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17.05.17

Pendant le Certificat HEC Digital Transformation, le challenge du Groupe PSA

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Le Certificat HEC « Digital Transformation » de cette année n’est pas encore terminé mais un de ses grands moments s’est achevé hier, dans les locaux du Groupe PSA, avenue de la Grande-Armée à Paris. Briefés il y a trois semaines sur les enjeux de la révolution digitale d’après ce constructeur automobile qui regroupe les marques Peugeot, Citroën, DS ainsi que Vauxhall et Opel depuis peu, les étudiants de HEC et du Groupe IONIS, Epitech et e-artsup ont présenté leurs projets hier. Deux équipes gagnantes, une par thème, ont été désignées au bout de cet après-midi du mardi 16 mai.

1 challenge, 2 axes de réflexion

Ce challenge était divisé en 2 thèmes, rédigés en anglais, comme toute la communication, les cours et les workshops de ce HEC Certificate « Digital Transformation » :

  • Services in mobility – Which services will add value to the autonomous driving experience?
  • Mobility services – Which new mobility services will appear with autonomous shuttles ?

Services in mobility

Pour le premier thème de l’opération, c’est le groupe Boost qui a remporté le prix – le droit de visiter les « Innovations days » internes au Groupe PSA et surtout la possibilité de tester les voitures autonomes maison – rappelons que le Groupe PSA a été le premier, après les autorisations réglementaires nécessaires, à tester le concept auprès de conducteurs issus du grand public, c’était en février dernier. Antoine Mille (promo 2019) en était le membre Epitech, aux côtés d’une étudiante e-artsup (Alix Barral) et 3 HEC, comme toutes les autres équipes.

Mobility services

Sur le deuxième axe du challenge, c’est « Green Collect » qui est arrivé premier. Il s’agit d’un projet très contemporain « de « pods » qui viennent chercher les poubelles automatiquement, avec des camions autonomes », d’après Lucas Leprestre lui aussi promo 2019 et membre de cette équipe. Synthétisée par Anelle Soussan, étudiante à HEC, « c’est une solution de collection des déchets, efficace et écologique ».

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La parole aux destinataires finaux

Christine Mescam, Innovation Strategy VP du Groupe PSA, nous a confié son sentiment à la sortie de ce challenge : « je l’ai trouvé très intéressant, j’ai même été époustouflée quand j’ai appris que les équipes s’étaient constituées il y a seulement 3 semaines. En étant dans un des 4 jurys de sélection (4 groupes ont en effet re-pitché en finale, ndr), j’ai trouvé les résultats très cohérents, on avait vraiment l’impression que ces équipes fonctionnaient depuis longtemps ensemble, c’était vraiment très bien ».

Haut niveau

« Ils nous ont tous présenté des projets très variés, poursuit Mme Mescam, avec des services qui n’avaient rien à voir les uns avec les autres. Tous étaient d’un bon niveau et pour moi qui étais moins rompue à cet exercice que mes collègues de jury, ces derniers m’ont confirmé que c’était d’un très bon niveau. Et je parle de toutes les présentations sans exception. Dès lors, ils furent difficile à départager ».

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Smart skills

Joffrey Mazier, responsable commercial de Taker, la Junior Entreprise d’Epitech et qui va bientôt partir à l’université de Long Beach pour sa quatrième année à l’international récapitule : « suivre ce programme, c’est très intéressant, on apprend plein de choses, sur des thématiques vraiment diverses, sur la transformation digitale évidemment en passant par les médias sociaux etc. On a eu beaucoup de conférences au début, sur la première semaine en particulier, notamment avec M. Dussart, professeur à HEC Montréal, ses cours étaient super intéressants ».

Choc des cultures

« Après, on a constitué les groupes et on a commencé à travailler sur le cas de PSA. Pendant ce temps-là, on a eu pas mal de conférences qui nous introduisaient aux thématiques ou par rapport aux méthodes de travail, sur comment pitcher, un peu de lean start-up pour nous lancer aussi sur des méthodes de travail en groupe. Nous, à Epitech on a un peu d’expérience dans le lean start-up et du coup il y a eu un peu de confrontation, les HEC ayant une approche plus « académique » alors que nous, nous sommes plus dans l’esprit de la réalisation, du bootstrap. Mais c’est bien, c’est ça qui fait avancer ».

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(de haut en bas et de gauche à droite, 6 étudiants parmi les 20 Epitech de ce HEC Certificate Digital Transformation 2017 : Julie, Clémentine, Antoine, Hamza, Lucas et Danyl)

Satisfaction unanime

Ce sentiment de satisfaction est unanime parmi nos étudiants, ainsi de Julie Simon (promo 2019) : « j’ai trouvé ça super intéressant, par exemple travailler avec un designer, c’est vraiment quelque chose qu’on va faire au quotidien plus tard. Travailler avec les HEC représente aussi une façon de réfléchir que nous, nous n’avons pas tout à fait, même si on travaille là-dessus avec Forward. Je ne suis pas déçue de ne pas avoir été sélectionnée pour la finale parce que c’est de toute façon une super expérience ».

2017, bon millésime

D’après Julien Lévy, professeur affilié d’HEC Paris, directeur de la Chaire AXA & directeur du Centre Digital d’HEC Paris qui nous avait présenté le contexte pédagogique de ce Certificat « Digital Transformation », « c’était très excitant. Membre d’un des 4 jurys, j’ai vu passer 5 groupes qui ont tous pris des angles différents. Habituellement, on a toujours 1 ou 2 groupes qui sont un peu plus faibles que les autres mais cette année, j’ai été surpris par la qualité d’ensemble ».

La multidisciplinarité, le choix gagnant

« Les étudiants ont su se mélanger. Les membres du jury n’ont pu que le constater : il faut mixer les compétences, chacun apporte quelque chose à l’ensemble… Le Groupe PSA n’a en l’occurrence pas l’air mécontent du tout de ce dispositif (sourires). Je suis aussi très content quand les étudiants prennent leur pied et visiblement, les sujets les a très intéressés, ils ont bien bossé ». Mais ce n’est pas fini : comme le rappelle Kevin Empociello (promo 2019), « on part demain chez Cap Gemini pour ensuite partir en consulting. La certification se termine le 4 juin ».

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