Jouer dans les rêves d’un enfant
Avant la Global Game Jam, revenons sur le déroulé d’un hackathon à l’intention de ceux qui n’ont jamais participé à ce type de « compétition ». Cet hackathon était le « Game Challenge », qui s’est tenu en novembre dernier dans le cadre de « Montpellier in Game ».
Dreamcatcher, deuxième sur le fil
Damien Blanc, Jean Boulot et Gary Garcia, tous trois promo 2017 à Toulouse y ont tutoyé la première place avec le projet DreamCatcher. Ils ont bien l’intention de revenir sur ce premier jet pour le perfectionner.
Un jeu vidéo en 60 heures chrono
C’est Damien qui nous dit tout : « Jean nous a signalé l’existence de l’évènement, pour que nous y allions tous les trois. Nous partons ensemble sur un Epitech Innovative Project de jeux vidéo, c’était une occasion de s’entrainer à en faire. Une occasion aussi pour avoir des contacts avec des graphistes, des sound et des game designers. »
Le top départ
« Les organisateurs ont ensuite dévoilé le thème du challenge avec une vidéo de 30 secondes sur laquelle on voyait un œil en gros plan avec en reflet des gerbes de flamme ainsi que des lumières. Puis les organisateurs ont formé des équipes au hasard, avec en moyenne 3 développeurs, 3 graphistes, 2 game designers et un sound designer, ce qui était notre cas ».
Contraintes et créativité
« Ce qui a orienté le jeu vers cette idée, ce sont les 5 contraintes qu’on a piochées. Il y avait en effet des cartes contenant des contraintes, au niveau technologie, gameplay et expérience de jeu. La répartition des points se faisait en fonction de la difficulté de celles-ci ainsi que de l’appréciation du jury. Si on n’arrivait pas à remplir une contrainte, on perdait les points associés. »
Le défi technique
« Nous avons choisi une carte techno difficile, et nous sommes tombés sur « utiliser un micro comme input » De plus, tout le jeu doit être vu depuis une caméra fixe. On a donc utilisé un « trick » ayant un rapport avec le thème pour avoir plusieurs niveaux. »
L’histoire
« Sur le menu d’accueil, on voit un enfant dans son lit, avec un monstre caché en dessous et le DreamCatcher accroché sur son mur au-dessus. Le jeu se passe dans les rêves de cet enfant, que l’on doit accompagner, et qu’on entend sursauter par exemple quand on meurt, ou soupirer de soulagement quand on passe un niveau. »
Le temps c’est de l’urgent
« Pour arriver au résultat qu’on a présenté, il nous a fallu un peu moins de 60 heures – sachant qu’on a quand même un peu dormi sur la période… On avait 48h pour passer une première phase de sélection, pour laquelle on avait déjà quelque chose de très solide, avec le tutoriel ainsi que deux niveaux, il y avait juste quelques bugs à corriger. On a eu le temps de finaliser le troisième niveau et de corriger tous les bugs avant de passer devant le jury. »
Médaille d’argent
« Le premier prix nous est passé vraiment sous le nez puisqu’on avait autant de point que les premiers. C’est un vote du jury sur la préférence de chacun qui les a faits passer devant nous. Il me semble que cela s’est joué à du 3 contre 2. »
On va évidemment retrouver Damien, Jean et Gary à la Global Game Jam organisée à Epitech à Toulouse, on a comme l’impression qu’ils auront « la gnaque »…