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12.01.16

Partager en NFC

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Oscar Götting-Morizet (promo 2018) a lancé son appli à base de NFC sur le Play Store. Elle s’appelle Yoki, elle est gratuite et avec elle, on s’échange ses données personnelles et sociales en un quart de seconde. Pourquoi Yoki ne se retrouve pas sur l’App Store, il nous l’explique, et le reste aussi. Pourquoi par exemple, il est stratégique pour un étudiant de développer ses propres projets et donner ainsi du poids à son CV.

Oki Yoki mais c’est quoi ?

« Yoki permet de partager des données personnelles : l’utilisateur crée son compte Yoki avec son e-mail et son numéro de téléphone, il ajoute dessus tous ses comptes sociaux qu’il souhaite en plus de ses cordonnées. Il clique sur l’icône Facebook par exemple et son compte se charge tout seul, via l’API Facebook. Quand on veut partager quelque chose avec quelqu’un qui a aussi un smartphone avec carte NFC, on met ses téléphones l’un sur l’autre et voilà, c’est fait ».

Partage pas tout

« On dispose de champs d’informations, pour choisir ce que l’on veut partager en fonction des personnes avec lesquelles on va interagir. On peut ne pas vouloir partager son compte Snapchat par exemple dans un cadre professionnel, mais seulement son LinkedIn… ».

Repeat again please

« Une fois qu’on a choisi quoi partager, on clique sur « échanger », on met les 2 téléphones l’un sur l’autre, chacun reçoit une petite carte avec le profil utilisateur de l’autre, sa photo et les informations qu’on a choisies de partager. Pour l’email et le téléphone, Yoki crée un contact direct dans le smartphone (téléphone et e-mail) et ensuite on voit tous les réseaux sociaux, avec un petit « + » à côté : quand on appuie sur ce « + », on ouvre l’appli correspondant au réseau social et on n’a plus qu’à cliquer sur « ajouter un ami  » »…

Pas de version iOS

« La principale fonctionnalité de Yoki étant basée sur la carte NFC et Apple ayant plus ou moins bloqué cette techno sauf pour l’utiliser pour le paiement sans contact, Yoki n’a pour l’instant pas de version iOS. »

Pourquoi développer Yoki en deuxième année ?

« J’avais envie de faire un projet qui sorte des projets pédagogiques, cela faisait presque 2 ans que j’étais à l’école, je sentais que j’avais accumulé pas mal de connaissances et je voulais me lancer dans un nouveau langage mais tout seul. Quitte à foncer dans le mur, je n’avais par exemple jamais fait ni de Java ni de développement mobile. Je suis donc allé au Hub ».

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Le Hub Innovation, c’est cool

« J’ai rencontré Michäel Ohayon, en lui disant que je démarrais de zéro, il m’a briefé pendant une heure – il est vraiment très fort, il m’a beaucoup aidé pendant le développement de Yoki quand je bloquais sur certains points du code, je lui en suis très reconnaissant… C’est super le Hub, il suffit d’y débarquer avec son idée, les gens du Hub sont hyper compétents, ils nous accueillent les bras grands ouverts. »

D’où vient cette idée ?

« C’est une idée de mon père, qui « touche » pas mal en informatique… Je me rappelais d’un discussion avec lui il y a 4, 5 ans, il se demandait pourquoi on n’avait pas quelque chose dans nos smartphones qui nous permettraient d’échanger nos cartes de visite instantanément, plutôt que le classique et un peu long « je t’appelle, tu décroches / raccroches et tu crées un contact »… J’ai repensé cette idée à la sauce 2015, en y ajoutant les réseaux sociaux pour faire un peu plus complet que l’idée initiale ».

Plus que des cartes de visite

« Yoki se différencie d’un partage bête et méchant de cartes de visite par le fait que derrière l’appli Yoki, il y aussi l’API Yoki, avec des serveurs, chaque action est stockée. Ce qui veut dire qu’à chaque fois qu’on « matche » quelqu’un, il apparaît dans la liste des partagés. Du coup, si on connecte depuis un autre poste, notamment la tablette qui traîne sur le canapé, on va retrouver dans les « partagés » toutes les personnes avec lesquelles on aura déjà interagi… On clique sur le profil et retrouve les informations ».

L’intérêt du projet perso : gonfler le CV

« Pour moi, créer Yoki provient d’une envie d’expérimenter mais elle m’a déjà servi concrètement : pour trouver mon part-time dans une « petite boîte » très pointue dans son domaine. Suite à ma lettre de motivation et quand je suis arrivé à mon entretien, ils m’ont parlé de Yoki tout de suite… Ils m’ont dit qu’ils hésitaient entre plusieurs personnes mais comme ils avaient besoin de quelqu’un qui sache faire et du développement Android et du NFC, j’avais plutôt le bon profil… ».

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