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14.01.19

Retour #1 sur la première session des soutenances des EIP promo 2019

Les soutenances des groupes EIP (Epitech Innovative Projects) devant un jury externe ont commencé. Pour la première session ce jeudi 10 janvier, un tiers des groupes a pitché le projet sur lequel il a travaillé pendant sa scolarité. Certains sont encore en voie de développement, d’autres carrément prêts à être industrialisés. Epitech a invité une dizaine de représentants d’entreprises à venir découvrir les projets EIP de l’année 2019.

« J’investis, j’investis pas » … c’est la réponse à laquelle les jurés des soutenances EIP des Tek5 doivent répondre, après avoir écouté leur pitch et posé des questions. « On se base sur des critères de viabilité surtout, et aussi si le projet répond à une demande d’un marché » explique Forent Beaurin, ancien d’Epitech Lille promo 2018, qui faisait partie du jury 2019 de ces soutenances.

Aujourd’hui développeur full stack chez Doctolib, Florent Beaurin a pris plaisir à participer à la première session des soutenances car il a pu donner des conseils à ses successeurs, en vraie connaissance de cause. « Il ne faut pas construire des projets à notre image. On ne fait pas des produits pour les développeurs, il faut toujours aller sur le terrain, voir en quoi notre projet répond à une vraie demande » raconte-t-il. Il admet que c’est l’erreur qu’il a lui-même faite lorsqu’il était étudiant chez Epitech, mais qu’il avait été impressionné par certains groupes EIP vraiment brillants. « Leurs problématiques étaient claires, et ils y répondaient avec une solution utile ».

Et c’est justement cet état d’esprit que les entreprises recherchent chez les développeurs aujourd’hui. Valérie Gaudart, responsable des projets innovation chez Engie, a participé elle aussi en tant que juré des soutenances des projets EIP. Elle raconte : « Je suis venue ici car chez Engie, on aime être au courant de ce qu’il se passe aujourd’hui dans les écoles d’innovation, et notamment chez Epitech car on aime la vision qu’ont les étudiants de leurs futurs jobs ».

« Aujourd’hui, il faut toujours être user first »

La plupart des jurés a admis que la qualité de présentation des étudiants était assez remarquable, pour des personnes qu’on a l’habitude de mettre dans des cases « timides » ou « renfermés ». C’est aussi parce que la pédagogie par projet des écoles Epitech oblige les étudiants à sortir de leur zone de confort qu’ils sont formés à pitcher, à se remettre en question… « Epitech, c’est l’espoir qu’un système éducatif français peut fonctionner » renchérit Valérie Gaudart.

Marie Hernandez, en charge du recrutement chez BeNext Compagny, a déjà embauché des étudiants d’Epitech et est prête à le recommencer.

Car ils le disent tous : « Les étudiants ont l’air autonomes, persévérants, et ont une vraie capacité à travailler en équipe ».

Florent Beaurin, de par sa encore courte mais significative expérience chez Doctolib, raconte comment il apprend un métier qui ne doit pas être segmenté. « Les développeurs aujourd’hui ne peuvent plus être seulement développeurs et exécuteurs. Ils doivent avoir un avis, une vision de leur produit, et comprendre les enjeux. La chose à toujours se dire, c’est qu’il faut être user first ». Un conseil maintes fois répété aux étudiants lors des différentes étapes de leurs EIP.

Merci à tous nos jurés !

Florent Beaurain de Doctolib, Nathalie Paccard, d’Ubisoft, Marie Hernandez de BeNext Company, Julien Alary de Eelway, Matthieu Mille de Atos, Martin Van Laere de Vente Privée, Jean-Marie Peschoux, Florent Guichardot de Bnp Paribas, Max Missongo de Atos, Pierre-Arnaud Bouyer de Doctolib, Valérie Gaudart de Engie, Patrick Kontelj de Bnp Paribas, et The Machinery

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