Autodicar : le projet ambitieux d’étudiants d’Epitech

Autodicar est un projet mené par sept étudiants en 4ème année à Epitech Toulouse. Très soudés, les sept étudiants ont décidé de faire de ce projet leur projet de fin d’études (EIP : Epitech Innovative Project) afin de pouvoir l’industrialiser et pourquoi pas monter leur entreprise. Ils ont répondu à nos questions.

Qui êtes-vous ?

Nous sommes en 4^ème année du Programme Grande Ecole à Epitech Toulouse et nous sommes sept dans le groupe : Cécile Cadoul, Malvy Delaban, Thibaut Lermytte, Hugo Maurinier, Julien Ollivier, Enzo Perrot et Christophe Picard. Nous avons tous des profils différents ce qui rend notre groupe pluridisciplinaire. Nous comme tous développeurs, certains plus web/back front, d’autres davantage management ou bien entrepreneuriat comme Enzo qui est le porteur du projet.

Ce groupe de travail existe depuis notre deuxième année à Epitech Toulouse. Nous avons fait tous les projets ensemble, il y a une vraie entente et symbiose entre nous ! On s’apporte tous quelque chose, nous avons des visions différentes ce qui rend nos échanges et nos façons de travailler hyper enrichissants !

Comment est né votre projet Autodicar ?

Ce projet part du grand-père d’Enzo ! Il voulait faire l’entretien de son véhicule et Enzo a eu l’idée d’une plateforme pour aider les gens à faire l’entretien de leur véhicule eux-mêmes.

Ce projet, Enzo l’avait en tête depuis déjà un an et c’est véritablement la Piscine Moonshot en début de troisième année qui a lancé le projet concrètement. Le nom était déjà trouvé, un mix entre « autodidacte » et « car » le terme anglais.

Expliquez-nous en quoi consiste Autodicar ?

Autodicar c’est une plateforme pour les propriétaires véhicules qui souhaitent entretenir leur véhicule eux-mêmes. Nous souhaitons offrir trois choses indispensables pour cela :

La connaissance (fiches technique, documentations, tutos)
Les pièces
Les infrastructures / le matériel

L’idée est donc de centraliser tout cela pour offrir un service optimal aux clients.

Qui fait quoi dans votre groupe ?

On est tous développeurs mais on a chacun notre spécialité et donc nous avons des postes différents pour Autodicar :

Enzo c’est le CEO, c’est lui le porteur de projet. Il a la fibre entrepreneuriale et depuis longtemps il avait envie de monter sa propre entreprise.

Christophe c’est le Scrum master. Il s’occupe de la vie de l’équipe et de son bon fonctionnement. Il accompagne l’équipe et nous remet souvent dans le droit chemin ! C’est notre coach !

Hugo est le Community Manager. Il s’occupe de toute la communication de l’entreprise, aussi bien des réseaux sociaux, des documents pour le site internet, des relectures etc.

Julien est le CTO. Il s’occupe de toutes les préconisations techniques et les documents techniques. Il est le développeur fullstack.

Malvy et Cécile sont toutes les deux designeuses et travaillent en collaboration : UX / UI.

Thibaut enfin, est chef de projet et s’occupe des aspects marketing pour que le produit soit en état de sortie et de commercialisation.

Comment en êtes-vous arrivés là ?

On a la chance que notre projet étudiant se transforme en projet professionnel. Pour refaire notre histoire, ce projet a réellement démarré avec la Moonshot l’année dernière. C’est à ce moment-là que l’équipe s’est mise en place et qu’on a lancé le projet concrètement. Ça été un réel tremplin. Nous avons monté ensuite un dossier pour le Conseil Régional des Jeunes de la Région Occitanie, ce qui a structuré le projet, nous avons dû penser un business model, au parcours utilisateur, un nouveau tremplin vers la viabilité du projet.

Ensuite, lors d’Epitech Expérience en Tek3 nous nous sommes rendu compte que le projet n’était pas assez mûr. Le retour des professionnels a été très enrichissant, on s’est beaucoup remis en question. On a émis de nouvelles hypothèses auxquelles on n’avait jamais pensé. Cette grosse claque nous a permis de rebondir et d’aller vers un projet viable en repensant notre business model.

Enfin, le meilleur tremplin c’est le Starter de la Mêlée Numérique que nous avons intégré depuis cet été grâce au partenariat qu’Epitech Toulouse a avec La Mêlée. Cela nous offre un véritable support sur tous les aspects aussi bien communication que développement. Des professionnels nous accompagnent il y a un vrai suivi. A la fin l’idée est de se faire incuber ou de partir avec une levée de fonds.

Quels sont vos objectifs ?

Nos objectifs sont multiples, nous souhaitons bien évidemment pouvoir sortir notre produit sur le marché, acquérir une petite communauté et répondre à l’ensemble de nos hypothèses. Pour le moment nous avons deux hypothèses en suspens : les gens sont-ils prêts à faire l’entretien et les réparations de leur véhicule tout seuls pour faire des économies ? Et sont-ils prêts à aller au bout du process ?