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11.03.16

Une journée à Epitech

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Il se passe tous les jours quelque chose à l’école. À Paris, mercredi 9 mars, les salles machines étaient occupées depuis le matin par les étudiants et des conférences planifiées en fin de journée, notamment celle pour les étudiants en prévision du Google Summer of Code, la communauté IBM avait elle portes ouvertes pour organiser son IBM Bluemix Meetup. Et enfin, un des spécialistes des plus reconnus de la prospective et des tendances émergentes est venu visiter le campus. Une journée presque comme les autres.

Soon x 3

Alexis Botaya est le co-fondateur et rédacteur en chef de ce qui est plus qu’un magazine : Soon soon soon est certes et d’abord un média crowdsourcé sur les innovations et les modes de vie émergents. C’est ensuite un cabinet d’étude pas comme les autres : chaque trimestre, Soon Soon Soon publie son « Soonoscope« , une analyse poussée des tendances, à destination des entreprises et agences de publicité. Le tout repose sur une large communauté d’éclaireurs et d’experts.

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C’était comment ?

Le Campus technologique IONIS Education Group – Kremlin – Bicêtre n’est pas occupé par la seule Epitech, s’y trouvent également Epita, IONIS- STM, la [email protected]émie, la Coding Academy et bien d’autres structures telle StartUp 42, accélérateur de start-up numériques sponsorisé par Epita qu’Alexis Botaya est venu visiter pour commencer. Puis certains des piliers du Hub Innovation d’Epitech lui ont présenté leurs projets, pour terminer au Spot Bouygues installé sur le campus. On lui a demandé comment il avait trouvé cet « innovation tour » au Kremlin Bicêtre, sa réponse fut courte mais efficace : « je me suis pris une claque ». C’est dit.

IBM Bluemix Meetup

En début de soirée, la communauté impliquée ou simplement intéressée par la nouvelle offre IBM Bluemix s’est rassemblée non pas au Hub comme prévu mais dans une autre salle du campus, pour une raison simple : trop de monde… Il faut dire qu’une nouveauté a été introduite cette année, les membres de la communauté peuvent désormais venir aux Meetup pour parler de leurs projets.

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2 start-up

Les porteurs du projet Smart Agriculture Gateway sont venus expliquer comment les technologies (avec les services IoT Foundation et Cloudant intégrés à la plateforme Bluemix) peuvent aider les cultures à résister au changement climatique. Guy Lecurieux Lafayette, co-fondateur de Green CitiZen est lui venu expliquer en quoi son « Starter Kit IoT » permet de faciliter le « maquettage » et les cas d’usage dans le monde de l’Internet des Objets, pour reprendre les mots de Yves Le Cléach, Business Rules for Bluemix, Senior Software Engineer, IBM France Lab et co-organisateur de ce Meetup.

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Google Sumer of Code

Au même moment à 18:30, Lionel Laské, responsable du Spot Bouygues évangélisait en compagnie de Michaël Ohayon (Epitech promo 2016) sur tout l’intérêt de postuler au Google Sumer of Code 2016 en s’adressant à une cinquantaine d’étudiants présents physiquement à Paris dans l’amphi et tous ceux en régions y assistant sur écran. On se rappelle que Michaël y avait participé l’an dernier, sur le projet dont Lionel Laské s’occupe aussi : Sugar, plateforme pédagogique du projet One Laptop per Child.

L’attrait de l’été

« Il faut remplir trois conditions pour être accepté, rappelle Lionel Laské : il faut une organisation open source, reconnue comme telle par Google, la nôtre est Sugar Labs. Dans chaque organisation il faut des mentors qui vont d’abord sélectionner des étudiants puis les chapeauter. Concernant les étudiants, il faut savoir qu’il y a beaucoup de demandes : l’an dernier par exemple sur les seuls sujets de Sugar Labs, on a reçu une centaine de candidatures pour 6 projets, ce qui fait plus d’une quinzaine de candidats par projet… ».

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Pourquoi faire ?

« Participer au Google Summer of Code, souligne Michaël, apporte des compétences techniques évidemment et puis des rencontres aussi. De l’expérience technique parce que ce sont des sujets assez poussés, à partir desquels il faut tout inventer ou presque… Le programme dure 3 mois. Moi j’avais 4 applications à faire, ce qui change évidemment en fonction du projet que l’étudiant propose, les propositions venant de lui. Au moment de candidater, lui faut expliquer les enjeux, montrer qu’on a bien compris ce qui est proposé par l’organisation ».

Doré au dollar

« Il y a 2 validations, un première pour vérifier que tu n’es pas un « bot« , que tu existes bien que tu es motivé par le projet… Une fois cela fait, tu reçois 500 $. Une deuxième validation, à la moitié du parcours, est effectuée par les mentors qui donnent leurs résultats à Google. Si tu es validé, une somme de 2250 $ se débloque ; tu continues le projet et à la fin tu obtiens 2750 $, ce qui en tout fait 5500 $ et c’est plutôt pas mal… ». Un été studieux mais sympa.

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