« On travaille beaucoup nos soft skills » : rencontre avec Loïs Maneux, étudiante engagée dans la vie associative d’Epitech à Lyon

Au sein du campus lyonnais d’Epitech, Loïs Maneux, une étudiante au parcours atypique, s’épanouit dans son rôle de secrétaire général pour l’association Junior Taker Conseil.

Chez Epitech, les étudiants font le plein de connaissances techniques à travers leur cursus… mais ils peuvent aussi s’ouvrir à bien d’autres compétences grâce à la vie associative qui anime chaque campus. C’est par exemple le cas de Loïs Maneux. Arrivée à Epitech Technology en septembre 2021, cette jeune parisienne d’origine ne se destinait pourtant pas vraiment à une carrière dans l’informatique…

Avant de rejoindre le campus de Lyon, Loïs a connu un parcours aux antipodes du développement web : après un bac L, elle a intégré une prépa littéraire qui lui a permis de suivre un master de lettres à la Sorbonne. Elle a ensuite trouvé un premier emploi en CDI pour lequel elle donnait des cours de langue en visio. Conseillée par ses collègues, elle a alors décidé de faire le grand saut, et de changer complètement de vie.

« Des amis, pas uniquement des collègues »

Aujourd’hui en deuxième année du Programme Grande Ecole d’Epitech, Loïs est rapidement devenue membre de Taker, l’association d’étudiants qui rassemble plus de 130 développeurs, 50 chefs de projet sur 7 villes en France métropolitaine et à La Réunion. Elle y occupe le poste de secrétaire générale.

« Je m’attendais à trouver beaucoup de travail, quelque chose qui m’occupe et qui me prenne beaucoup de temps, et pour lequel il fallait que je m’investisse. J’étais prête à y consacrer de soirées, des nuits de travail. Et je m’attendais aussi à trouver un esprit « famille ». Je m’attendais à me faire des amis, pas uniquement des collègues. »

Loïs Maneux – Promo 2026 (Lyon)

« C’était aussi avant tout le moyen de combiner ce que j’avais fait avant et ce que je fais aujourd’hui. J’avais l’impression que je pouvais utiliser mon master pour être une bonne cheffe de projet. Ca me donnait l’impression que ce que j’avais fait avant n’était pas vain. »

Loïs Maneux – Promo 2026 (Lyon)

« On se construit tous par rapport aux uns et aux autres »

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que notre étudiante âgée de 24 ans n’a pas été déçue. « C’est exactement ce que j’imaginais, on travaille beaucoup, on est même parfois sous l’eau, mais à côté de ça on gagne en amis et en collègues des personnes solides et sur qui on peut s’appuyer. »

« Ce n’est pas seulement sur le plan professionnel, on se construit tous par rapport aux uns et aux autres. On est tous amenés à prendre des décisions, à agir comme des professionnels. »

Loïs Maneux – Promo 2026 (Lyon)

Le développement des soft skills dans l’activité associative

Au-delà de l’aspect humain et de la charge de travail, cette activité permet donc aux étudiants de progresser dans divers domaines.

« Chez Epitech, on fait principalement du développement et de la programmation. On se concentre plutôt les hard skills. Et chez Taker, on travaille beaucoup sur nos soft skills, la communication, tout le travail de chef de projet… Ce sont des compétences qu’on n’a pas forcément travaillées dans notre cursus. Et à l’inverse, une fois qu’on les a travaillés à Taker, ça aide à mieux s’organiser pour les projets pour l’école. »

Loïs Maneux – Promo 2026 (Lyon)

« Finalement, on apprend à gérer, à s’organiser, à prendre des décisions, à communiquer au sein d’une équipe. Et quand on se retrouve dans les projets de groupe de l’école, ou quand on doit faire une présentation, on découvre qu’on est bien plus à l’aise à l’oral, pour communiquer… Ce qu’on apprend à Taker, on peut vraiment le réutiliser au quotidien dans nos études. »

Loïs Maneux – Promo 2026 (Lyon)

Et avec un apprentissage aussi complet, Loïs pourra bientôt penser à ses futurs projets professionnels. Si rien n’est arrêté dans son esprit, elle se verrait bien occuper un rôle de gestion d’équipe, en particulier dans le secteur du jeu vidéo.

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