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17 et 18 mars 2018
Cité des sciences et de l'industrie
30 Avenue Corentin Cariou
75019 Paris

Comment s’orienter au 21ème siècle

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Comment choisir sa voie dans un monde qui bouge à toute vitesse ? C’est l’objet des évènements organisés dans toute la France par Le Monde Campus intitulés O21, pour « S’Orienter au 21ème siècle ». O21 se compose de conférences et de rencontres donnant cette année l’occasion aux futurs ou actuels étudiants de Nancy, Lille, Nantes, Bordeaux, Paris et leurs régions, de rencontrer notamment des scientifiques et des penseurs, des fondateurs de start-up et des investisseurs, des enseignants-chercheurs et des responsables universitaires ou d’écoles tel Emmanuel Carli, directeur général d’Epitech, ces 17 et 18 mars derniers à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris. Grâce à la diversité de ces intervenants et la richesse de leurs parcours, on multiplie les conseils et points de vue sur le futur des métiers et les métiers du futur.

Epitech partenaire d’O21

Placé sous le haut patronage du ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, O21 est soutenu, au niveau national, par trois établissements d’enseignement supérieur : Epitech, ESCP Europe (2 écoles qui se connaissent bien) et ICN Business School. Lors de toutes les éditions d’O21, des ateliers Coding Clubs organisés et animés par des étudiants Epitech ont permis à des dizaines de lycéens de s’initier à la programmation informatique.

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Informations pratiques

La saison 2 d’O21 a commencé avec un premier épisode à Nancy, dont on vous avait fait le récapitulatif ici. Puis c’est à Lille que s’est déroulé le deuxième volet les 19 et 20 janvier, puis à Nantes les 16 et 17 février et Bordeaux les 2 et 3 mars derniers. Ce cycle s’est achevé les 17 et 18 mars à la Cité des sciences et de l’industrie. Les étudiants désirant en savoir plus sur les métiers du numérique ont eu la chance de rencontrer des dizaines d’écoles et d’associations partenaires au gré de conférences, de tables rondes et d’ateliers variés.

Les thèmes

Voici les thèmes des six conférences O21, organisées dans chaque ville avec de nouveaux invités :

  • Choisir : alors que la mutation numérique bouleverse des dizaines de métiers, quelle voie choisir ? À qui me fier pour trouver une orientation qui me corresponde ?
  • Anticiper : dans un monde qui se transforme à toute vitesse, quels métiers vont recruter demain ? Quelles nouvelles compétences faut-il acquérir ?
  • Se former : quelles formations préparent au monde qui vient ? Faut-il plutôt apprendre à apprendre ou devenir spécialiste ? Quelles initiatives sont-elles à suivre dans le monde ?
  • Créer : face à l’automatisation annoncée de nombreux métiers, la créativité devient une compétence cardinale. Peut-on apprendre à être créatif ? Et doit-on tous le devenir ?
  • Oser : à l’époque actuelle, reste-t-il des orientations « sûres » ? D’entrepreneur à freelance, jusqu’où prendre des risques ?
  • Se réaliser : privilégier les métiers qui donnent du sens, est-ce une utopie ? Comment se réaliser dans le monde du travail tout en gagnant sa vie ?

« Faut-il plutôt apprendre à apprendre ou devenir spécialiste ? »

C’est dans le cadre de la conférence intitulée « Faut-il plutôt apprendre à apprendre ou devenir spécialiste ? » qu’Emmanuel Carli, le directeur général d’Epitech est intervenu en compagnie de Svenia Busson, fondatrice d’EdTech World Tour, Laure Constantinesco, ancienne journaliste et aujourd’hui UX Designer, Bruno Dondero, professeur de droit de la Sorbonne, Pascale Haag, psychologue et maître de conférences à l’EHESS, fondatrice de la Lab School, Julie Joly, directrice du centre de formation des journalistes de l’école W, Bruno Maquart, président d’Universcience et enfin Dominique Sciamma, directeur de Strate Ecole de Design.

Bio pro

« Au départ, je voulais travailler dans l’industrie et finalement je me suis rapproché de l’industrie à travers l’informatique industrielle. C’est ce qui m’a amené à travailler pour Thales. Assez vite, je me suis rendu compte que ce qui m’intéressait, c’était l’idée des projets, des hommes et des challenges. En réalité, mon parcours et toutes les étapes que j’ai connues, ce sont des opportunités qui se sont présentées à un moment donné. Et des choix aussi, comme quitter Thales par exemple. »

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(à droite, Emmanuel Carli)

Connais-toi toi-même

« Avant de regarder des formations, commencez par vous regarder vous. Il faut que vous sachiez ce qui vous attire. Si vous avez envie de sauver des gens, peut-être qu’il vaut mieux faire de la médecine… si vous avez envie de défendre des gens, peut-être qu’il vaut mieux faire du droit ou travailler dans le secteur de la défense. Réfléchissez bien : vous allez passer beaucoup de temps au travail dans votre vie et si votre quotidien professionnel est pesant, on peut vous payer des milliards, vous ne serez jamais heureux ».

Trouver sa mission

« La seule question à vous poser, c’est de savoir quelle est votre mission. Les formations ne sont que des moyens, les moyens de remplir cette mission. De toute façon, vous allez apprendre toute votre vie, parce que vous allez vieillir, parce que les métiers vont évoluer et parce que l’économie va changer. Quand vous connaîtrez la nature du challenge que vous voulez relever en tant que personne, individu, peu importe votre chemin. Vous irez piocher telle formation ou tel groupe ou telle plateforme, pour vous permettre d’avancer sur votre voie. C’est cela l’essentiel pour moi ».

Apprendre grâce à l’environnement

« Vous allez avoir des responsabilités et il faut que vous sachiez où vous, vous voulez aller. Faîtes des expérimentations pour savoir ce que vous voulez faire. Si vous vous intéressez à la restauration, allez voir des restaurateurs pour poser des questions. Vous voulez travailler avec des pompiers, allez les voir ! Confrontez-vous tout de suite à la situation à laquelle vous serez confronté dans le futur et c’est comme ça que vous découvrirez qui vous êtes et ce que vous voulez faire. Tout le reste, à ce stade, ne vous servira à rien. »

La chance de la France

« En France, on a de la chance parce qu’il y a énormément de diversité en termes d’écoles. Vous êtes quelqu’un de plutôt académique, vous pouvez aller à l’université. Vous préférez travailler sur un mode projet, vous irez dans des filières qui proposent ces méthodologies. Notre système n’est pas aussi nul que ce qu’on veut bien en dire… Bien au contraire ».

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