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03.08.09

Une dauphine dans les piscines de l’EPITECH

Venue tout droit d’EPITECH Sénégal, Rama Diouf, promotion 2011, sait se faire des envieuses. Elle est arrivée deuxième dauphine au concours Miss Earth France 2009, le troisième plus important concours de beauté après Miss Monde et Miss Univers. Alliant son expertise technologique au mannequinat, Rama Diouf propose une lecture nouvelle du monde de l’informatique. La tête sur les épaules, elle offre son point de vue, divulgue ses méthodes pour réussir, et expose ses futurs projets au sein de l’école.


Tu es une belle femme au pays des nouvelles technologies : quel est ton secret pour réussir ?

L’univers large de l’informatique comporte encore aujourd’hui une majorité masculine, fruit des cadres sociologiques de quelques époques anciennes et révolues. Doucement mais sûrement, la balance des sexes va s’équilibrer. Nous sommes guidés par une passion commune pour les NTIC, propres à révolutionner nos vies et notre quotidien. Cet environnement nous donne, à nous femmes, une envie encore plus farouche de réussir et de communiquer sur ce potentiel que nous avons toutes et tous. Le secret pour réussir ? Mêler organisation, rigueur et hygiène de vie. Mais quand il s’agit d’une passion, c’est beaucoup plus facile, non ?


Comment arrives-tu à mêler ta vie d’étudiante et ta vie de modèle ?

Les études en informatiques et le mannequinat sont deux passions qu’il faut apprendre à concrétiser en parallèle. EPITECH m’a fourni les outils pour aménager mon emploi du temps et m’a apporté une rigueur dans toutes mes réalisations. Ce sont des atouts essentiels pour vivre cette double vie et progresser sereinement vers l’avenir. Je joue également le funambule entre la mode et l’informatique. Le mannequinat me permet de développer mes contacts et de proposer mes services pour la création de devantures, portfolios et books en ligne, grâce à la web agency que je suis en train de monter. Je prépare déjà également mon EIP, qui sera une innovation pour les consommateurs du XXIème siècle ! Il s’agira d’une cabine d’essayage interactive où un miroir sera utilisé comme support de l’information. Le consommateur pourra interagir avec celui-ci en touchant sa surface, et ainsi visualiser les vêtements ou accessoires qui vont de paire avec les habits qu’il aura choisi, puis commander directement de sa cabine une nouvelle taille ou un nouveau pantalon par exemple. Je tiens les autres fonctionnalités secrètes, mais vous en apprendrez plus très prochainement !


Tu entres en quatrième année à l’EPITECH, ce qui signifie année de l’international…

J’ai postulé pour un échange de quatre mois à l’Université Laval au Québec, première université au Canada et première université francophone en Amérique. J’espère beaucoup être reçue ! Cette opportunité offerte par EPITECH de mener une partie de ses études à l’international est un atout majeur de la formation. Ce sera une expérience linguistique, culturelle, et surtout humaine, qui me permettra aussi de développer des contacts sur place. Physiquement, la transition sera difficile : je viens du Sénégal où la température tropicale avoisine les 40°C, je suis aujourd’hui en France dans un climat tempéré, et de janvier à avril 2010, j’affronterai peut-être les -40°C du nord de l’Amérique !


Et si le concours de Miss Epitech devait être organisé, tes concurrentes auraient-elles une chance de s’en sortir ?

Tout à fait ! Si nous devons citer des critères de sélection pour un tel titre, je ne pense pas que des mensurations « mannequin » pondèrent les résultats ! La priorité serait clairement aux qualités apportées par la formation EPITECH et citées dans la charte des étudiants : Pratique, Informatique, Rigueur, Autonomie, et Travail. La polyvalence ne serait pas en reste bien sûr !

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