Maker Faire Paris great again
Ce n’est pas la première fois que La Maker Faire Paris change de lieu, la toute première édition avait eu lieu au 104 avant de migrer au parc des expositions de la porte de Versailles où se tient VivaTechnology 2017 en ce moment même. On serait presque tenté de dire que la Cité des sciences et de l’industrie est l’endroit idoine. Bien des makers de France et de Navarre, les « bricodeurs » pas du tout du dimanche et nos étudiants évidemment étaient en tout cas présents ce week-end dernier, comme tous les ans.
e-artsup aussi
On avait laissé les étudiants de l’école et ceux d’e-artsup travailler à parfaire leurs projets développés au sein du Hub Innovation d’Epitech. On les a donc retrouvés au deuxième étage de la Maker Faire Paris 2017, notamment Leslie Moinet qui a travaillé entre autres sur le « quadrapod comme on l’appelle maintenant. On s’est rendu compte que ses pieds étaient tellement pointus que cette « araignée » s’accrochait partout et qu’elle avait du mal à remettre ses pattes vers l’intérieur. Du coup, on a redessiné ses pattes, plus arrondies, en reprenant le même plexi(glas), redécoupées au laser puis collées ».
L’aide du Techshop
« On a fait la découpe laser au Techshop de Leroy Merlin à Ivry, ils m’ont d’ailleurs très bien conseillée et aidé sur tout ; ils nous ont laissé des créneaux exprès pour qu’on soit prêt pour la Maker Faire. Aujourd’hui, elle a de nouvelles pattes et ça l’aide vraiment à marcher. Là elle a 3 cm au sol, avant c’étaient 3 mm… ».
Cinématique inverse
Florian Bacho (promo 2021) qui nous a déjà expliqué le projet versant technique était de son côté ravi d’être là aussi puisque « j’ai pu parler avec pas mal de gens ici qui ont déjà fait des hexapods et des quadrapods. Ils m’ont donné pas mal de petits conseils très intelligents pour améliorer mon code et ma recherche sur ce Machine Learning… Je suis en train d’appliquer ça. Ils m’ont conseillé de travailler non pas sur le réseau de neurones mais sur des animations, sur la recherche d’animations plutôt, ce qu’on appelle la cinématique inverse (…). Pour résumer, ça fait moins de temps de recherche, moins de valeurs à trouver ».
Borne d’arcade
Stéphane Etienne d’e-artsup était présent aussi, pour finir d’installer la borne d’arcade dont l’idée vient encore et toujours de cette Piscine Unity : « moi je m’occupe du code de la borne d’arcade, de toute la partie hardware, toute la partie informatique fonctionne, sur un système Ubuntu standard. Là, on est en train de la monter les plaques de plexi pour avoir un vrai boïtier de borne d’arcade, installer les boutons tout ça. On le fait en live avant les gens, pour leur montrer les étapes de fabrication.
De l’écran à la vraie vie
« C’est ma première Maker Faire, confirme Florian et je suis plutôt assez content d’être là… Ça faisait longtemps que je voulais venir ici, je regardais depuis longtemps les vidéos d’Experimentboy qui est juste là-bas d’ailleurs ». Il n’y avait pas que Florian à être content d’être à cette Maker Faire Paris 2017, Leslie aussi : « c’est top, c’est un super événement ».
Télémédecine
Hugo Laroche (promo 2020) était lui là pour présenter 2 autres projets Hub : « l’ECG, l’électrocardiogramme qu’on va développer ici à la Maker Faire – en gros il s’agit d’avoir un électrocardiogramme accessible de chez soi, dans l’idée de développer la télémédecine et pouvoir faire des examens médicaux de chez soi sans avoir à se déplacer à l’hôpital. Le deuxième projet, c’est un spiromètre dans lequel on souffle et qu’on utilise en particulier après une greffe des poumons, pour contrôler l’état de la greffe. Il y a des personnes qui sont obligées de faire 200, 300 kms juste pour souffler dans un appareil et avoir une petite courbe alors qu’on pourrait très bien le faire de chez soi… ».
La mallette cybersécu
On a revu de même Lucas Santoni et Sylvain Lefèvre (tous deux promo 2021) qui développent eux « KGB », la mallette à concours cybersécurité. « L’objectif du projet, détaile Lucas, c’est d’avoir un support physique, une mallette, que l’on pilote via une interface web sur laquelle on injecte des épreuves de sécurité, ce qui fait qu’il est très facile de renouveler le contenu de la mallette , de rajouter de nouveaux challenges. Aujourd’hui, pour la Maker Faire, on a l’interface qui parle bien avec la mallette, sur une base JSON. On peut charger des challenges sans souci. Si une personne vient avec son laptop, il peut y jouer ».
CTF
« Via l’interface web, on se met un objectif de durée, par ex 10 mn, pour résoudre toutes les épreuves. Si on y arrive, le code pour ouvrir la mallette apparaît et on récupère le contenu à l’intérieur. C’est un CTF, un CTF personnalisable et dans une mallette, si je devais résumer. On vient de la présenter à Bouygues il y a une dizaine de jours, apparemment ils ont bien aimé… ».
La collab’ avec e-artsup
« Mickaël Rajaonary, Lucie Chauffoure et Marie Augustine aussi ont travaillé avec nous : ils ont pensé à 2 choses. La première, c’est de faire un scénario, parce qu’ils pensent que si l’on se sert de KGB comme d’un outil pédagogique pour apprendre la cybersécu, ce serait mieux, plus fun qu’il y ait une histoire, un scénario. La deuxième et ils y sont encore, c’est une refonte complète de la mallette, leur idée est de partir sur une mallette complètement modulable et modulaire, avec plein de petits modules qu’on assemble ».
La journée des enfants
Pour l’anecdote, Lucas a bien noté qu’« à la journée enfants hier (vendredi 9), ce qui est marrant, c’est que la première chose à laquelle ils ont tous pensé en premier, c’est à Watch Dogs, le jeu vidéo… ».
Numériser un espace de co-working
Félix Ganz (promo 2020) était là aussi, il travaille lui sur un projet de gestion numérique d’un espace de co-working, tel que le Hub par exemple mais pas seulement. Reconnaissance d’image, cartes NFC etc., il s’agit de se simplifier la vie au sein d’un espace de la sorte de même que la gestion du matériel, et les projets qui s’y développent. On y revient très bientôt quand il sera installé justement dans le contexte prévu : le Hub Innovation.