

Un jeu vidéo

Forward-2016-2-weeks-of-entrepreneurship-creativity-Epitech-Lille-Horror-Project.jpg

Horror Project est porté par Alexandre Vanhoutte, Alix Amoureux, Baptiste Bertrand-Rapello, Kevin Costa, Victor Danneels, Martin Kinoo, Antoine Malhache, Jérémy Mathon, Pierre Noel et Maël Pruvost, il allie jeu vidéo sur mobile, réalité virtuelle et IoT. « Horror Project est un jeu mobile utilisant Google Cardboard. Dans cette réalité virtuelle, on insère un capteur cardiaque pour récupérer le pouls du joueur de façon à personnaliser le jeu en fonction des peurs de celui-ci. Par exemple, le joueur se réveille dans une maison, il va devoir résoudre certaines énigmes et en fonction de ses peurs mesurées par le capteur, les pièges du jeu s’activent, ou pas… L’idée d’après est d’ajouter encore plus de fonctionnalités liées à tous ces capteurs qui ont fleuri dans le commerce, tous ces capteurs cardiaques des montres connectées, ces trackers d’activité qui finissent souvent dans le tiroir, Noël passé… ».

Deux jeux vidéo

Forward-2016-2-weeks-of-entrepreneurship-creativity-Epitech-Lille-GaeaSLegacy.jpg

GaeaSLegacy est « un jeu vidéo qui mélange RTS, MOBA et RPG. GaeSLegacy va avoir un gameplay unique et totalement innovant par rapport à ce qu’il se fait parce qu’on réutilise l’aspect du zappy, projet de deuxième année, qui est d’avoir un « split ». Nous, on offre de « splitter » ses unités. Notre jeu commence en MOBA et quand on splitte ses unités, on se retrouve dans le style RTS, aucun jeu actuel ne fait une chose pareille ». Un autre beau programme qui ne manque pas d’ambition. Les membres de ce groupe FWD sont Rémy Gerin, Etienne Adenis, Valentin Cousien, Nicolas Dupon, Kevin Froger, Vincent Gerin, Paul Mantez, Edouard Masurel, Gautier Swiercz, Lyderic Timmerman et Pierrick Viart.

DoEat

Forward-2016-2-weeks-of-entrepreneurship-creativity-Epitech-Lille-DoEat-2.jpg

DoEat (Antoine Dewaele, Nayden Makusa, Florent Beaurain, Grégoire Dubelloy, Gaëtan Masson, Clément Probola et David Tacite) ont lancé DoEat, « l’appli pour faire gagner du temps quand on ne sait pas quoi manger, en mixant ses préférences alimentaires, les questions de coût, le nombre de personnes etc. DoEat est un outil de génération de menus, de planning de recettes, personnalisées pour une semaine, 3 jours, en fonction des souhaits de l’utilisateur. DoEat, ce sont des applis mobiles et un service web ».

Taggr

Yanis Bourabaa, Alexandre Dairay, Victor de Abreu, Pierrick Gicquelais, Nicolas Lequain et Julien Loir ont, eux, commencé à construire Taggr, « un réseau social basé sur la réalité augmentée. Les utilisateurs se créent un compte – via nos applications, Android, iOS et Windows Phone, sans service web puisque tout est basé sur la géolocalisation. Une fois qu’on a son compte, le principe comme sur un Facebook, c’est de mettre des messages sur les murs de ses amis. Sur Taggr, on va pouvoir mettre des messages mais sur les murs de la ville. Taggr lance l’appli donc la caméra et avec celle-ci, on va pouvoir écrire sur un mur, laisser un tag, mettre du texte, de la vidéo, bref : laisser notre empreinte virtuelle à un endroit, un tag virtuel. Tous les autres utilisateurs, en se baladant dans la ville, vont pouvoir voir tous les tags laissés dans la ville par les utilisateurs ».

Notification

« Si c’est un message classique, il faudra être au bon endroit pour le voir. On peut aussi notifier tel ami pour lui dire qu’à tel endroit, il devrait se déplacer pour aller voir le message ».

Forward-2016-2-weeks-of-entrepreneurship-creativity-Epitech-Lille-Taggr.jpg

Business plan et B to B

« On entend aussi avoir un business model orienté vers les commerçants, notamment les commerces de bouche, pour qu’ils puissent réserver un espace et avoir leur propre « mur ». Un restaurateur pourra ainsi mettre son menu ou le plat du jour, personne ne pourra mettre son propre tag sur cet espace réservé. On pense aussi aux lieux publics, culturels, là où certaines marques pourraient acheter des espaces publicitaires, ce qui peut être très intéressant au niveau de la monétisation de l’application et donc des espaces virtuels. Reste pour nous à nous pencher sur les questions juridiques… ». À suivre.

Forward-2016-2-weeks-of-entrepreneurship-creativity-Epitech-Lille-diaporama-2.jpg

Fin de journée, deuxième conf’

Elise Touchon, ISEG Marketing & Communication School promo 2014, est la fondatrice de la plateforme d’e-commerce de vêtements et d’accessoires de mode, Dressing du monde. Pas vraiment technique mais orientée « histoire vécue d’une créatrice d’entreprise », cette conférence a intéressé. La preuve : les questions ont fusé après la présentation de cette aventure. L’expérience d’une jeune entrepreneuse, ça n’a pas de prix.

Scroll to top