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15.05.14

Le drone et les abeilles

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On connaît de mieux en mieux l’enjeu des dangers qui planent sur les différentes espèces d’abeilles. La disparition accélérée de colonies d’abeilles devient un sujet de préoccupation globale. L’activité de pollinisation de ces insectes est en effet essentielle pour préserver la biodiversité. Selon une étude du CNRS et de l’INRA, 35% de la production mondiale de nourriture est directement dépendante de l’activité de ces insectes…

Développer le développement durable

Attirés par ces problématiques, quatre étudiants promo 2016 d’Epitech Bordeaux (Max Chrétien, Charles-Edouard Vanet, Xavier Hermouet-Alunda, Pierre Quesnel) ont, dans le cadre de leur projet libre de troisième année, proposé une solution technologique : un Drone d’Assistance à l’Apiculture (DAA).
Invités à rejoindre le réseau aquitain focalisé sur cette question, Max, Charles-Edouard, Xavier et Pierre ont intégré OpenBeeLab et baptisé leur projet OpenBeeHive.

OpenBeeHive, kesako ?

OpenBeeHive est une solution open-source qui collecte en temps réel  les données de tous les apiculteurs intégrés au projet, six à ce jour. Le drone assure une surveillance complète d’une ruche, il est capable de détecter les variations de température, de bruit, d’humidité et de pression pour déceler les perturbations dangereuses pour la vie d’une colonie. Il se configure via une interface web. En cas d’alerte, le drone prévient l’apiculteur.

Science & Art

Ces enjeux autour de la pollinisation et de la vie de ces petites bêtes ne font pas qu’inquiéter les scientifiques. Artiste et apiculteur, membre du réseau OpenBee, Pierre Grangé-Praderas se passionne pour ce problème. Evangélisant sur le sujet, il a converti le musée d’art contemporain de Bordeaux (le CAPC) qui a ouvert son toit pour y installer deux ruches.

Un réseau européen

Un autre rucher OpenBee a été placé à Barcelone. De l’Espagne à la Finlande, les collaborateurs s’agrègent au réseau si bien que le projet européen Socientize a décidé de financer OpenBeeLab. Car tout cela coûte cher : l’installation des ruches au CAPC, où l’on pourra par ailleurs data-visualiser la surveillance effectuée par le drone, a coûté 15000 €.
Beaucoup moins cher que ce que couterait l’extinction totale des abeilles.

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