Le Web2day, the digital springbreak 2017
Il y a une semaine jour pour jour, s’ouvrait la neuvième édition du Web2day, le « Startups et Tech Festival ». Ce festival consacré à l’entrepreneuriat et aux start-up est devenu au fil de ses éditions un des plus grands rassemblements de ce type en Europe – il fêtera ses 10 ans l’an prochain…. Epitech et ses étudiants s’y retrouvent évidemment comme des poissons dans l’eau et ses Anciens aussi, qu’on retrouve partout au Web2day.
Web2day and night
On peut y croiser les membres de la communauté Epitech pendant 3 jours mais plus aussi, si affinités, puisque le Web2day est aussi réputé pour ses afterworks disséminés le soir un peu partout dans la ville de Nantes, une fois que les Machines de l’île et les lieux attenants du quartier de la Création (Insula I & II, Trempolino, Atlanbois I & II et l’Université permanente) ferment.
Serious Fest
Oui, les journées sont courtes comme le confirme Michaël Thouby, CEO d’Emotic, start-up spécialisée dans la conception d’interfaces innovantes et nouvelles technologies qu’à force de collaborations, les étudiants d’Epitech Nantes connaissent bien : « Tout l’écosystème nantais, parisien et même européen est ici. On a 3 mois de rendez-vous concentrés en 3 jours », résume-t-il. Consultant technique Innovation chez Emotic qui a cette année présenté une installation très interactive en collaboration avec la Sncf, Ronan Mérouze (promo 2014) était lui tellement concerné par la finalisation de ce projet qu’il en oubliait son accident de moto dans la nuit…
Éléphant rouge
« On a fait un système de construction de Lego collaboratif, précise-t-il : l’idée est que tout festivalier venant sur l’installation appuie sur le bouton, le laser lui désigne l’emplacement de son Lego, il le dépose à l’endroit désigné par le laser. Au final, chacun aura ainsi contribué à déposer sa pierre à l’édifice, son Lego en l’occurrence et l’éléphant miniature sera fini au bout de 3 jours ».
Un vrai maker de plus
« J’ai pris part à ce projet au niveau de toute la partie matérielle, j’ai conçu la machine, toute la gestion moteur, toute l’électronique et la mécanique. Mes collègues ont développé la partie logicielle que l’on retrouve sur la petite tablette qui sert à piloter le système. C’est vrai que dès que je peux me mettre sur le hardware, j’y vais avec plaisir, j’ai toujours été plus hardware que logiciel en fait, mais comme les 2 vont toujours ensemble… Ces derniers temps, j’ai fait beaucoup de protos pour la Sncf (…) Je travaille pour Emotic depuis 5 ans, depuis le stage de 3ème année et je m’y sens bien ».
(de haut en bas : Ronan et Florian)
Feel good
Ronan n’est pas le seul à « se sentir bien » à Nantes. C’est le cas également de Florian Verger (promo 2016), développeur ingénieur chez Lucca. « Je travaille sur plusieurs produits à la fois, précise-t-il, actuellement sur « Poplee-Rem », notre tout dernier produit. Lucca propose en effet un ensemble d’outils SaaS pour faciliter la gestion RH des entreprises et en particulier les start-up. (…) Tout est pensé pour simplifier la vie des collaborateurs, notre approche est « user-centric », on cherche à créer le plaisir et la simplicité d’utilisation pour tous les collaborateurs. Pour cette raison, nous avons 6 applis mobiles, par exemple pour poser ses congés directement depuis son smartphone ».
L’ambiance start-up
« L’ambiance Lucca est super cool, on est une start-up où tout le monde se connaît, on a une table de ping pong, un billard pour se détendre parce qu’on travaille de façon sérieuse aussi… On a une très bonne croissance, donc on nage pas dans le bonheur mais pas loin ».
L’écosystème nantais
Nantes est une des villes de France les plus dynamiques dans le domaine du numérique et cela se voit évidemment au Web2day, mais pas seulement. Nantes Digital Week et le célèbre DevFest scande une année bien remplie.
On a d’ailleurs croisé Julien Landuré, CTO de Zenika Nantes et président du GDG Nantes qui organise justement le DevFest, avec l’aide très active d’Aymeric Fouchault, directeur pédagogique régional d’Epitech Nantes. « Ce qui est intéressant, c’est que le Web2day est orienté entrepreneurs / start-up, le DevFest centré développeurs / technique et la Digital Week est tout public avec l’idée de faire des choses pour tout le monde, avec plein d’actions citoyennes soutenues par la Ville ».
Le teaser du DevFest 2017
« Cette année, le DevFest va être encore plus gros que l’année dernière, annonce Julien Landuré, on prend tout le bas de la Cité des Congrés. On sera 1600 personnes par jour sur 2 jours, avec toujours une audience essentiellement « tech ». Depuis le début on est toujours sold out (…) ».
Epitech partout
« Notre première recrue Epitech chez Zenika, c’est Franck Abgrall (promo 2017), on en est très satisfait, en 6 mois il a déjà fait des « talks », il convient tout à fait à l’ADN de Zenika qui consiste à apprendre, partager… Parce que chez Zenika, qui est une ESN, l’idée n’est pas forcément de faire concurrence aux autres sociétés de services classiques. Nous, quand on vient dans une société c’est évidemment dans une optique de réalisation mais on fait pas mal de formation aussi, on apporte notre ouverture d’esprit (… ) Une sorte d’audit sympa ».
Bien-être au travail
« On est presque plus, continue Julien Landuré, dans une ambiance start-up que SSII, avec l’aspect Great-Place-To-Work et toutes les questions de bien-être au travail, d' »entreprise libérée ». Notre PDG, Carl Azoury est à fond sur ces problématiques, on innove beaucoup là-dessus. Moi par exemple j’ai organisé il y a 2 grosses semaines une « Learning expedition » en interne : on a envoyé 10 personnes de Zenika à San Francisco pour voir l’ambiance là-bas, juste après la Google I/O, à laquelle j’étais avec Aymeric cette année aussi ».
Bénévoles
Comme le souligne Jérémy Andrey qui lui aussi connaît très, très bien le Web2day pour avoir fait son stage de troisième année à la Cantine Numérique qui chapeaute ce festival, « cette année, on est encore une douzaine d’étudiants Epitech à aider bénévolement ». Certains d’entre eux se sont retrouvés « roadies », c’est-à-dire chauffeurs des nombreux « speakers », de la gare ou l’hôtel au site, ou des Machines à un afterwork. Simon Guillochon (promo 2021) trouve l’expérience intéressante parce que « dans la voiture, on peut discuter avec eux, c’est un moment intime, ce n’est pas comme après leur conférences quand ils sont assaillis de partout ».
(de haut en bas : Guilhem, Simon et Jérémy)
Tesla
Guilhem Remburre (promo 2019) était lui plus que ravi, c’est lui qui conduisait la Tesla sponsorisée par Qwant : « c’est génial, on est comme sur un tapis volant, ça accélère ou ça freine quand on demande et même quand on ne demande pas… ». Un autre beau souvenir de glané.