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27.11.14

Techno et culture, un joli couple

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Museomix n’est pas un vague concept de co-working appliqué au monde de la culture. Ouverte à tous pour transformer un musée en terrain de jeux digital, Museomix est une opération annuelle qui agrège de plus de plus en plus d’institutions et réunit une communauté de passionnés toujours plus grande. Et dans cette communauté de museomixeurs, il y a des étudiants d’Epitech.

Le musée du futur

Museomix se consacre depuis maintenant 4 ans à travailler sur les nouvelles « possibilités de voir un musée et ses collections », en s’appuyant sur les technologies. Au cours d’un Museomix, il s’agit de jouer en équipes pluridisciplinaires pendant 3 jours afin d’imaginer un musée plus ouvert, plus ludique aussi pour toucher notamment un plus large public.

Quand on parle de passion, Epitech répond

Qui dit digital et numérique, dit étudiants Epitech. Au musée d’histoire naturelle de Lille, Aude Lejuez, Maxence Bovier – Lapierre , Florian Faisant et Guillaume Hervier – tous promo 2017 – ont participé à ce remix muséographique en tant que « équipe volante » pour soutenir les équipes en difficulté avec le code et le développement de leurs prototypes. Ces « proto » doivent en effet être construits en trois jours.

Les museomixeurs sont des makers

Orienté « maker », Museomix est une sorte de hackathon, un « makeathon » pour reprendre les propres mots de cette communauté. Celle-ci s’active toute l’année afin d’organiser l’édition de novembre dans de bonnes conditions.

Des makers qui font vite et bien

Un Museomix n’est pas un vernissage avec petits fours, la fatigue aidant, rien de plus gratifiant que de voir intégré dans son contexte au musée un projet sur lequel on s’est acharné en si peu de temps. Pour Florian, c’est « appréciable de voir les protoypes nés de ce rush de 3 jours. »

Extension du remix

Cette réunion de bonnes et enthousiastes volontés s’élargit. Constituée de professionnels de la médiation culturelle, d’artistes, designers, graphistes, développeurs, membres de fablabs, community managers et tous les passionnés par le sujet qui le veulent, la petite l’organisation de départ est devenue grande. Elle a essaimé nombre de communautés locales, en France et à l’international.

International network

Cette année les musées partenaires à l’étranger étaient le musée des Beaux-Arts de Montréal, le Derby Silk Museum (U.K.) et le musée d’art et d’histoire de Genève. En France, le musée d’art et d’industrie de Saint-Etienne, deux musées d’Arles – musée départemental Arles Antique et le Museon Arlaten -, les musées d’histoire naturelle à Nantes et Lille ont participé. À Paris cette année, après les Arts Décoratifs l’an dernier et troisième Museomix, un partenariat a failli se nouer mais ce n’est que partie remise pour 2015.

Bénéfice du faire

Pour Aude, « Museomix a été l’occasion pour moi d’une ouverture à plein d’autres univers ». Cette ouverture n’est jamais un profit qui se perd. Pour trouver des réponses à de nouvelles questions dans son propre secteur, mieux vaut s’être déjà frotté à d’autres façons de penser, d’autres points de vue et perspectives. Ce qu’on appelle consolider ses capacités disruptives, très utiles dans le monde des start-up, par exemple. Synonyme : créativité.

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