Au festival Makeme, les étudiants d’Epitech Nantes ont exposé leurs projets
Le week-end du 6 et 7 avril a eu lieu au Parc des Expositions de la Beaujoire de Nantes un festival dédié au mouvement Maker. Contactés par les organisateurs, le campus d’Epitech Nantes a proposé des projets étudiants à valoriser.
Faire appel à Epitech : c’est naturel !
C’est Jean-Marc Méléard, fondateur de Makeme, une agence événementielle spécialisée dans les usages numériques et le mouvement maker basée à Rennes, qui a fait appel à Epitech. « On avait organisé le festival TechInn Vitré et Epitech Rennes était venu en force avec plein de projets super intéressants, donc on a voulu renouveler l’expérience avec Epitech Nantes. Et on n’est pas déçus ! »
Pour lui, faire appel aux ressources d’Epitech lors de l’organisation d’événement, est quelque chose de « naturel et évident ». Lors de cet événement qui a rassemblé un peu moins de 2000 personnes, un public assez large, familial ou encore connaisseur ; le projet « MotionPerfect » d’étudiants en troisième année a été exposé. Les participants ont également eu la chance de rencontrer l’association E-mma nantaise, qui a proposé un atelier de programmation gratuit.
E-mma : des valeurs de mixité importantes
« On a adoré cet atelier, commente Jean-Marc, car l’association E-mma véhicule des valeurs qui nous semblent très importantes et très actuelles aujourd’hui, à savoir la mixité dans le numérique par exemple ».
Mais ce n’est pas tout ! Une trentaine de projets makers ont été présentés lors de ce festival dans beaucoup de domaines différents. Alberic Monestier, étudiant en troisième année à Epitech Nantes, est le chef de projet de MotionPerfect, qui a été présenté au Makeme Fest.
MotionPerfect : pour éviter les accidents du travail
Situé dans l’espace innovation du festival, ce projet constitue en des capteurs disposés sur le corps d’un individu qui détectent et analysent les mouvements dangereux lors d’une activité physique. Sur des chantiers par exemple, lorsque les travailleurs portent une charge lourde, ils peuvent réaliser de mauvais mouvements qui vont, à long terme, avoir des répercussions sur leur santé.
Contacter des experts pour mener à bien le projet
C’est pour éviter ces problèmes que l’équipe d’Alberic (composée de sept étudiants), a décidé de travailler sur ce projet. « Au début, on voulait s’axer sur le sport, on a contacté des experts en médecine, en kinésithérapie, en ingénierie, en mécanique… Et finalement on s’est dit qu’il valait mieux retranscrire le projet dans un domaine plus professionnel ».
Aujourd’hui, le projet est encore à l’état de prototype, mais les étudiants n’excluent pas d’en faire un vrai projet commercialisable d’ici quelques temps. « On a commencé avec un modèle en plâtre, puis en plastique, et finalement on a utilisé l’imprimante 3D pour faire ce qu’on voulait vraiment, c’est en ça que notre projet est un vrai projet maker ».
Des capteurs qui vibrent
Les capteurs disposés sur le corps de l’individu s’exposant à des pratiques de travail dangereuses, vibrent en cas de placement de posture inadéquate.
« Ce projet mérite à être connu et il est carrément dans les problématiques qu’on recherche, s’enthousiasme Jean-Marc Méléard, les étudiants sont très pros et participer à cet événement leur permet de confronter leur projet au grand public, c’est un super exercice pour eux ».
Vulgariser un discours pour expliquer le projet
C’est également le point de vue d’Alberic pour qui le Makeme était le premier événement auquel il a participé en tant qu’exposant. « Ça nous oblige à devoir vulgariser notre discours en fonction des personnes qu’on a en face de nous, explique Albéric, et puis ça nous permet d’avoir des retours afin d’améliorer notre projet ».
Les retours qu’ont eu les étudiants sur leur projet MotionPerfect ont été plutôt positifs. « Ça nous rend fiers parce qu’on passe énormément de temps sur ce projet, donc on est content de voir que ça plaît et que le temps qu’on investit n’est pas perdu ».
MotionPerfect a même été invité à participer à un autre festival, mais les étudiants préfèrent attendre d’avoir un nouveau prototype encore plus professionnel à présenter avant de l’exposer à nouveau.
Longue vie au projet !