So cool summer school
Vendredi 17 juillet s’est achevé l’Epitech Bootstrap Summer, le « camp d’été » de l’école intégré au programme Summer Schools du Groupe IONIS. À partir du 29 juin, ces 3 semaines ont plongé les élèves dans la célèbre méthode projets de l’école, ses mini Piscines C en première semaine et C++ en deuxième, puis l’élaboration dans la dernière ligne droite d’un bootstrap par chaque participant présenté la veille du départ.
Un réseau international
Ksenia Andreeva, Head of International Education, tient à souligner que ce programme d’été, « organisé pour la première fois à l’attention des 10 étudiants internationaux venus de 6 universités partenaires d’Angleterre, d’Irlande, du Bahrein, de la Russie, des États-Unis et de Thailande » a été conçu pour joindre aussi l’utile à l’agréable. Comme le dit Victor Boudon, assistant C++, « cet Epitech Bootstrap Summer a été une belle opportunité pour les étudiants internationaux de découvrir et la France et surtout, les joies du code. »
Du code, des loisirs et des start-up
« Les étudiants ont ainsi pu découvrir la méthode Epitech mais aussi, poursuit Ksenia Andreeva, s’initier à la langue française, visiter le château de Versailles, se rendre à l’Aquaboulevard pour se détendre ou faire un tour sur la Seine en bateaux mouches… Concernant l’acculturation à l’entrepreneuriat innovant qui fait partie de l’ADN de l’école, nous leur avons fait visiter quelques incubateurs et accélérateurs de start-up tels TheFamily et Le Village. »
Le point de vue d’un participant
Juste avant de rejoindre Roissy pour revenir chez lui en Angleterrre, Rebel Bayisa, étudiant à l’université de Kent, a eu le temps de se confier : « ce Bootstrap Summer était très intéressant et a représenté un beau défi pour moi par exemple qui n’avais jamais fait de C ni de C++ auparavant… On nous a demandés des choses très simples si l’on est d’un niveau confirmé, mais pas simple à coder quand on n’y connaît rien. Nous avons dû tout faire par nous-mêmes, c’était cool. »
La semaine créative
Après l’initiation à ces langages de bas niveau, cet Epitech Bootstrap Camp 2015 s’est donc achevé avec la programmation par chaque participant de son propre bootstrap. Le tout en seulement trois jours, avec le soutien du Hub Innovation. Pour Pierre-Jean Léger, Head of Operational Excellence, « nous avons pu apprécier la diversité des projets présentés et leur pertinence technique, tout en constatant que les étudiants avaient réussi à mettre en œuvre des technologies et des outils qu’ils ne connaissaient tout simplement pas quelques jours avant ! ».
Harmonii
Prenons le projet de Rebel. Son concept de départ était d’après lui « tout simple : faire une app qui permette d’écouter le même morceau de musique à plusieurs même si l’on se trouve à des milliers de kms chacun. Son nom : Harmonii. »
Un vrai projet
« Je vais continuer à travailler Harmonii une fois revenu de chez moi – je vais quand même prendre une semaine de vacances parce qu’à peine après avoir fini mon année à l’université de Kent, je suis venu ici… L’idée finale, c’est de travailler sur les API de Spotify ou Deezer, qu’on puisse choisir à plusieurs les morceaux à écouter, qu’on puisse aussi faire « pause » de façon synchronisée, ou « rewind » ou « forward ». Je parle de Spotify ou Deezer en particulier parce que pour moi, leur interface est parfaite : juste des morceaux à activer en faisant « play », c’est exactement ce que je cherchais à faire quand j’ai décidé de lancer cette app. »
Pour le fun et plus si affinités
« Je sais que je ne suis pas le seul sur cette idée, que ça existe déjà même à peu près avec plug.dj, Google Hangouts le ou l’a fait avec des videos Youtube mais ce que je cherche, moi, c’est une nouvelle expérience d’écoute musicale. Non pas partager de la musique ou des vidéos musicales, juste écouter ensemble (et les commenter éventuellement, on peut penser à une chat room, une section commentaires etc.). C’est peut-être une idée un peu idiote mais intéressante je trouve, que je veux simplement concrétiser ». On espère l’utiliser un jour cet hiver, cela nous rappellera l’été caniculaire de juillet 2015.