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17.03.16

Le dièse, c’est de gagner

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Les années passent et le Google Hash Code prend de l’ampleur. Cette année, le Google Hash Code troisième du genre s’est ainsi ouvert aux autres continents, de l’Afrique au Moyen-Orient. À cette édition 2016 de ce challenge d’algorithmie le 11 février dernier, plus de 17 000 jeunes développeurs (étudiants ou non) ont participé. Tous souhaitaient évidemment se qualifier pour la finale qui se joue samedi prochain, ce 19 mars. Une équipe Epitech y sera.

Epitech loves Google Hash Code

Google avait organisé cette année ce concours dans une logique de hub et cela tombe bien puisque notre école a lancé il y a bientôt 2 ans son Hub Innovation, avec un hub par ville c’est-à-dire 12 à l’échelle du réseau national Epitech. Comme un fait exprès et d’après Google themselves, « Epitech fut sans conteste le plus grand réseau de hubs de par le monde en nombre de participants ».

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4 Epitech en finale chez Google Paris

Une équipe d’Epitech Lyon, avec un étudiant d’Epitech Montpellier qui s’y est joint à distance, commence à préparer ses valises et ses esprits pour être fin prête en vue de la finale de samedi prochain, une journée d’intense cogitation algorithmique. Il s’agit d’Antoine Bolvy, Quentin Buathier et Yoann Long, tous de la promo 2018 étudiant à Epitech Lyon, sans oublier Sébastien Saletes, promo 2019 d’Epitech Montpellier. Belle performance, puisque l’on ne comptait rien moins que 1054 équipes sur ce Google Hash Code 2016…

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(Yoann Long, Quentin Buathier et Antoine Bolvy)

Le thème des qualifs

Après que Quentin nous ait rappelé le timing très serré de cette première épreuve, « un exercice de 4 heures », Yoann nous rappelle à son tour le thème de cette journée de pré-sélection du 11 février. « C’était sur les drones : il fallait établir une « roadmap » de livraison, donc de déplacement du drone sur une carte en 2D et des coordonnées etc. L’idée étant de faire le maximum de livraisons le plus rapidement possible. Plus les livraisons étaient effectuées tôt, plus on gagnait de points sur le nombre d’items etc. C’était vraiment un problème d’algorithmie classique. »

Faire simple c’est compliqué

« Quand on a commencé, se souvient Antoine, on a vu le problème et on a tout de suite pensé à une solution « de base ». En la testant, on a vu que cela se passait bien, on a « juste » passé les 2 autres heures à optimiser cette solution un peu simpliste mais qui nous a permis de nous qualifier. Je pense que beaucoup d’autres groupes ont voulu faire un algorithme super efficace qui allait tout « défoncer » sauf qu’au bout de 2 heures ils n’avaient toujours pas commencé à coder donc forcément… ».

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Ne pas céder à la tentation

Il était pourtant tentant d’essayer de construire un « algo » – comme on dit entre informaticiens – plus raffiné, cela a même fortement tenté Yoann une heure avant la fin : « j’ai pensé à un autre algorithme qui, je pense, aurait pu être extrêmement bien optimisé… Mais clairement, on n’avait pas le temps de le coder, du coup on est resté sur celui avec lequel on était parti et qu’on a amélioré au fil de ces 4 heures ». En d’autres termes : itérer et itérer encore…

Samedi c’est 12 heures

Antoine, Quentin, Yoann et Sébastien auront peut-être le temps de partir sur une fausse bonne idée mais pas deux, samedi prochain. « Cette finale du 19 mars se joue sur 12 heures d’affilée, c’est beaucoup plus intensif… », souligne justement Yoann. On n’a qu’un seul mot à leur adresser : bon courage.

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