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16.03.16

Digitale Alternance 2016, le challenge étudiant pour révolutionner l’agriculture

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Digitale Alternance 2016, la deuxième édition de ce challenge organisé par Solocal Group en partenariat avec Epitech et AgroCampus Ouest, a commencé lundi 7 mars pour se terminer le lendemain, mardi 8. Une soixantaine d’étudiants des 2 écoles se sont réunis en équipes de 4. Deux fois deux étudiants de chaque école pour réfléchir comme le dit Fabrice Hesling, directeur pédagogique régional d’Epitech Rennes sur « l’agronomie 2.0 : de quoi sera faite l’agriculture demain avec les moyens qui se dessinent aujourd’hui en rendant les choses plus efficaces et rentables ? ». Une question, beaucoup de réponses et tout autant de motivation.

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Pitch et re-pitch

14 groupes projets se sont en effet lancés dans la course, tous ont pitché pendant la première phase de sélection dans l’espoir d’accéder à la finale. 5 projets ont été retenus pour re-pitcher devant un jury et un parterre réunissant une bonne partie de l’écosystème local. Représentants d’acteurs privés comme publics, de Rennes Atalante à la French Tech Rennes St Malo en passant par les Jeunes Agriculteurs d’Ille et Vilaine et sa chambre d’agriculture représentée par sa directrice adjointe, sans oublier Arnaud Legrand le CEO et fondateur de la jeune pousse qui monte, Energiency, qui a parlé de son expérience, très instructive, en introduction de cette finale – tout le monde était toute ouïe.

Allô actu

Comme l’a dit Catherine Dupont de la chambre locale d’agriculture, « l’économie agricole est une économie vivante qui sera dynamisée par le numérique ». Les étudiants ne l’ont pas faite mentir. Ils ont imaginé des solutions innovantes notamment sur la vente directe du producteur au consommateur et sans intermédiaire des produits agricoles via des applis mobiles, mais pas seulement.

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La ville verte

Ainsi du projet Pot’Agglo qui a fait partie des 5 finalistes. Ce projet vise à végétaliser la ville qui, en se basant sur des chiffres bien réels, pense pouvoir nourrir près de 40 % d’une agglomération comme Rennes via la création d’écosystèmes intelligents.

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Aquerra

Le groupe portant le projet Aquerra a lui imaginé un drone avec logiciel intégré. Celui-ci est relié à un système d’irrigation, ce qui ouvre la possibilité d’une automatisation de l’exploitation et délivre alors son exploitant de corvées devenues inutiles. Ce gain de temps lui permet de se pencher plus sur les données offertes par Aquerra, comme connaître plus vite la naissance ou le développement de maladies, par exemple. Amélie Dolfi et Aline Brossin d’AgrosCampus Ouest, Vincent Offredo et Charles-Antoine Attia – tous deux Epitech promo 2019 – ont terminé troisièmes de ce challenge Digitale Alternance 2016.

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Pan

Les deuxièmes sont le groupe nommé Pan par ses initiateurs – Robin Lebout et Lucas Languedoc, deux promo 2019 en compagnie d’Aurel Gallois et Oscar Mallet de l’école d’agronomie. Pan consiste à installer un système de panneaux solaires reliés à des cartes Arduino, pour mesurer la biomasse et la ration animale. L’idée de Pan est d’offrir aux agriculteurs l’outil qui leur donne toutes les informations nécessaires pour moduler leurs dépenses alimentaires et lutter contre la gaspillage – les membres du réseau Pan se vendant leurs surplus nutritionnels. En d’autres termes, Pan optimise l’alimentation animale de demain.

Une équipe soudée

Cause ou effet de l’intérêt du projet, Lucas a en tout cas senti « une énorme cohésion de groupe, du coup on s’est tous transmis les informations, c’était très bénéfique ». Aurel confirme, « dès le début du projet, on a senti nos camarades d’Epitech emballés par l’idée qu’on avait au début avec Oscar. Le projet a beaucoup évolué en 48 heures par rapport à l’idée initiale et c’est vrai qu’au cours des questions des jurys, que ce soit pendant le premier ou le second pitch, ça leur est arrivé de répondre à des questions d’agro et nous à des questions techno, par exemple sur le boitier avec l’Arduino ».

Bonne ambiance

Robin était lui aussi ravi, « j’ai trouvé cet hackathon très instructif dès l’instant où l’on a pu partager, apprendre à connaitre ces questions d’agronomie grâce à Aurel et Oscar. C’était une bonne ambiance, une super expérience, vraiment ».

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Les premiers : La Ferme d’à côté

Les vainqueurs de ce challenge Digitale Alternance 2016 sont Clément Genot et Louis Person (deux promo 2019) avec Matthieu Haudebourg et Quentin Lanuzel d’AgroCampus Ouest. Comme le précise Quentin « La Ferme d’à côté met en contact les vendeurs qui font de la vente directe de produits de leur ferme avec les consommateurs via notre appli mobile. Grâce à la géolocalisation, je suis au courant des actualités de toutes les fermes autour de moi, par exemple quand je suis en vacances en famille dans une région que je ne connais pas ; c’est l’appli qui envoie des notifications quand on se retrouve à côté des fermes avoisinantes ».

Fatigué mais content

« Au début, avoue Clément, ce n’était pas forcément évident de confronter nos idées et petit à petit on a trouvé une solution qui nous convenait à tous. C’est une grande surprise pour moi d’avoir gagné et j’ai trouvé ça vraiment bien d’avoir découvert plein de monde… ».

Le bilan du point de vue Solocal Group

Julien Veyrier secrétaire général adjoint, directeur des ressources humaines et institutionnelles de Solocal Group le confirme, « j’ai beaucoup aimé cette deuxième édition de Digitale Alternance parce que, même si la première édition avait déjà été une réussite, on a pu s’appuyer cette fois davantage, au-delà des 2 écoles, sur l’écosystème local et sur les représentants des professionnels. Or je pense qu’il est intéressant pour les écoles d’avoir aussi des témoignages d’entrepreneurs, d’avoir la présence de la French Tech et tout l’écosystème autour (…) ».

Les Y ne sont pas ce qu’on croit

« Je trouve passionnant, prolonge-t-il, de venir au contact de ces jeunes en formation aujourd’hui qui seront les salariés de demain. Selon moi, c’est un très grand message d’espoir de voir à quel point les jeunes qui sont formés dans vos écoles sont des jeunes qui ont l’esprit d’entreprise, professionnels dans leur approche des sujets qu’on leur propose, ayant une capacité d’innovation et une capacité d’entrepreneuriat fortes. Cela me laisse extrêmement confiant sur ce que peuvent apporter ces générations de jeunes dans l’entreprise ». Notre école est tout à fait sur cette ligne, il est très logique qu’Epitech et Solocal Group soient partenaires.

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