Rathaxes : le roi des drivers
Une nouvelle équipe a décidé de reprendre l’Epitech Innovative Project (EIP) de la promotion 2009 Rathaxes et d’en faire son projet de fin d’études.
Rathaxes est un langage qui permet de générer des pilotes de périphériques ou de drivers pour de nombreux systèmes d’exploitation (OpenBSD, Linux et Windows). Cet Epitech Innovative Project (EIP) de la promotion 2009 est repris par une équipe de la promotion 2012. Il s’agit pour eux de refondre le système de Rathaxes pour permettre la création de pilotes pour les périphériques asynchrone. Le projet est supervisé par Lionel Auroux, responsable du Laboratoire Systèmes et Sécurité d’Epitech (LSE). Thomas Luquet, promotion 2012, fait partie de la « nouvelle génération » à travailler sur le projet.
Quelle est l’origine de Rathaxes ?
Lionel Auroux : Au LSE, on développe beaucoup de petits systèmes d’exploitation spécifiques dans nos recherches. Il s’agit dans notre jargon de noyaux ou kernels : la partie centrale d’un système d’exploitation. De tels programmes sont peu exploitables sans drivers. Le problème récurrent est le développement de ces pilotes. Cette tâche redondante et vitale nécessitait une solution universelle. Dans le monde de la recherche, quelques projets essayant de résoudre ce problème avaient été tentés sans succès. Rathaxes est une approche nouvelle, innovante et globale par rapport à ses précurseurs.
Comment s’est déroulée l’arrivée au sein du LSE d’une nouvelle équipe Rathaxes ?
Thomas Luquet : Je suis le seul membre de l’équipe à ne pas être du LSE. J’ai eu un peu de mal à m’habituer à la technicité du laboratoire les premiers jours. J’ai rapidement été intégré grâce à mes compétences relationnelles. De plus, en tant que responsable de l’organisation, je développe la communication interne et externe du projet. Nous avons un certain nombre d’événements à préparer et des contributeurs à gérer, notamment en Belgique.
Lionel, que t’as déjà apporté ce projet ?
Lionel : Piloter une première équipe de 11 personnes (Rathaxes promotion 2009) ne fut pas facile, mais très enrichissant. Entre le début de l’EIP et sa fin, ma vision du projet a beaucoup évolué grâce aux échanges de point de vue, aux confrontations et aux apports des étudiants de la première équipe. Cela m’a permis de conforter ma vision du management à Epitech. Bien que responsable d’un groupe, il faut être plus un animateur/motivateur qu’un directeur hiérarchique. On est toujours surpris du résultat !
Rathaxes va-t-il participer à des conférences officielles ?
Thomas : Nous serons sûrement présents aux Rencontres Mondiales du Logiciel Libre (RMLL) à Strasbourg en juillet 2011.
Lionel : Et si tout se passe bien, nous irons aux T-DOSE en novembre 2011. Il s’agit d’une rencontre européenne d’experts en systèmes à l’université d’Eindhoven aux Pays-Bas.
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