Intrusion 3111
Les étudiants de deuxième année à l’EPITECH ont un projet libre obligatoire à rendre pour valider leur année. Sur le campus de Nantes, cinq d’entre eux (Antoine Moreau, Thibaud Lefèvre, Benoît Brossaud, Blake Eteme et Sébastien Rannou) se sont attelés à la réalisation d’un court métrage en images de synthèse, du synopsis à la promotion en ligne grâce à un site internet. Le résultat : Intrusion 3111. Rencontre avec Antoine Moreau, chef de projet.
Pourquoi avoir choisi de développer une vidéo dans le cadre de votre projet libre de deuxième année ?
Je possédais déjà une expérience pro de graphiste, dans le domaine du maquettisme et du design. Sébastien Rannou, lui, avait des connaissances en montage vidéo. Nous avions remarqué dès la première année, notamment avec le projet Raytracer, que plusieurs personnes de la promotion étaient intéressées par réaliser un court métrage d’animation. Nous avons donc proposé ce sujet, malgré la difficulté de l’exercice.
Quelles ont été vos influences culturelles ?
Du côté visuel, nous nous sommes inspirés d’une bande dessinée intitulée « La Guerre Eternelle », adaptation d’un roman de Joe Haldemman par le dessinateur Marvano, et d’une manière générale, par les « classiques » de la science-fiction. Du côté du scénario, les contraintes techniques nous ont très fortement influencé. Il a fallu réfléchir sur ce qui était le plus aisément réalisable pour un groupe de non-initiés, dans un temps plus que court. Nous avons du ainsi nous passer des corps souples et des liquides, plus difficiles à animer.
Il semblerait que vous ayez rencontré quelques difficultés techniques vers la fin de votre projet…
Nous avons plus que vérifié la loi de Murphy : deux jours avant le rendu final, nos ordinateurs crashaient systématiquement sur des scènes basiques, testées auparavant sans aucun soucis. Nous avons du réinstaller à quatre heures du matin deux autres machines avec un autre système d’exploitation ! Toutes les scènes ont du être refaites de A à Z pour tenir compte de notre nouvelle puissance de calcul disponible, bien moindre. Ainsi, pour une scène de poursuite de deux secondes, chaque vaisseau avait lors des tests plusieurs dizaines de mouvements de vibrations et d’accélérations. Sur les scènes finales, il n’y en a plus que deux. Ceci dit, nous avons préféré sacrifier la complexité de rendu et de mouvement pour rendre un projet terminé. On a fait de notre mieux pour rattraper cinq mois de travail très fortement compromis en deux heures avec ce crash informatique !
Voir et télécharger la vidéo Intrusion 3111 sur le site du projet