Des Grands Projets e-artsup avec des Epitech à la Maker Faire Nantes
Les Grands Projets d’e-artsup, les travaux de fin d’études des cinquième année de l’école de la passion créative, se sont ouverts au public jeudi 30 juin dernier sur le Campus numérique et créatif Paris – Centre du Groupe IONIS. Ce jeudi – le lendemain étant réservé à un jury composé de professionnel – chaque visiteur pouvait voter pour le projet qui lui plaisait le plus afin de désigner le prix du public. On y a revu jeudi Capucine Théry et Manon Lapert. Leurs projets Evidence et Moug, développés en collaboration avec des étudiants d’Epitech, ont eux gagné le droit de venir à la Maker Faire Nantes qui s’ouvre ce week-end.
Le soulagement du Jour J
Pour Manon, « mon miroir connecté, alias Evidence est enfin fini et ça fait du bien qu’il le soit, d’avoir un véritable prototype qui marche bien et qui fait tout ce que je veux désormais (sourires)… ». Capucine partage le même sentiment : « on peut tester le jeu, je peux diriger le temps du jeu et les indications directement du jeu sur la borne et avoir le comptage des points aussi, ce qui est plutôt pas mal pour 3 mois de temps passés dessus… ».
Pas facile tous les jours
« Avec Loïc (Juillet, Epitech promo 2016) ajoute Capucine, on a travaillé sur du NodeMCU donc le langage Lua, un langage qu’il ne connaissait pas et qu’il aurait aimé ne pas connaître, je pense (sourires) ».
Changements sur Moug
« Moug, Capucine poursuit, ne lance plus une chasse aux papillons mais aux « tipioux », de petites créatures imaginaires qui volent. Quand ils entendent « papillons », les petits garçons pensent tout de suite à « jeux de filles » et ne veulent pas y jouer du tout. Si on parle de « tipioux », petits monstres, créatures, ça plaît autant aux garçons qu’aux filles. L’âge cible, ce sont en effet les 6 – 10 ans, donc la primaire ».
Pousser plus loin des projets
« Avant de présenter Moug à des écoles, j’aimerais pousser le projet le plus loin possible, peut-être en trouvant des investisseurs aussi avant, en tout cas des entreprises qui pourraient le développer de façon plus « industrielle » ». Idem pour Manon : « je vais essayer de rentrer dans un incubateur pour pouvoir amener ce projet plus loin, soit en mode start-up, en tout cas un vrai projet que je pourrais vendre en faisant de la prestation par exemple. Startup42 serait intéressé ». Toutes les deux vont également présenter leurs projets respectifs à la Maker Faire Nantes qui s’ouvre ce vendredi 8 juillet 2016.
Un bon endroit pour des rencontres
Manon est un bon exemple de l’utilité de sortir son projet pédagogique de son cadre, « en fait j’ai rencontré un ergo(nome) à la Maker Faire Paris 2016, il a vu Evidence et il est revenu exprès nous voir sur le campus. Du coup maintenant il connaît bien le projet et il va essayer de faire évoluer tout ça ».
Maker Faire Nantes, un grand moment en perspective
Manon et Capucine ont de la chance, la Maker Faire Nantes promet d’être un grand moment dans la jeune histoire des Maker Faire françaises. Celle-ci prend place aux Machines de l’île et s’élargit avec l’Art of Faire et le Nantes Maker Campus.
Art of Faire
L’Art of Faire est organisée en collaboration entre Nantes Maker Campus et Maker Faire Nantes, cette journée de conférences de ce jeudi 7 juillet ouvre ce long week-end. Son programme est plus qu’alléchant, on citera seulement Dale Dougherty et Sherry Huss, fondateurs de Make: le magazine et Maker Faire ; Marian Goodell, fondatrice, membre du board et CEO du Burning Man Project. En parlant du Burning Man, Kyrsten Mate et Jon Sarriugarte, les concepteurs des fameux Serpent Twins en seront aussi, en compagnie du collectif Empire of Dirt.
Gros week-end
Cette Art of Faire constitue une très bonne mise en bouche avant l’ouverture de la Maker Faire Nantes en tant que telle. Tout le programme de la « MakerFaireNTE » dont une nocturne samedi qui promet, se retrouve sur le site makerfairenantes.com.