Retour sur la Global Game Jam à Epitech Paris
Chaque année, les gamers du monde entier se réunissent autour de la Global Game Jam. Epitech, comme de nombreuses autres structures, a accueilli l’évènement du vendredi 24 à 17h au dimanche 25 janvier après-midi. À l’issue de cette rencontre internationale ; 14 projets ont vu le jour chez Epitech, entre pizzas livrées à 3h du matin, cafés servis à 18h, et au moins 24h de sommeil à rattraper…
Pour guider les jammers comme on les appelle, les organisateurs de la Global Game Jam proposent chaque année un nouveau thème. Cette édition, c’est sur la thématique « What home means to you », que les participants ont planché à cette Global Game Jam 2019.
« What Home Means To You ? »
Après l’habituelle keynote diffusée partout dans le monde à la même heure, les participants se sont organisés en 14 groupes dans les salles du Hub Innovation Paris. Même les plus novices dans le développement de jeux-vidéo ont pu participer, car la Global Game Jam n’est pas une compétition, mais seulement un moyen de stimuler la collaboration et la créativité de chacun. Dans ce cadre ; tous les projets sont mis en open-source sur le site de la Global Game Jam.

Zoom sur les 14 projets d’Epitech Paris :
Amenity est un petit jeu dans lequel on navigue autour d’un centre de gravité, et où il ne faut pas tomber dans le vide. On peut marquer des points en éclatant des sphères, ce qui donne un avantage par rapport au vide. Il ne faut pas non plus arriver trop près du centre de gravité, car cela représente une zone de confort qu’il faut éviter afin d’étendre notre environnement. Lorsqu’on reste trop longtemps dans ce centre de gravité, il n’y aura plus rien à découvrir. Il faut donc être le plus actif possible en dehors de ce centre pour faire évoluer le monde. Ce jeu se joue avec l’axe du clavier ou un joystick.
Ant Dude :
Le joueur est un voleur coincé dans une maison qui s’est fait rétrécir par une étrange machine futuriste. Le but est de trouver les clés de la maison pour déverrouiller toutes les portes. Pour retrouver une taille normale, il faut également réparer la machine en trouvant des objets cachés.
C’est un jeu de tir dans lequel il faut protéger une maison de la visite d’un huissier.
Il n’y a pas vraiment d’explication, mais il s’agirait d’un jeu dans lequel il faut laisser un homme ivre dormir dans son lit…
Une seule personne composait ce groupe et il explique avoir créé ce jeu par rapport à sa passion pour les gashapons (des petites figurines japonaises qui se vendent dans des machines à distribuer). C’est selon lui, la seule chose qu’il trimballe partout avec lui lorsqu’il quitte sa maison. Il a donc voulu recréer ce qu’il se passe dans ces machines japonaises avec ce jeu.
Homeless :
Le joueur est un clochard qui cherche à entrer dans une maison pour y passer la nuit.
Ce jeu serait un simulateur de marche qui permet de ressentir la sensation d’anxiété.
La Fugue :
Le but de ce jeu est de s’échapper d’un manoir en évitant les domestiques.
Le joueur incarne une entité qui ne peut survivre qu’avec la lumière qu’il a en lui et qu’il peut trouver autour de lui, dans un monde plein de ténèbres.
Un robot découvre ce que signifie être un être humain. Son objectif est de parcourir les différents niveaux du jeu pour construire sa maison.
C’est un jeu dans lequel le joueur incarne un personnage angoissé par la société. Plusieurs niveaux composent le jeu et le but est d’échapper aux ombres agressives qui représentent les angoisses pour passer une journée sans anxiété.
Nous n’avons pas d’information sur ce groupe.
Les Binibies sont des petites créatures que le joueur doit satisfaire afin de conserver des notes élevées dans sa chambre d’hôtes. Chaque créature a des goûts particuliers, donc certains aiment des meubles et d’autres non. Il faut donc faire des tests avec plusieurs décorations différentes pour satisfaire vos invités. Plus ils sont contents, plus vous gagnez de l’argent, et plus vous pouvez acheter des objets et créer une maison agréable et accueillante.
Low cost tsunami simulator :
Nous n’avons pas non plus d’information sur ce projet mais d’après les concepteurs, « le titre décrit parfaitement le projet » …
En tout et pour tout, 86 participants ont passé le weekend à Epitech Paris. À l’année prochaine !