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08.04.10

ERASMUS : Pour les profs aussi

Le premier professeur d’EPITECH à avoir obtenu une bourse ERASMUS d’enseignant est Xavier Mortreux, également coresponsable des Assistants EPITECH ou « Asteks ». Il a passé deux jours sur le campus d’une université partenaire, celle du Kent à Canterburry. Une expérience enrichissante, qui peut également servir à tous les étudiants qui désirent s’y rendre au cours de leur quatrième année internationale.

Xavier Mortreux

En quoi consiste une bourse ERASMUS pour un professeur ?

C’est le même principe que pour un étudiant : il s’agit d’envoyer quelqu’un dans une université étrangère. Dans le cas d’un prof, le but est bien évidemment d’enseigner. J’ai donné deux cours à l’université du Kent, sur deux campus différents. Le premier était dédié à la création d’un partage de fichier sous un système Linux. Le second, moins technique, était à destination d’étudiants en marketing et en commerce. Il portait sur une initiation à l’utilisation du terminal sous Linux.

Comment fonctionne l’université du Kent ?

L’établissement est différent d’EPITECH : pour commencer, c’est une université ! Il possède depuis 2004 une entité nommée « IT Clinic », à la limite de la structure expérimentale. Le principe : des entreprises viennent avec un projet, aux étudiants de répondre au cahier des charges. Ils sont très encadrés, c’est un vrai client en face d’eux, tout doit être fonctionnel. Il s’agit d’un gros avantage pour les étudiants, qui apprennent à vraiment travailler correctement.

L’université du Kent possède-t-elle une variante des « Asteks » d’EPITECH ?

Le concept est très différent. Ici, des étudiants volontaires sont présents dans une salle à des horaires définis à l’avance. Leur rôle est de répondre aux questions des étudiants moins avancés qu’eux, sur n’importe quel sujet. L’université avait l’air intéressée par notre mode de fonctionnement, un peu plus poussé. Ils ont la preuve que c’est une solution qui fonctionne !

En septembre 2010, nos premiers étudiants de quatrième année se rendront au Kent. Avez-vous des conseils à leur donner pour leur internationalisation ?

Il leur faut bien sûr apprendre à bien parler anglais ! De plus, il faut savoir que l’encadrement est très important. Au sein de l’IT Clinic, les étudiants que j’ai observés ont des réunions à faire, des rapports à produire, et de la qualité à donner. Du coup, c’est aussi un environnement beaucoup plus strict. Il faut apprendre à être très rigoureux !

À lire également : l’article concernant la visite de Xavier Mortreux vu par l’Université du Kent.

Découvrez les destinations réservées aux étudiants de quatrième année à l’EPITECH.

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