International : l’avis d’un parent
El-Hadi Guenane est le père de Yanis (promotion 2011), qui s’est envolé pour l’université d’Ahlia au Bahreïn en début d’année. Après avoir recueilli les impressions de son fils, il apporte sa vision des études internationales à l’EPITECH.
Aviez-vous des inquiétudes avant le départ de Yanis pour l’université d’Ahlia, au Bahreïn ?
Il y avait un défi à relever, un défi multiple. Quand Yanis est venu nous faire part de son projet, je n’étais pas tout à fait d’accord au début. Cette aventure va durer un an. Si l’année est ratée, il faut replonger : j’étais inquiet. Yanis m’a convaincu. J’ai imposé une seule condition : ne pas payer plus que la scolarité EPITECH en France, déjà versée. Ici, il est logé et nourri. J’ai voulu lui inculquer une notion d’autonomie.
Comment s’est-il débrouillé ?
Depuis que Yanis est parti, il ne vit que de ses propres économies, grâce à un travail qu’il a décroché sur place. Pour moi, c’est une réussite de plus. Il était déjà payé en tant que stagiaire, il a travaillé à l’école, il a donné des cours de mathématique à des lycéens… Il a travaillé d’arrache-pied pour se faire un petit capital, qu’il a très bien su gérer. Yanis était prêt, il fallait qu’il passe à l’action. Il a atteint les objectifs que je m’étais fixé dans ma tête par rapport à son autonomie. Sur place au Bahreïn, il travaille pour alimenter son compte et pouvoir vivre. Cela ne l’a pas empêché tout de même de venir nous voir, de prendre une semaine de vacances en Espagne, et d’aller à la fin du mois visiter Dubaï !
Que pensez-vous de cette ouverture à l’international dans le cursus de l’EPITECH ?
L’expérience internationale est fantastique. Yanis s’est créé un réseau, avec qui il est déjà parti à Chicago et travaille en groupe. Ce sont des liens d’amitié très forts, et qui plus tard, seront des relations professionnelles importantes. Je ne peux qu’encourager l’aventure et la vie en collectivité, c’est quelque chose qui fait partie de moi : Yanis a pris l’avion la première fois à six mois. Actuellement, il voyage, il étudie, il travaille, et il fait même une activité culturelle à l’université d’Ahlia : il apprend la salsa ! Les voyages forment et ouvrent l’esprit à d’autres cultures et d’autres personnes. C’est un défi qu’il faut relever. Et une fois sur place, on peut profiter des valeurs de différents pays, des compétences des uns et des autres… De tout !
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