La Soirée du Numérique du Val-de-Marne
La soirée du Numérique a réuni, le 23 octobre, sur le campus de l’ESME Sudria d’Ivry-sur-Seine, adhérents de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises du Val-de-Marne (CGPME 94) et étudiants d’Epitech. L’objet de ce rendez-vous était de sensibiliser les dirigeants de TPE/PME/PMI à l’importance de l’outil numérique.
A gauche, Jean-François Roubaud aux côtés de Bruno Quilghini, étudiant Epitech
De Christian Sainz, président de la commission Croissance Internet / EcoNUm de l’association professionnelle, à Didier Genevois, président de la fédération du 94, en passant par Jean-François Roubaud, président de la CGPME, tous les intervenants du syndicat s’accordent en effet pour constater le retard français en la matière, au sein des structures de moins de cinquante salariés, que ce soit en termes d’infrastructure, de logiciels, d’équipement ou de sites Web.
Un retard à combler
Epitech étant elle-même adhérente de la section Val-de-Marne, il était assez logique que l’école prenne le temps de réfléchir aux meilleures solutions d’accompagnement des chefs d’entreprise pour combler ce retard technologique. Et profiter pleinement du potentiel numérique.
C’est pourquoi les étudiants d’Epitech ont imaginé en amont des modules clairs et didactiques, sous forme de jeux avec différents scénarios, pour montrer, pas à pas, quelques facettes des leviers digitaux disponibles pour augmenter son e-notoriété et le gain afférent. Ou pour améliorer la gestion de ses bases de données en bases clients ou produits. Ou bien encore optimiser la relation client / fournisseur.
Le retournement de l’enseignement
Au-delà de cet enjeu stratégique et économique, éminemment central bien sûr, il est revenu à Pascale Luciani-Boyer, membre du Conseil National du Numérique et maire-adjoint de Saint-Maur-des-Fossés (94) de clore ce moment en évoquant le changement de paradigme provoqué par la société digitale.
Pascale Luciani-Boyer
Cet éclatement de la verticalité traditionnelle, et pas seulement dans les entreprises, auquel nous assistons tous les jours avec différentes conséquences : celui de la fin de la transmission des savoirs au profit de la remontée des connaissances. Autrement dit : la place des jeunes dans la relation de travail face aux plus anciens va devoir être repensée à plus ou moins court terme, qu’on le veuille ou non. Et c’est en ce sens que les étudiants d’Epitech ont participé à cette soirée : un partage des connaissances.