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29.04.11

Un parcours un brin impertinent…

Gabriel Munch-Andersen (Epitech 06) a décidé de devenir entrepreneur cinq ans après sa sortie de l’école. À son actif déjà : une webagency, une maison d’édition, un concept store également petite pépinière d’entreprises « La Fausse Boutique », laboratoire d’idées délirantes, vitrine de jeunes marques sympathiques, galerie d’objets captivants et d’histoires étonnantes, et trois jeux de société qui rencontrent un beau succès !

L’idée de notre premier jeu de société est venu par hasard en 2009. Lors d’une soirée avec mon associé, François Lang, l’une de nos amies nous a demandé ce que l’on ferait s’il ne nous restait plus que 24 heures à vivre. Nous nous sommes tous écriés que c’était une belle « Question de Merde » : le jeu avait trouvé son concept. Avec un bon démarrage de QDM (12 000 ventes depuis le lancement), nous avons lancé dans le même esprit « Méditations Foireuses » en septembre 2010 et « Enigmes Absurdes » en février 2011. Les droits sont édités par notre maison ledroitdeperdre.com .

Pour en arriver là, les choses ont évolué pour moi petit à petit. Après mon stage de fin d’études chez Cap Gemini, j’ai intégré DailyMotion en 2006. J’ai rejoint en octobre 2008 SocialGO, une entreprise basée à Londres. En février 2010, j’ai décidé de quitter mon poste de lead developer, pour revenir en France et être à plein temps sur le projet. Même si je ne pouvais pas en vivre, j’ai décidé à côté d’être freelance en attendant de créer une webagency. Elle a été montée en décembre 2010. Son nom : BBS Concept, pour « Banish Bullshit, Better Be Simple ». Notre premier projet, Stickaz, un concept de décoration pixelart en stickers, est sorti au mois d’avril en français, en anglais et en allemand.

Nous avons décidé de commencer petit et d’attendre pour la suite. Nous cherchons à démontrer que des projets peuvent démarrer avec peu et que des produits sympas peuvent être lancées sans se prendre la tête ni brasser du vent. En bref, nous sommes très loin des concepts web 2.0 d’aujourd’hui qui lèvent des millions sans faire de bénéfices pendant des années ! Je suis victime de mes cinq années passées dans des startups. J’en ai retiré une expérience vraiment enrichissante au cours de laquelle j’ai vu des entreprises passer de 10 à 120 salariés en moins d’un an.

Grâce à Epitech, j’ai appris les bonnes méthodes de travail, à la fois pour la technique et le management. Elles nous permettent une fois en entreprise d’être plus percutant et d’avoir une meilleure manière d’aborder les projets. Je conseille aux étudiants de quatrième et cinquième année de ne pas prendre à la légère tout l’aspect documentation de leur Epitech Innovative Project (EIP) ainsi que de participer aux cours de management. Très vite, on se rend compte une fois les études terminées que ce sont des aspects très utiles !

Gabriel Munch-Andersen (Epitech 06)

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