A quoi ressemble l’année internationale à Epitech ? Entretien avec Fabien, Lucas et Romain, étudiants Tek4 à Lyon

Amis et étudiants sur le campus de Lyon, Fabien Lopez, Romain Comtet et Lucas Guichard nous racontent leur quatrième année à l’étranger dans le cadre du Programme Grande Ecole, respectivement En Suède, en Angleterre et en Corée du Sud.

Lucas, Fabien et Romain (de gauche à droite) se sont retrouvés pour un moment entre amis en fin d’année sur le campus de Lyon. Un petit break dans leur 4e année à l’international avec Epitech.

Pourquoi avoir choisi ce pays et cette université ?

Fabien Lopez (Jönköping University – Suède) – Je voulais un pays nordique et je voulais principalement rester en Europe pour rester près de ma famille et mes potes. Je voulais faire de l’IA ou explorer tout ce qui est Data Science. Comme mon choix se portait principalement sur la Suède, j’ai regardé les universités partenaires du pays. A Stockholm, le programme ne me plaisait pas trop, mais à Jönköping il y avait un programme portant sur l’IA, je me suis dit ‘C’est là qu’il faut aller’.

Lucas Guichard (Université Chung Ang de Séoul – Corée du Sud) – Parce que je voulais aller en Asie, par curiosité et pour le dépaysement, la culture. Le Covid a fait que le Japon et la Chine, c’était impossible. Le Vietnam et la Thaïlande ne m’intéressaient pas trop. Il restait la Corée, un pays développé, pas super cher financièrement et avec de bons choix d’universités.

Romain Comtet (Université du Kent à Canterbury – Angleterre) – Je voulais parler anglais et avoir un double diplôme. Je voulais d’abord partir au Canada mais quand j’ai appris qu’ils parlaient principalement français, j’ai préféré l’université du Kent, qui avait un cursus en cybersécurité et un programme intéressant. J’ai donc choisi cette université.

Fabien en Suède, devant son université.

Quelles sont les principales différences avec la France ?

Fabien Lopez – Le truc le plus flagrant qui me vient à l’esprit, c’est la sécurité. C’est une ville certes plus petite que Lyon, mais qui est majoritairement remplie d’universitaires. Il y a des policiers partout… Un exemple tout bête : là-bas, les contrôleurs de bus et les vigiles de boite de nuit sont aussi des policiers. Du coup tu as des voitures de police qui passent lors des soirées étudiantes, partout dans la ville, donc tu te sens vraiment en sécurité, qu’il ne peut rien t’arriver.

Lucas Guichard – Les Coréens sont beaucoup, beaucoup plus respectueux. Je n’ai jamais vu de situation qui dégénère, d’insultes, de gens violents ou de vols. Ils sont beaucoup plus ordonnés, font la queue devant le bus, le métro…

Mais il y a aussi des mauvais côtés : par exemple ils n’ont pas de poubelles dans la rue comme en France, donc on peut parfois se retrouver à garder longtemps ses déchets sur soi. Ensuite, là-bas, comme ils ont eu un développement brusque, on peut trouver d’énormes buildings à côté de temples, c’est vraiment impressionnant. Et puis il y a la nourriture. On oublie totalement ce qu’on connaît en France : pas un fromage, mêmes les fruits, les légumes sont très différents…

Romain Comtet – La bouffe ! En France on mange bien, varié, et en Angleterre, c’est un peu toujours les mêmes repas… Sinon, je suis dans un campus très américanisé, grand et avec beaucoup de services sur place, ça change de la France. Les gens sont assez facile d’accès, gentils.

Quel est (pour l’instant) votre meilleur souvenir de cette année internationale ?

Fabien Lopez – Les gens que j’ai rencontrés là-bas. Je me suis fait un bon groupe de potes, avec qui on a fait un voyage à Stockholm. Et je me suis même fait tatouer pour garder un souvenir de la Suède.

Lucas Guichard – J’ai rejoint des clubs. On est environ 35 000 dans l’université et il y a à peu près une quarantaine de clubs. Je suis un des seuls Européens à m’être engagé là-dedans. Je suis dans 3 clubs : photo, alpinisme et running. On s’immisce dans la culture locale avec les Coréens, je vois des choses que je ne verrais pas autrement, et pour découvrir le pays c’est super sympa.

Par exemple, j’ai fait une randonnée où on surplombait Séoul, dans une ambiance un peu jungle… Je voyais Séoul, mais quand je tournais la tête, j’avais un paysage de nature juste à côté. J’étais justement avec un club et c’est un super bon souvenir. D’autant que le même jour, il y avait une compétition internationale de feux d’artifice, deux pays s’affrontaient : l’Italie et le Japon. C’était magnifique. Même à Paris, on ne voit rien d’aussi beau.

Romain Comtet – On a fait une soirée dans un bar, le DJ nous avait identifié comme le groupe de français dans l’établissement, et maintenant tout le monde nous connaît dans ce bar !

Lucas lors de sa randonnée inoubliable à Séoul.

Un conseil pour les futurs étudiants Epitech qui partiront à l’étranger ?

Fabien Lopez – C’est peut-être bateau, mais déjà bien se renseigner sur l’université d’accueil et le pays dans lequel on va. C’est tout bête, mais il faut se renseigner sur le climat, le coût de la vie, les démarches administratives, la vie en général sur place, pour ne pas être perdu. Quand je suis arrivé en Suède, je savais déjà où était l’université, si j’avais besoin d’un abonnement de bus etc.

Lucas Guichard – Se renseigner au maximum. Si ce n’est pas un pays anglophone, apprenez un peu la langue, et vous vous intégrerez plus facilement. Prenez aussi contact avec des étudiants qui ont fait le même pays pour savoir combien vous allez devoir dépenser sur place. Et plongez vous le plus tôt possible dans les démarches administratives pour ne pas vous faire surprendre. Au moins, demandez à un ancien pour avoir un point de contact avant votre départ.

Romain Comtet – De bien se renseigner sur les programmes. Par exemple, moi je regrette un peu qu’il n’y ait pas assez de code au programme dans mon université d’accueil.

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