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07.03.17

Comprendre le monde de demain avec O21

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Le monde de demain, c’est presque déjà aujourd’hui ; on a en tout cas déjà dépassé les prémisses de ce monde qui vient – d’où l’expression désormais consacrée d’uberisation. Sous l’effet de la révolution numérique, les relations sociales et nos sociétés en général se transforment, toutes les organisations sont en train d’être percutées par l’automatisation, le secteur de l’agriculture par exemple rentre de plain-pied dans le 21ème siècle. Pour les pessimistes, ce sont des périls anxiogènes : les robots, ils en ont peur… Pour les optimistes c’est un champ de potentialités qui s’ouvre. Le Monde, M Campus pour être précis, a décidé de faire le point et a lancé O21, une série de rencontres à destination des nouvelles générations dans 4 villes de France, « pour trouver sa place dans le monde de demain ».

Epitech, partenaire d’O21

Comme le déclare Le Groupe Le Monde, « créée en juin 2014, la chaîne M Campus dont les effectifs ont été renforcés, accentue sa dimension de service par l’intermédiaire de nouveaux partenariats (…) à destination des lycéens et des étudiants » et leurs parents aussi. O21 en est l’émanation la plus récente. Comme l’ESSEC, L’EM Lyon, Grenoble EM, Audencia Busines School et Leboncoin également, Epitech était partenaire de cet événement. Ce qui est bien plus qu’un « simple » salon d’orientation s’est déroulé à Lille comme à Lyon (Villeurbanne), à Bordeaux (Cenon) et enfin à Paris. Cette étape finale dans la capitale a clôturé ce mini tour de France, ces samedi 4 et dimanche 5 mars derniers.

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2 jours pour éclairer

O21, ce sont 2 jours de rencontres où des conférences qui, multipliant les intervenants, cherchent à donner les clés du futur au jeune public. « Pour aider les 16-25 à faire des choix adaptés à la société de demain », il faut donc élargir les points de vue et les éclairages. C’est ainsi que Marc Drillech, directeur général de IONIS Education Group a donné ses réponses à la question de clôture de ces 2 journées parisiennes : « Finalement, comment se forme-t-on le mieux pour demain ? ». Emmanuel Carli, directeur général d’Epitech a lui participé à la « table ronde » du samedi 4 mars portant sur « Big Data, code… Comment profiter du boom des nouvelles technologies ? ».

Les défis de la mutation perpétuelle

Emmanuel Carli nous résume le fond de son intervention : « Aujourd’hui, les plus jeunes et les étudiants baignent dans un environnement ultra changeant. Ils vont voir des portes qui vont s’ouvrir puis se fermer en permanence devant eux. Ils doivent avoir conscience qu’ils vont utiliser des solutions qui seront différentes, entre celles qu’ils auront appris à l’école, celles qu’ils devront mettre en œuvre quand ils auront 30 puis 40 ans et plus tard encore. Répéter les mêmes process et technologies ad vitam aeternam, c’est fini ».

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Du binaire au quantique

« C’est cette conscience-là que nous, nous devons impulser pour que tout un chacun aujourd’hui se dise : « la formation que je fais au départ me place sur une gamme de métiers. Mais cette gamme et ses caractéristiques sont liées à un environnement, un environnement en perpétuel mouvement ». Il faut donc avoir des approches et des façons de faire, un « mindset » qui nous permette de changer en même temps que lui. C’est un peu quantique : quand ton environnement change, tu changes aussi. En tout cas, il vaudrait mieux que tu changes aussi… ».

L’atelier Coding Club

Or pour justement inciter les petits et les plus grands à s’initier avec ce qui va forcément devenir une discipline scolaire à part entière un jour, la programmation informatique, les Cobras du Coding Club ont animé pendant ces 2 jours une session d’apprentissage du code, du JavaScript pour continuer à être précis. Comme l’a observé Amandine Paris (promo 2020), « des adultes aussi se sont inscrits à notre Doodle Jump et cela nous change de nos ateliers habituels où l’on reçoit d’habitude des collégiens ou des lycéens. On a d’ailleurs vu pas mal de gens voulant se reconvertir… ».

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Do the Doodle Jump

« Le Doodle Jump, explique Amandine, c’est un petit jeu qui consiste à faire sauter son petit personnage de plateforme en plateforme, toujours vers le haut. Si on n’arrive pas à passer d’une plateforme à l’autre, on tombe et on perd. Avant d’arriver ici, on a en grande partie codé le jeu mais c’est aux participants de le compléter, qu’ils puissent voir quand ils perdent et qu’ils puissent jouer avec les flèches du clavier plutôt qu’avec la souris. La plupart y arrivent, mais comme beaucoup d’entre eux n’ont jamais codé de leur vie, on les encadre beaucoup. On leur explique comment marche le code mais sans jamais donner les réponses… c’est à eux de trouver comment faire : à la Epitech ! ».

La vision d’O21 par Amandine et Philippe

« O21 c’est bien, on a des gens motivés qui viennent sur l’atelier, qui nous posent des questions aussi sur leur orientation… Pile poil le thème du « salon » ». Relativement à cet atelier d’apprentissage du code, Philippe Antunes était lui ravi : « apprendre aux gens à coder, j’adore ça, on motive les gens à découvrir des choses qu’ils ne connaissent pas, c’est très gratifiant je trouve ». Les jeunes ne correspondent pas aux clichés dont leurs ainés les affublent.

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