L’école et ses relations internationales
La troisième année du cursus de l’école n’est pas finie pour la promo 2019, dont tous ses membres sont actuellement en stage mais beaucoup d’entre eux doivent penser à leur départ à l’international. La quatrième année se déroule en effet à l’étranger, à la fois pour compléter sa formation comme pour ouvrir encore plus sa vision et rencontrer d’autres cultures. Compléter son savoir-faire et développer son savoir-être, tel est le but de la quatrième année Epitech.
Premiers départs en juillet
Les vacances seront même très courtes pour ceux qui partent dans les premiers, à destination de l’Afrique du Sud à la Nelson Mandela Metropolitan University début juillet, ou juste un peu après vers la Royal Melbourne Institute of Technology (RMIT) en Australie. Tous les étudiants reviennent en tout cas de leurs séjours positivement ravis. Et transformés. C’est le sujet de cette vidéo, avec 3 témoignages de 3 étudiants de la promo 2017 :
Montée en compétences
De Gabriel Poulet de Grimouard pour qui « cette année à Tsinghua University à Pékin m’a permis d’améliorer mes connaissances en algorithmique, en « computer graphics » et en systèmes distribués », à Antoine Mace qui en a profité pour obtenir un « Master of computing & entrepreneurship » à l’University of Kent, chacun fait fructifier cette année « abroad » pour monter en compétences. Évidemment, la découverte de cultures différentes de la nôtre fait aussi partie des objectifs de la quatrième année Epitech. Acquérir toujours plus de « soft skills » est même primordial pour garantir des « têtes bien faites » à la sortie de l’école.
L’agréable à l’utile
Clément Roche sourit encore d’une certaine nostalgie à l’évocation de ses plusieurs mois passés à University of California, San Diego (UCSD) notamment de tous ces jeudis matins et ces cours de surf dans le Pacifique à San Diego… « Au niveau pro, j’ai acquis de nouvelles compétences par rapport à des domaines que je connaissais très mal, je pense aux « operating systems« , je pense au réseau, je pense à l’Intelligence Artificielle. Or ce sont des domaines qui requièrent un petit bagage théorique pour bien les comprendre. UCSD, une université beaucoup plus académique qu’Epitech, est bien utile pour cela ».
Les étudiants partent, des professeurs arrivent
Façonner des profils encore plus experts et toujours plus ouverts est un des axes principaux du Cycle Expertise & Innovation de l’école (CEI), cycle qui couvre les quatrième et cinquième années. C’est pour cette raison, comme celle de faire vivre de façon réciproque les partenariats internationaux de l’école, qu’Epitech invite des professeurs issus de ses partenariats universitaires à donner des cours à nos étudiants de cinquième année, ainsi qu’à nos étudiants internationaux dès leur quatrième année.
Sas de sortie
Comme le confirme Brieuc Maître, responsable du CEI, « avec les résidences de ces professeurs, nous abordons des sujets pointus grâce à des intervenants souvent spécialisés dans leurs domaines, la plupart travaillant dans les laboratoires de leurs universités, gage d’un niveau certain (…) En cinquième année, l’objectif majeur de notre pédagogie est d’ouvrir nos profils au monde du travail, au développement de soi, aux compétences interpersonnelles et transverses, de garder un pied dans l’expertise technologique et l’autre dans l’innovation ».
(en haut : Manky Sung ; en bas : Ryoju Hamada)
Exemples
Manky Sung, professeur assistant à Keimyung university en Corée du Sud, est l’un des membres enseignants du département jeux vidéo mobiles de cette université de Séoul. Il est spécialisé en « computer graphics » et le langage OpenGL, en particulier le rendu en temps réel avec les librairies OpenGL. Ryoju Hamada professeur japonais de la Thammasat school of management & technology en Thailande est lui moins spécialisé technologies qu’entrepreneuriat : il a inventé une sorte de « jeu de société » ludique mais sérieux « pour faire émerger les questions business sur un plan tangible (…) Il y a 20 ans par exemple, les ingénieurs pouvaient rester dans leurs domaines de prédilection, qui dans la recherche, qui dans la technologie pure et dure, mais cette époque est vraiment révolue ».
(en haut : Alexei Machado, spécialiste en « Big Data Analytics » à la Pontifícia Universidade Católica de Minas Gerais ; en bas : Nandish S, intervenant en « Application Development on Medical Image Processing using Insight Toolkit (ITK) and Visualization Toolkit (VTK) » à Manipal University)
Faire, c’est entreprendre
« Tout membre d’une entreprise aujourd’hui, poursuit Ryoju Hamada, doit avoir en tête les problématiques business de sa structure. De sa structure ou de son propre projet : mon jeu sert à former les futurs entrepreneurs ou intra-preneurs à connaître plusieurs règles fondamentales, notamment sur le plan de la finance, pour savoir développer des projets concrets ». Un « serious game » pas du tout vidéo qui approfondit une problématique au cœur de la culture Epitech. Ainsi de la troisième année avec la Piscine Moonshot dès la rentrée puis Forward, ces 2 semaines de créativité entrepreneuriale pour acculturer des étudiants au business model canvas. Une année charnière avant le départ à l’international.