« Une formation toute faite pour moi » : Rencontre avec Matthieu, étudiant MSc2 à Bordeaux

Etudiant en MSc2 sur le campus de Bordeaux, Matthieu Gabas, 23 ans, revient sur son parcours à Epitech, son alternance et pourquoi il a choisi de s’orienter vers l’informatique.

Matthieu Gabas devant le campus Epitech de Bordeaux

Quel parcours avant de rejoindre Epitech ?

« Avant de rejoindre Epitech, j’ai fait un Bac S option Sciences de l’ingénieur car l’univers de la tech me plaisait ». Au lycée, ses professeurs l’ont « un peu dégouté » de ce domaine en lui disant qu’il n’était pas fait pour ça. Après avoir obtenu son bac, Matthieu s’est donc orienté vers les langues en intégrant une LEA Anglais-Japonais : « c’est un cursus qui mélange l’apprentissage des langues dans l’application au travail à travers le droit, l’économie et la gestion. »

En 3ème année de LEA, Matthieu a pu faire une option digitale et nouveaux médias, ce qui l’a initié au monde du code à travers l’HTML et le CSS. Chez lui, il modifiait déjà ses jeux vidéo et « bidouillait son ordinateur ». C’est donc à travers cette option qu’il s’est rendu compte qu’il faisait déjà du code. Matthieu a donc décidé de se réorienter.

« A l’école on n’apprend pas que tout ça c’est un métier. »

« Epitech avait une formation toute faite pour moi, c’était la Coding Academy ». C’est lors d’un salon qu’il a découvert Epitech et la Coding Academy avec une formation intensive en 4 mois et 6 mois de stage. Cette formation permet de se mettre à niveau sur le domaine du code et de la programmation orientée web.

Pourquoi avoir choisi le programme MSc ?

Après la formation de la Coding Academy, Matthieu s’est dit « pourquoi pas continuer ? ». Il avait déjà un Bac+3, donc il pouvait directement intégrer le cursus MSc sans passer par la Pré-Msc. Intéressé par l’Intelligence Artificielle, c’est naturellement qu’il a choisi d’intégrer le programme MSc avec cette option.

Quelle spécialité et pourquoi ?

Matthieu a choisi le MSc Pro Intelligence Artificielle avec une mineure Big Data pour la 1ère année.

« Un concept que j’adore dans l’IA, c’est le test de Turing. Ce test permet de savoir si on échange avec un humain ou avec l’IA. Pour le moment aucune IA a réussi à passer ce test de manière pur et dur. L’idée serait que j’arrive à développer une IA avec laquelle on puisse communiquer, c’est un rêve. Ça serait donner la parole à la machine et une conscience à l’ordinateur. »

En MSc2, Matthieu a changé sa mineure par la Cybersécurité car selon lui, c’est très important.

Où se déroule son alternance ? Quelles sont ses missions ?

« Mon alternance se déroule chez EasyRank. Je travaille sur le projet SEMJuice. C’est un site internet qui aide les autres sites internet à se référencer de manière naturelle, appelé SEO. Mes missions sont d’aider les collègues et les clients à visualiser tout ça ». Matthieu a créé une interface qui permet à ses collègues de tester les articles créés par leur client pour vérifier qu’ils ne soient pas plagiés, car Google le sanctionne. Son autre mission principale est de créer des graphiques sur des mots ciblés.

Son entreprise se situe à Montpellier, il est donc tout le temps en télétravail car il habite sur le Bassin d’Arcachon.

« Le rythme d’alternance (3 jours entreprise/2 jours école) à Epitech me convient car ça coupe ma semaine et je vois du monde. J’ai une vision de l’entreprise assez particulière car je n’ai pas de contact avec mes collègues. »

Comment voit-il son avenir professionnel ?

Dans quelques années, Matthieu se voit partir à l’étranger au Canada ou au Japon. Après l’obtention de son diplôme, il se voit dans un premier temps rester en France pour débuter sa carrière. Il verra ensuite les opportunités professionnelles à l’étranger pour travailler dans l’IA.

« Pour l’instant je me vois commencer sur du web et je n’ai aucun doute sur le fait que j’arriverai à rejoindre ce qui me plait d’ici quelques années. »

Un conseil pour ceux qui voudraient intégrer notre programme MSc ?

« Ne pas hésiter à se lancer dans des projets personnels et bien gérer son temps pour éviter d’avoir des pertes car ce sont des années vraiment importantes. Une fois qu’on est dans le monde du travail on peut facilement se perdre dans la routine. »

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