Retour d’Australie
Les six étudiants de en cinquième année à l’école partis au RMIT de Melbourne sont revenus ! Le récit et les photos de leur séjour.
Yann Caracota, Loïc Le Gac, Vincent Paillet, trois étudiants de la promo 2005 de l’Epitech, reviennent d’un an à Melbourne. Ils nous racontent leur voyage qu’ils qualifient eux-mêmes « d’expérience de vie inoubliable dans un contexte multiculturel ».
Qu’êtes vous allé faire à Melbourne ? Il n’y a pas de voyage à l’étranger de prévu en cinquième année…
C’est un arrangement que nous avons passé avec l’école. Normalement, les étudiants de cinquième année doivent faire un stage de fin d’étude de 6 mois. La plupart du temps, ce stage débouche sur un CDI. Bref, ce dernier stage sert en quelque sorte de passerelle entre l’école et le monde du travail. Nous, nous préférions prendre un peu plus de temps pour parfaire notre CV avant de nous lancer sur le marché de l’emploi. Nous avons demandé à l’école s’il était possible de remplacer notre stage de fin d’étude par un an de master dans un pays étranger. Nous voulions ainsi nous ouvrir de plus nombreuses opportunités. Epitech a accepté, mais nous a laissé faire les démarches, avec l’aide de Julie Pidell. Notre choix s’est porté sur RMIT à Melbourne. C’est une université tournée vers l’Internationale de 57 000 étudiants, dont 9000 étrangers. Ca nous permettait d’améliorer notre anglais tout en ajoutant à nos compétences techniques des connaissances en matière de buisness. Nous sommes devenus une passerelle entre Epitech et le RMIT. Notre rôle était de formaliser l’échange, de servir de liens entre les deux administrations, afin de créer un partenariat constant pour les promos suivantes.
Comment s’est passé votre séjour ?
Nous sommes partis de mai 2005 à juillet 2006. Nous étions 6 d’Epitech. L’université se trouvait en plein centre-ville. Il n’y avait pas de campus au sens propre du terme avec résidences étudiantes, mais un nombre interminable de bâtiments de cours, bibliothèques, amphithéâtres magistraux éparpillés un peu partout, et puis des campus à l’américaine en dehors de la ville. Nous avons dû nous débrouiller pour nous loger. A notre arrivée, nous avons été hébergés par des familles d’accueil, afin de progresser en Anglais. Puis nous sommes allés dans une auberge de jeunesse. Au bout d’un mois, les cours ont commencé, nous nous sommes donc trouvé des appartements, généralement en colocation avec d’autres étudiants australiens et internationaux.
Comment se sont passés les cours ?
Ca ressemblait assez à la fac française. Nous avions 12 heures de cours par semaine, et pas mal de travail personnel. Comme nous avions le choix des matières, nous avons pu orienter notre master vers tout ce qui avait trait aux affaires et au commerce international. Dans le master, il n’y avait pratiquement que des étudiants internationaux. Les seuls Australiens qui y allaient étaient des professionnels. Sinon, il y avait des gens de toutes les nationalités, notamment beaucoup d’Indiens, de Pakistanais, de Chinois, mais aussi des Sri Lankais, des Mexicains, des Coréens, des Allemands et des Suédois… Toutes ces cultures mélangées formaient un tout parfaitement déroutant mais très enrichissant. Les collocations ressemblaient à celles du film L’Auberge Espagnole en beaucoup plus internationales.
Et Melbourne, ça vous a plu ?
C’est une ville très agréable à vivre, au bord de la mer. Un endroit vraiment reposant où les gens sont décontractés et pleins de vie. La côte présente de très beaux paysages, où celui qui sait observer pourra y détecter l’insolite. Nous avons vu des arbres couverts de koalas, accrochés aux branches, ou encore un terrain de golf qui servait de repaire à des centaines de kangourous, qui déambulaient au milieu des joueurs.
Avez-vous été surpris par la culture australienne ?
En fait, il s’agissait moins d’une immersion dans la culture australienne que d’une rencontre avec un assortiment incroyable de cultures diverses et variées. En Australie, les communautés sont nombreuses et mélangées. Pour la gastronomie, par exemple, nous avions un choix considérable, il y avait notamment de très bons restaurants italiens, grecs, asiatiques, ainsi que des spécialités locales comme le steak de kangourou ou de requin.
Maintenant que vous avez agrémenté votre CV de ce master à Melbourne, quelles sont vos perspectives ?
Nous avons côtoyé tellement de cultures différentes qu’aujourd’hui nous ne pouvons concevoir notre avenir autrement que tourné vers l’international.
Yann Caracota : Pour ma part je suis en train de négocier avec plusieurs sociétés pour des postes de consultant junior ERP et ingénieur concepteur bilingue.
Loïc Le Gac : Je suis à la recherche d’un poste d’ingénieur d’étude avec des relations à l’international.
Vincent Paillet : Pour ma part, je recherche un poste de consultant technique pour analyse de besoin, conception et développement/intégration de solutions logicielles. Dans le futur, je souhaite repartir à l’étranger pour travailler et vivre à nouveau une expérience exceptionnelle.
Pour plus d’informations, vous pouvez aussi consulter le blog de Pierre Lenclud et le site de Yann Caracota sur Melbourne by night.