Viens Créer Ton Jeu 2014
Du samedi matin 25 au dimanche 26 janvier, Epitech Paris a accueilli la finale nationale de Viens Créer Ton Jeu 2014 (VCTJ), concours réservé aux lycéens de 16 à 19 ans, en partenariat avec la chaîne tv Game One.
Cette année était la cinquième édition, la troisième avec pré-sélections dans les 12 écoles du réseau national Epitech. Il s’agissait de démontrer un minimum d’aisance sur Unity, un des logiciels phare de conception 3D, pré-installé et customisé pour débutants par les Pandas, ces étudiants membres actifs de notre GameDevLab (GDL).
Une fois arrivés en finale à Paris, les 42 finalistes étaient conduits dans les chaleureux locaux du GDL, avec une mise en train progressive, d’abord la prise en main du matériel puis, après la pause déjeuner, le lancement des « hostilités », une fois les projets validés par les animateurs du GDL.
Jeunes et débrouillards
Ainsi, pour Christopher qui était là pour la troisième année consécutive, « ce qui est intéressant c’est d’apprendre beaucoup de choses par nous-mêmes. On comprend vraiment ce que ça veut dire, « être autonome ». Avant VCTJ, j’étais déjà dans l’informatique mais grâce au concours, je me suis vraiment mis à faire plein de choses en jeux vidéo, grâce aux Pandas. Sur Minecraft par exemple, j’ai dû apprendre à le modifier moi-même pour aider des amis à moi, et j’ai appris tout ça en bidouillant. »
L’appétit pour le bidouillage est en effet une des clés. C’est le cas d’à peu près tous les finalistes, notamment Léo qui a commencé à programmer dans Basic très tôt, via son père et qui, petit à petit, en est venu à la 3D, à utiliser After Effects, puis monter des génériques etc.
De même pour Farah, Arthur, Ibrahim… tous âgés de 17 ou 18 ans. Et qui souvent n’attendent qu’une chose : connaître enfin la piscine Epitech.
« Je voudrais passer ma vie ici », comme l’a lancé à la cantonade Samir, de Lille. Une sorte de cri du cœur lâché pendant la remise des prix, dimanche soir.
Après que Julien Tellouck de Game One ait tenu à les encourager dans cette voie et qui a d’ailleurs passé son après-midi à jouer à tous les prototypes finalisés en moins de 48 heures, en en adorant un en particulier.
Que l’on ne citera pas, car l’important c’est de participer et surtout, de comprendre la démarche : apprendre à apprendre. Qui est aussi la philosophie d’Epitech.