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25.08.10

Embauché par Samsung en Corée du Sud

Gengis Birsen (promotion 2008) a continué ses études en Australie après sa sortie de l’école, au Royal Melbourne Institute of Technology (RMIT). Sorti avec les honneurs, dans les 2 % des meilleurs étudiants de l ’établissement, il s’est depuis implanté en Corée du Sud. Il y travaille comme ingénieur informaticien pour Samsung.

Pourquoi avoir choisi la Corée du Sud ?

Gengis Birsen

Je me suis fait plein d’amis coréens en Australie. Avant de rentrer, j’ai visité la Corée du Sud et suis tombé sous le charme. J’ai étudié la langue pendant quatre mois, tout en déposant des CV et en rencontrant des cadres de différents groupes. J’avais peu d’espoir, le pays n’emploie que très peu d’étrangers. Contacté par Samsung un mois avant mon départ, j’ai pu prolonger mon séjour. Depuis, je travaille en tant qu’ingénieur pour une des plus grosses multinationales au monde.

Quelle est ta vision de Séoul ?

En tant qu’ingénieur, j’ai tout de suite été fasciné par l’aspect technologique de la ville. J’ai été surpris par la dimension digitale de Séoul. Absolument tout est informatisé. Je crois que la Corée du Sud est le premier pays où l’argent liquide pourrait totalement disparaître : un téléphone portable, dont la puce sert aussi de carte bleue, est utilisable pour prendre les transports en commun, payer le taxi, faire ses courses, s’inscrire à un cours à l’université…

Deux mois que tu es en poste, quelles sont tes premières impressions ?

C’est difficile, mais très enrichissant ! Il n’y a pas beaucoup d’étrangers où je travaille : nous ne sommes que deux sur notre département d’environ 200 personnes. Le coréen est une langue très compliquée, et le pays n’est pas aussi simple à aborder pour un étranger que peut l’être un autre pays occidental.

À quoi ressemble ta vie professionnelle là-bas ?

C’est une expérience exceptionnelle. Travailler dans un grand groupe coréen est quelque chose qu’il faut voir pour y croire. Lorsque j’arrive au bureau à 7h30, je dois faire la queue pour rentrer. C’est la même chose pour manger et revenir de sa pause repas, souvent expédiée en 10 minutes pour faire la sieste, lumières éteintes dans le bureau, le reste du temps de pause. Personne ne quitte le bureau tant que le chef est présent. Même si la communication n’est pas toujours évidente, il y a des aspects très intéressants de la culture coréenne qui nous permettent de socialiser entre collègues comme de fréquents dîners d’affaires entre collègues et patrons.

Quels conseils donner à un étudiant qui désire partir travailler dans un autre pays?

Il faut bien définir ses objectifs. Même si partir à l’étranger est une expérience inoubliable, c’est aussi un challenge. Il faut du temps pour s’intégrer dans une autre culture, parler la langue, trouver un emploi, rechercher un logement, savoir se comporter en public… Il faut parfois être prêt à sacrifier des acquis ou des avantages que l’on pourrait avoir en France. La priorité doit être de rencontrer des contacts qu’on ne pourrait pas trouver ailleurs et de se créer un réseau de relations à la fois privées et professionnelles.

Les étudiants de cinquième année d’Epitech peuvent effectuer un master de business en informatique dans une de nos universités partenaires, pendant le deuxième semestre.

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