Prendre la parole, créer un média
Des étudiants d’Epitech à Lille ont participé au hackathon de projets de création de médias organisé par l’École Supérieure de Journalisme de Lille (ESJ), une école de journalisme des plus respectées au niveau national.
Epitech et e-artsup dans le même bateau
Au nombre de 6, ils ont pu croiser une dizaine d’étudiants d’e-artsup installés eux aussi sur le Campus IONIS Education Group lillois. Pour parfaire des équipes sans faille de compétences sur ces projets de création de médias, l’ESJ a aussi invité des étudiants de l’EDHEC.
Plusieurs écoles, une même envie
Ces événements inter-écoles mixent les profils complémentaires d’étudiants suivant des cursus différents. Ces rencontres visent à constituer des équipes capables de développer une idée dans toutes ses dimensions. Parfois dans un but entrepreneurial, toujours en mode projet collaboratif, le hackathon organisé par l’ESJ est différent.
Un hackathon pas comme les autres
En quoi ce hackathon est-il différent ? Pour deux raisons : primo, même si Epitech encourage l’ouverture totale et la disruption, il peut être rare pour nos étudiants habitués aux hackathons de leur secteur, de se confronter à des challenges ayant pour thème la création de médias. Mais disruption signifie aussi sortir de sa zone de confort, une direction partagée au plus haut point par Epitech, qui favorise autant que possible les « échappées belles » de ses étudiants.
Retour du terrain
Pour Aude Lejuez (promotion 2017), une participation de ce type fait se rendre compte « à quel point on peut être demandé dans la société » pour ses compétences d’expert en informatique. Pour elle, comme pour Hugo Leroy (promo 2019) ou Matthieu Bernard-Guele et Thomas Mendez (promo 2017), « ça c’est très bien passé, c’est très intéressant ». Idem pour Mathieu Choquart (promo 2017) qui, en plus, s’est « fait des copains ». Pour résumer, à la façon d’Oumnia Benrhamane (promo 2017), tout le monde était « ravi d’avoir participé à ce genre d’event participatif ».
Rush, rush, rush
Secundo, ce hackathon, plus court que d’habitude (24 au lieu de 48 heures), est conçu davantage comme une étape d’accélération de projets déjà lancés. « Accélération » comme on dit de cette nouvelle forme d’incubateurs de start-up, les accélérateurs.
Les projets
Ils étaient au nombre de 11. En guise d’exemple, on peut citer Tuko, un projet plutôt étonnant de serviettes en papier sur laquelle on imprime un « digest » thématique de l’info quotidienne. Et ce, avant midi pour que les étudiants des restaurants universitaires puissent accéder très facilement à l’information.
Autre projet, Le Patelin, média qui traite de l’actualité du double point de vue des villages de campagne et des jeunes qui y résident.
L’expérience média
Ce genre de projets, un média, pose typiquement beaucoup de question orientées UI et UX. Les étudiants d’e-artsup, l’école supérieure de la création graphique d’où sortent tous les ans nombre de designers ont, eux aussi, beaucoup aimé l’expérience. Vous pouvez retrouver certains de leurs feedbacks ici.
La récompense
Les 4 projets finalistes se retrouvent en mars pour savoir quel sera le projet désigné vainqueur, celui qui gagnera 1000€ et un « coup de pouce » qu’on imagine, venant de la part de l’ESJ, comme un vrai bon coup de main.