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15.01.16

Smart Prospective, le marketing nouveau est arrivé

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Oussama Abbou et Timothée Collinot connaissent l’école depuis peu mais maintenant, on les voit souvent. Ils portent Smart Prospective, projet de vitrine connectée basée sur la reconnaissance faciale. Ils étaient venus le présenter au Hub Innovation d’Epitech en octobre dernier, c’est là qu’ils ont rencontré Damien Delbos, promo 2016 et manager de l’innovation dans ce même Hub qui a particulièrement aimé ce projet au point de faire partie aujourd’hui de l’équipe. Une bonne idée, c’est bien : une bonne équipe c’est mieux

Do the right team

Oussama et Timothée étaient évidemment venus pitcher ensuite la bientôt start-up Smart Prospective à la première de la saison 3 des Do The Right Team. Tous les deux sont des étudiants de l’INSEEC, Timothée à Sup Career et Oussama en master de stratégie et développement commercial. Damien est le « lead développeur » du projet dans lequel nous précise-t-il, « j’encadre 2 autres personnes techniques sur le projet ; l’une, Oumaima Talouka, s’occupe du développement web et vient de l’UTC, Dain Oh est data scientist (Ancien de Paris Descartes) ».

Marketing 2016

« Des vitrines connectées, explique Oussama, permettent de relever l’ensemble des données à proximité d’un magasin et afficher la publicité la plus adaptée en fonction des individus ou des groupes de personnes qui passent devant celui-ci. L’objectif étant d’augmenter la rentabilité de l’enseigne, d’augmenter le chiffre d’affaires par la fréquentation et par le ciblage publicitaire ».

Reconnaissance faciale

« Pour cela, ajoute Timothée, on utilise la reconnaissance faciale. Via une caméra, on détecte le genre, l’âge de la personne de même que d’autres critères qui vont nous servir par la suite, pour l’instant on se base essentiellement sur ces 2 premiers ».

Smart data

« Au fur et à mesure, poursuit Damien, via les données récoltées jour après jour, on va pouvoir faire une certaine prédiction, de passages notamment, sur des heures bien précises… On va pourvoir estimer que tel jour, on se retrouve avec tel schéma et que normalement il y aura tel type de profil qui passe aux alentours de telle heure, cela permet du coup d’adapter notre algorithme.

L’intérêt du prédictif

« Si on ne détecte pas tel profil en particulier, ou si dans une foule, il y a trop de catégories de personnes différentes (un samedi après-midi par exemple…) continue Damien, on va juste suivre la prédiction de l’algorithme. Ensuite, le prédictif permet aussi d’informer la directeur du magasin ou du marketing du type de populations qui vont passer devant le magasin, afin d’adapter leurs propositions ». Timothée résume pour ceux qui ceux qui auraient mal compris : « les données récoltées sont classées par catégories, on a un nombre d’hommes, de femmes à l’instant T, la moyenne d’âge et le profil prédominant sera celui auquel on affichera la publicité ».

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(Timothée, Oussama et Damien)

Business to business

« Sur les clients potentiels avec lesquels nous négocions actuellement ajoute Oussama, certains travaillent sur l’extérieur du magasin, d’autres sur l’intérieur… La solution à l’extérieur a vocation à générer du trafic dans le magasin. Celle en intérieur est destinée à affiner le besoin, à faire du « cross-selling » (faire monter en gamme les produits du panier) et provoquer les achats d’impulsion aussi ».

Simple et efficace

« Sur le côté global de la solution, on n’a pour l’instant pas de concurrent. Tout est dans la simplicité : on permet d’afficher la publicité la plus adaptée de manière ultra simple. Aucune action de la part du vendeur n’est exigée, ne serait-ce que sur les critères de sélection de la pub. Ensuite on a une vision en temps réel, du marché, quelque soit le moment de la journée et donc accessible et visible aussi bien au vendeur lambda qu’au directeur.

Différenciation

« Il y a des gens qui proposent des services assez proches, comme la reconnaissance faciale pour évaluer la rentabilité d’une publicité, découvrir la cible vraiment intéressée par telle pub sauf que nous c’est pas ce que nous faisons : nous, on s’en sert pour savoir qui est devant l’écran et ce n’est pas la même chose ».

Précision juridique

La reconnaissance faciale dans ce type de dispositif n’était pas autorisée en France jusqu’il y a peu mais comme nous en informe Oussama, « il y a eu un allègement de la part de la CNIL, début 2016, qui vient donc d’entrer en vigueur. Le décret d’origine est issu de la loi Macron ». « Attention, souligne bien Damien, on n’identifie pas quelqu’un, on ne fait que l’analyser, si c’est un homme, une femme, son âge approximatif etc. ».

Ils voient leur futur

« Notre service va s’avérer vite insuffisant », avoue facilement Timothée. Oussama conclue : « notre objectif est de tendre vers le marketing intelligent, c’est un concept qui fait se combiner plusieurs choses simples et qui, mises ensemble, créent une expérience client qui va générer des émotions l’amenant à potentiellement acheter mieux. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on s’appelle Smart Prospective : « smart » avec l’idée agrémenter l’ensemble des solutions et « prospective » parce qu’on essaie de voir les tendances et les sujets », CQFD. Leur prototype sort à la fin du mois.

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