Le Bahreïn, « un vrai choc culturel »
Yanis Guenane, promotion 2011, a décidé d’effectuer son année à l’international au Bahreïn. L’accord liant l’EPITECH à l’université d’Ahlia, signé en juin dernier, est le premier entre l’EPITECH et un établissement du Moyen-Orient. Nos étudiants sont arrivées sur place pour la rentrée universitaire 2009. Un mois après, nous recueillons les premières impressions de Yanis Guenane.
Pourquoi choisir le Bahreïn comme destination pour ton année à l’international ?
Les Bahreïnis eux-mêmes nous posent cette question. Le choix ne manquait pas : Californie, Pennsylvanie, Irlande, Danemark, Grèce, Russie, Chine… Le Bahreïn offre beaucoup de possibilités. C’est un vrai choc culturel : une nouvelle langue, une nouvelle mentalité, de nouvelles coutumes. Cela annonce un vrai challenge, au sein d’une région du monde en pleine expansion. Il y a beaucoup de demandes en informatique, notamment des personnes qualifiées justifiant d’un peu d’expérience. Une dernière chose : le beau temps. Température, 35 degrés Celsius. Que dire de plus ?
Où se situe l’université d’Ahlia ?
Temporairement, l’université d’Ahlia est installée au plein milieu d’un centre commercial, au cœur de la capitale, Manama. Il partage ses locaux avec un institut de certifications, Oracle, Microsoft, et bien d’autres. Passer de l’EPITECH à Ahlia est un changement sans comparaison possible avec les campus que l’on peut voir outre atlantique.
Quels sont tes contacts sur place ?
Du côté réseautage, toutes les personnes que nous sommes amenées à rencontrer ont de bons postes. J’ai déjà été aux Etats-Unis, à Boston et à Chicago, la culture américaine est semblable à celle en Europe. Ici au Bahreïn, la manière de vivre change totalement. Tous les jours, on aperçoit des hommes et des femmes en tenues traditionnelles, on goute des plats dont on n’avait jamais entendu parler auparavant…
Quels sont les bénéfices d’un parcours tourné vers l’international ?
D’une part, il y a l’enrichissement personnel et culturel. Rester deux semaines dans un pays c’est bien, mais on apprend beaucoup moins de choses qu’en vivant avec les habitants de ce pays durant une année. D’autre part, le nombre de personnes que l’on peut croiser ici est plutôt impressionnant. En un mois, j’ai déjà rencontré des Colombiens, des Néo-Zélandais et des Mexicains au Bahreïn. Sans compter le plus incontournable : la maitrise de l’anglais.