Epitech aime la Global Game Jam
« Transmission », tel était le mot clé et thème de cette édition 2018 de la Global Game Jam, hackathon géant qui se déploie à l’échelle mondiale, « jam » jonglant entre les fuseaux horaires pour réunir tous les amoureux, créatifs et développeurs passionnés de jeux vidéos. Du développement de jeux vidéo pour être précis, d’idées de jeux développées en 2 jours pour être exact, du vendredi soir au dimanche soir suivant. Cette année la Global Game Jam (GGJ) 2018 s’est déroulée de ce vendredi 26 à dimanche 28 janvier derniers. Comme le thème de cette année, la transmission de promos en promos Epitech du message selon lequel il est important et quasi génial d’y participer a lui aussi très bien fonctionné. Les preuves ci-dessous.
Mobilisation Epitech générale
C’est la quatrième année en effet que l’école se mobilise pour offrir à ses étudiants la possibilité de participer à ce très grand moment annuel. La participation n’a pas faibli au sein du réseau Epitech métropolitain (dans ses murs ou hors les murs). Même courbe de progression au niveau global : la GGJ 2017 avait réuni quelques 36 000 « jammeurs » pour créer pas moins de 7000 « bootstraps » de jeux vidéos tout autour du monde. Pour cette édition 2018, c’est 40 217 participants répartis sur 804 sites, pour 109 pays… Résultats de nuits blanches, de travail d’équipe et de pizzas, 31 idées de jeux ont éclos rien qu’à Paris.
Conseil à l’usage des participants futurs
Ce hackathon spécialisé réunit non seulement des développeurs mais aussi des graphistes, des designers ou tout simplement des « mordus » de jeux vidéo. Répartis en équipes se réunissant par affinités, ceux qui prennent part au défi GGJ passent un week-end intense sur leur projet. Christian Chaux, Epitech promo 2021 et encadrant de l’événement à Epitech Paris, « jammeur » endurci lui-même, donne un petit conseil propre par ailleurs à fonctionner dans tout hackathon : « le but n’est pas de viser trop haut car on n’aura jamais le temps de finir. Alors que si l’on vise plus modeste, on termine plus tôt et on peut agrémenter le projet de « features » sympa ! ».
Learning by doing
Tout à fait en accord avec la pédagogie d’Epitech – apprendre en faisant des projets sur un temps imparti -, la GGJ réunit des passionnés qui n’hésitent pas à abandonner sommeil et loisirs pour 2 jours, pour mieux en partir avec une expérience de plus. Comme pour Cédric Cescutti (promo 2021), qui faisait ce weekend sa première « jam » : « Avant, je n’osais pas trop la faire car j’étais seul. Mais cette année, j’ai des potes ! On fait ça pour le fun, gagner n’est pas important, c’est l’expérience qui compte. Ce qui est cool avec cet « event », c’est qu’on a des contraintes de temps, cela nous force à nous concentrer et nous investir (…) J’avais coché dans mon agenda ce week-end pour la GGJ depuis super longtemps, je me suis même mis à bosser sur Unity 3D en amont. Il faut se faire un emploi du temps sur 2 jours, tu ne peux pas faire ça à la volée sinon, à la fin de la GGJ, tu as des rendus bâclés ».
Rencontrer d’autres compétences
C’était la deuxième GGJ pour Christian de son côté. Habitué des jams en particulier et des hackathons en général, il confie : « ce que j’aime dans le concept, c’est d’avoir un temps réduit pour concevoir un jeu vidéo avec une équipe. Comme il y a pas mal d’externes présents, dont des graphistes ou designers, c’est une très bonne occasion pour « réseauter » aussi. Là, on bosse sur Unity… J’ai aussi appris que le Hub Innovation de l’école va sûrement organiser des piscines Unity pour les étudiants motivés, ce qui est très, très bien de mon point de vue ».
2 hackathons en une semaine
« D’ailleurs hier, j’étais à Enghien-les-Bains pour un hackathon dont le but était de créer une course de drones en VR. Après, de véritables pilotes de drones devaient tester le produit… En bref, les hackathons, c’est vraiment une ouverture sur l’extérieur où l’on apprend plein de choses concrètes ». Pour en rester à la GGJ à Epitech Paris, cette édition 2018 a accueilli 112 personnes, pour 19 jeux publiés.
La Global Game Jam 2018 à Epitech Bordeaux
Dans les locaux de notre école bordelaise, le GGJ 2018 a réuni elle 133 participants au total, dont 42 étudiants Epitech ravis de pouvoir constituer des équipes inter-disciplinaires notamment avec leurs camarades d’e-artsup versés game design. D’après les organisateurs locaux, dont l’association Flat 226 dédiée au développement du jeu vidéo, « le thème de la transmission a beaucoup inspiré les participants. Transmission pour pouvoir évoluer dans le jeu, pour gagner des niveaux et des points, pour communiquer en réseau.. Bref très intéressant ! De 14 ans à 40 ans, la global game jam bordelaise a tenue ses promesses pour les fans de jeux vidéos ! ».
À Epitech Lille
Une forte affluence de jammeurs dans le chef-lieu des Hauts-de-France puisqu’ils étaient 117 à jouer le jeu à Epitech Lille, pour en créer 23 maquettes.
À Epitech Marseille
Dans notre école de la cité phocéenne, ils étaient 46 à participer à l’aventure pour finir par présenter 5 jeux.
Sur le campus Ionis Education Group de Montpellier
98 jammeurs étaient ici présents, ils ont développé et designé 18 jeux.
À Epitech Nantes
À Nantes aussi, les inscriptions étaient complètes avec 130 participants, dont 40 étudiants Epitech, qui ont fini par proposer ce dimanche 28, en début de soirée, 24 jeux vidéos.
À Epitech Nice
7 jeux vidéos ont été conçus dans les locaux de l’école à Nice par 24 jammeurs motivés !
À Epitech Toulouse
À Toulouse aussi, les jammeurs se sont activés : 130 participants pour un total de 19 jeux comptabilisés. L’équipe d’Epitech Toulouse tient à souligner la très forte implication du Focus Group « Game » (du Hub Innovation) dans l’organisation et l’animation de ce week-end. « Tous les participants étaient ravis ! ». Comme partout en France.