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02.10.15

Tu veux ou tu veux pas ?

Que celui qui ne s’est jamais énervé sur un Doodle avec 10 personnes n’arrivant jamais à s’accorder sur un rendez-vous ou sur une page event de Facebook « grâce » à laquelle 15 invités sont venus au lieu des 150 attendus, lève la main. Pour les autres, et ils sont plus que nombreux, Yesno est faite pour eux. Elle réduit au strict nécessaire le temps pour savoir quand se voir : oui / non. Yes / No. Cette appli mobile est le produit phare de cette start-up nancéenne dont Aymeric Larose (Epitech promo 2015) et Paul Jarysta (promo 2017) font partie. Ils nous expliquent tout.

Les fameux amis Facebook

« L’idée de base est que l’on voulait créer l’outil social des prises de rendez-vous dans la vraie vie entre les vrais gens que l’on côtoie, et pas avec les 400 vrais faux amis Facebook », nous révèle Aymeric.

SMS

Pour Paul, « avec Yesno, on envoie l’invitation par l’intermédiaire de SMS, envoyés sur les numéros de ceux qu’on veut réunir. Yesno est une appli mobile iOS et Android. Ces invitations aux amis, à ses proches ou sa famille s’effectuent très facilement : en 2, 3 clics, c’est fait. C’est valable pour tout type d’évènement (apéro, restau, soirée, diner, déjeuner du dimanche…) ».

Operating manual

Paul continue de résumer le process en soulignant un point : « on reçoit un SMS avec l’invitation. Les personnes qui reçoivent cette invitation par SMS ne sont même pas obligées d’avoir l’appli pour l’utiliser : une URL est indiquée dans le SMS. En ouvrant l’URL, on voit qui est invité pour participer à l’événement. Les utilisateurs de l’appli reçoivent, eux, une notification et peuvent y répondre directement ». Autrement dit, ta mamie n’est pas obligée d’avoir l’appli pour être invitée à l’anniversaire surprise de ta maman, elle reçoit l’info via texto.

Less is more

Aymeric enfonce le clou pour bien souligner le minimalisme voulu du projet : « quand on reçoit le lien sur sms, on arrive sur un site où on a la liste des invités avec un bouton yes / no. Sur l’appli, on a une vue qui s’ouvre sur le téléphone avec, idem, un bouton yes / no. On a voulu une simplicité maximale, il n’y a pas de « peut-être » ou « je propose un autre horaire ». Il n’y a qu’une seule alternative : tu veux / peux ou tu veux pas / peux pas ».

V1 fonctionnelle

Paul le confirme, « dès aujourd’hui Yesno a une base solide qui fonctionne bien, en soi c’est une version plus que beta test. On a déjà fait une vraie beta avec nos proches et quelques fonctionnalités qu’on comptait mettre plus tard sur l’appli sont déjà sur cette v1 ». Aymeric poursuit : « à partir du moment où nous l’avons partagée, cela nous a agrégés pas mal de nouveaux utilisateurs (on en est à près de 500) et leurs feedbacks nous ont amenés à améliorer le produit. Je pense à ces utilisateurs belges qui voulaient l’essayer sauf qu’au début, on avait limité Yesno aux numéros de téléphone français… ».

Alpha, beta, gamma

L’avantage d’aller plus vite que prévu c’est qu’« aujourd’hui, Yesno est entièrement scalable, on peut imaginer l’ajout de nombreuses fonctionnalités ».

Bientôt la v2

Aymeric parle de cette étape d’après : « Yesno n’a pas vocation à rester seulement un système d’invitations… Le but à terme est d’avoir un assistant pour toutes les tâches liées à ces invitations. Si l’on organise un diner à la maison pour 6 personnes, Yesno nous proposera en prime des recettes (en se pluggant sur l’API d’un site de recettes), voire un menu entier et ensuite d’ajouter puis commander les ingrédients via des partenaires. »

Busines model

« Pareil pour la réservation d’un restaurant, ce qui est encore plus pertinent niveau business quand on réfléchit avec la géolocalisation…Ou encore, si des amis veulent organiser un voyage ensemble, on peut très bien envisager d’avoir comme partenaire une agence de voyages et que Yesno lui apporte cette transaction. Ou bien une agence spécialisée dans les salons professionnels… Ce modèle se décline sur à peu près tout. ».

La team

« Dans Yesno, nous sommes 5 co-fondateurs, précise Paul. Le porteur de projet est l’ancien directeur R&D de Boursorama, Salah Hamida, qui a voulu cette année changer d’activité et se lancer dans des choses un peu plus amusantes avec des jeunes. »

Un stage, premier pas vers la vraie vie

Selon Aymeric, « nous avons rencontré Salah quand on était en stage chez Boursorama et quand il en est parti, il nous a contactés pour rejoindre le projet avec lui. » On peut parler de pied à l’étrier…

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