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10.02.17

L’Epitech Winter Boot Camp 2017

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Vendredi dernier, ce 3 février, la deuxième édition de l’Epitech Winter Boot Camp prenait fin. Le premier avait accueilli des étudiants japonais, de la Ritsumeikan University, et russes (Saint-Petersburg University of Telecommunications). Cette année ils étaient 10 étudiants coréens venant de l’une des universités partenaires de l’école, Keimyung University (KMU) ainsi que Luis Alberto Chavez Gallardo arrivant lui depuis Lima, de la Pontificia Universidad Católica del Perú. Il faut avouer que le thème de ce winter camp avait de quoi attirer, puisqu’il était orienté autour de l’IoT.

Project-based learning

Comme souvent, le contact avec la méthode projet chère à Epitech a d’abord bousculé les élèves pour mieux la leur faire aimer, la preuve avec les projets présentés à la fin de ces 2 semaines de camp. Mais nous allons trop vite.

Soft Skills

Travailler en groupe sur des problèmes et même des langages de programmation inconnus décontenance d’abord mais avec cette méthode active / inductive, ce que les Anglo-Saxons appellent l’« empowerment » est patent. Cette confiance en soi gagnée en moins de 15 jours est tangible : il suffit de voir la différence entre le premier jour d’un camp, d’hiver ou d’été, quand l’équipe des Relations Internationales présente le programme et le dernier jour, celui de la présentation des projets. Un peu comme le jour et la nuit…

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Hard skills

Cette année les étudiants du Winter Boot Camp IoT ont donc travaillé et appris les bases pour pouvoir « jouer » avec un Raspberry Pi ou un Arduino – en s’initiant soi-même au langage Python, comment utiliser des modules bluetooth et wifi, l’impression 3D et des rudiments de l’électronique (câblage et soudure). Hors Luis, aucun des étudiants n’avait utilisé une de ces technologies ou langages auparavant.

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Des pauses plaisir

Ces étudiants ne sont pas venus à Paris pour passer tout leur temps devant un écran non plus. Ils ont aussi visité, accompagnés, Paris et sa Tour Eiffel de même que Disneyland, entre autres, sans oublier une soirée dans un bar à vins bien connu du haut Marais, avec modération bien entendu.

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Prototypes

Ces 2 semaines de Winter Bootcamp se concrétise toujours par une présentation des projets conçus par les étudiants. Il y en avait 6 cette année, résumons-les :

  • une appli qui autorise, via la reconnaissance du téléphone, d’ouvrir la porte de son foyer sans ses clés, en passant par un Raspberry Pi,
  • le deuxième projet a montré un système Arduino et capteurs de distance ainsi qu’une LED pour créer un système de freinage automatique en cas de risque d’accident automobile,
  • le troisième consistait à faire jouer de la musique à son ordinateur par exemple, par l’intermédiaire d’un capteur, en approchant sa main de l’objet connecté,
  • le quatrième était « Chicken in Paris », un jeu vidéo ou l’on presse son capteur pour protéger son poussin d’un chat. Si l’on gagne, le poussin devient poulet puis coq,
  • le cinquième tenait à participer à la relancer le jeu vidéo Flash classique mais dans un environnement 3D, avec un Arduino,
  • Le dernier projet est l’œuvre de Wonjae Jung et Damha Kim et c’est certainement le projet qui a remporté le plus de sourires. Dénommé « Watchman », il s’agit d’appuyer sur les touches d’une sorte de « clavier » fait en impression 3D au rythme des formes façon Tetris qui viennent se cogner sur les blocs de bas d’écran, les « miroirs » des touches clavier. Si on arrive à suivre le rythme, on entend la petite musique…

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Amitié intercontinentale

Ce principe n’est pas sans rappeler ce jeu vu au Hub Innovation de l’école, Jubeat. Rien d’étonnant parce qu’en réalité, Damha connaît un des étudiants d’Epitech à l’origine de Jubeat, Jérémy Dubuc (promo 2015) : « il était dans ma classe il y a 2 ans quand il était venu faire sa quatrième année à l’international à l’université de Keimyung… ». Le monde est petit. Tout le monde est finalement parti de Paris avec son certificat validant l’adoption de la méthode Epitech, dans la joie et la bonne humeur .

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