Projets Moonshot : bilan de la Piscine
Les étudiants ont marché sur la Lune pendant deux semaines, les jurys ont délibéré dans les 12 écoles du réseau Epitech, le retour sur terre s’est fait en douceur. Plusieurs projets ont été sélectionnés. Revue de projets en mode best of.
Lunaire mais pas « space »
Pour parler de projets spatiaux, le projet Sentinel l’est littéralement. Comme tout le monde ne le sait pas, la photosynthèse ne se réalise pas hors atmosphère terrestre. Or, la transformation du dioxyde de carbone en oxygène est un enjeu central pour les scientifiques travaillant sur les problématiques d’expéditions spatiales très longue durée, notamment pour la NASA et l’exploration de Mars. Un diplômé de la Royal School of Art à Londres s’est penché sur le problème. Désormais depuis la piscine Moonshot, il n’y a pas que lui, le projet Sentinel aussi.
Les étudiants d’Epitech Paris ayant formé le groupe portant le projet ont travaillé sur non pas une feuille, mais un arbre artificiel qui vérifie la qualité de l’air et qui, surtout, transforme le CO2 en O2.
De la Nasa à La Nasolienne
Le projet La Nasolienne vise à récupérer l’énergie éolienne générée par l’inspiration / expiration d’air de tout un chacun ou presque, pour la transformer en énergie électrique. Pour être précis, La Nasolienne vise surtout les pratiquants de sports intenses, quand le débit d’air est le plus élevé. Tout à fait « out of the box » comme le veut cette Piscine Moonshot, ces micro-éoliennes nasales seraient installées sur des masques anti-pollution. L’IPSA à Toulouse a été contactée en vue de prêter son concours et son expertise sur les problématiques aérodynamiques et électriques.
Déconnexion, relaxation
Certains groupes étudiants ont songé à différentes formes de déconnexion d’avec les flux et autre stress urbains. NaturalTech a pensé amener la campagne à la ville en remplaçant certaines fenêtres par des écrans transparents permettant de changer la vison de leurs propriétaires. Écrans haptiques, diffuseurs de parfum et gestion de la ventilation, ces étudiants niçois ont joué à une forme de « télé-tranportation dans la prairie » réussie. D’autres à Strasbourg ont creusé la même veine relaxante, en passant par l’Oculus Rift et une solution immersive destinée aux habitant des villes voulant faire une pause dans la frénésie urbaine, cette « dromosphère » selon certain.
La ville du futur sera verte
G-Trash est un projet d’interface utilisateur aidant à mieux trier ses déchets sans passer par le système des trois poubelles actuelles mais par un vide-ordures basé sur des matériaux d’isolation phonique et un robot de nettoyage pour le conduit. WaterWatch a été plébiscité par son jury avec son ébauche de supervision de la consommation d’eau via l’installation d’un objet connecté sur les différents appareils de la maison, ce qui donne à voir un état des lieux en temps réel de la consommation de toutes les sources de consommation hydraulique. L’école est en train de mettre en place un partenariat avec une entreprise de la région.
Le futur, c’est l’avenir
Le futur, c’est l’aussi l’avenir des tout petits : Les Petits Dentistes est une application très ludique basée sur une brosse à dents connectée ayant pour but d’encourager les enfants à se brosser les dents. AsthmaSignal est un ensemble d’objets connectés (bracelet / accessoire) couplé à une appli mobile afin d’indiquer à l’enfant asthmatique qu’il s’éloigne trop de son tube de ventoline. Lors d’une crise d’asthme, AsthmaSignal lance l’alerte et sonne. La maquette est quasi opérationnelle, les étudiants porteurs du projet vont continuer à la développer de même hors la Piscine Moonshot.