Expatrié en Thaïlande en cinquième année
Thomas Joulin (Epitech 11) effectue son stage de dernière année à l’étranger. Il a choisi la Thaïlande et la ville de Bangkok pour sa dernière étape d’intégration professionnelle.
En quoi consiste le poste que tu occupes ?
Je suis chef de projet chez ThaiHosting. On peut la comparer à OVH en France. En plus de l’hébergement de serveurs, elle propose des sites web, du web marketing, du contenu… Beaucoup de clients leur demandent des conseils à propos du développement sur terminaux mobiles. Plus précisément, l’iPhone est en plein boom en Thaïlande. Sans experts locaux, j’ai été embauché pour les conseiller et les guider pour commencer à mettre des applications sur l’AppStore, montrer aux créatifs ce qu’il est possible de faire, former les développeurs et moi-même développer.
Pourquoi avoir choisi d’aller à Bangkok en cinquième année ?
Je souhaitais travailler à l’étranger mais pas en Europe : je voulais conserver un peu d’exotisme ! L’Asie m’intéressait par sa culture radicalement différente de la nôtre. J’avais également des contacts de « locaux » sur place et d’expatriés grâce à mon réseau international.
Comment s’est passée ton intégration ?
J’avais déjà visité la Thaïlande, je n’ai pas eu de surprise, et je me suis bien intégré. Les Thaïlandais sont assez timides mais très curieux. Ils veulent toujours démarrer la conversation avec un « farang » (étranger). Ce n’est pas facile tous les jours d’être le centre d’attention, mais ce n’est le cas que dans les coins où les touristes ne vont pas souvent et on finit par s’en amuser. Mon vocabulaire thaïlandais s’enrichit un peu plus chaque jour en fonction de mes besoins (donner les directions au taxi, commander un plat…).
Quelles sont tes autres expériences internationales ?
J’ai profité pendant toute ma scolarité à Epitech des possibilités de partir à l’étranger offertes par l’école et du soutien des Relations Internationales. Je suis parti en stage six mois à Chicago en première année et un an au Bahreïn en quatrième. Le statut d’expatrié nous permet de rencontrer des gens extraordinaires. J’ai ainsi été invité à une réception chez l’Ambassadeur de France au Bahreïn par exemple. De plus, ici, le niveau de vie augmente considérablement : chez moi, j’ai une piscine et une salle de sport !
Comptes-tu travailler en France ou faire carrière à l’étranger ?
Pour le moment, je souhaite rester à Bangkok, tout se passe bien. À moyen terme, j’aimerais rester à l’étranger, peut-être à Singapour. Cependant, j’ai toujours eu de très bonnes expériences professionnelles en France. Je garde contact avec mon pays natal grâce à mon statut d’auto-entrepreneur. Je n’exclue pas d’y revenir !