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26.01.18

G.O.D.S speed you

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Il y a plus de 2 ans, à la Paris Games Week (PGW) 2015 on vous parlait déjà de G.O.D.S, Galactic Orbital Death Sport en version longue, jeu vidéo particulièrement graphique, éminemment nerveux, en un mot : impressionnant. Tous trois promo 2017, Nicolas Crockey, Jérémy Falconnier et Joan Frutozo ont développé G.O.D.S en parallèle de leurs études à Epitech Toulouse. Ils se sont adjoint les services d’un autre étudiant de l’école, Kévin Assfeld d’Epitech Strasbourg, pour engager le dernier long sprint avant de le proposer enfin à la communauté des « gamers » via Steam. La fin du tunnel, avec ses hauts et ses bas, pour passer à autre chose dont et surtout l’élargissement des activités de leur tout jeune studio de production : Mech’at. Pour respecter la tradition, Ils sont évidemment revenus à la PGW 2017.

Souvenirs de la PGW 2017

Comme tous les ans ou presque, Epitech était en effet présente à la Paris Games Week. Pour cette édition 2017, étaient présentés au public Shadowlight (porté en particulier par Prosper Gratian), Dungeon of Zaar, jeu vidéo qui passe maintenant en « free-to-play » sur PC et (Nintendo) Switch. On n’oublie pas non plus les Epitech Innovative Projects (Ab Irato, Mechanicave et Shan) qui ont été montrés au fur et à mesure du salon, ou des projets libres issus du Hub Innovation de l’école, ainsi de Lost in the S Maze. Et G.O.D.S.

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Business to Business

« Ce qui nous intéresse en venant à la PGW, explique Jérémy, en plus de rencontrer nos utilisateurs, ou d’en revoir certains même, c’est la partie professionnelle du salon : la Game Connection, où se retrouvent plein d’entreprises auxquelles on peut accéder facilement, des conférences, bref, tout ce qui concerne le business du jeu vidéo. Nous, on a assisté à des conférences sur le community management, ce dont on a grand besoin parce que le marketing et la pub, c’est pas du tout notre truc… (sourires). C’est pour cela qu’on a engagé un distributeur, Plug In Digital, rencontrés à la Game Connection justement. Ils vont commencer à nous distribuer mi-février, quand on va sortir le mode réseau multijoueur de G.O.D.S ».

Retro not retro video game

G.O.D.S est une sorte de jeu de hockey spatial mais aussi un « space shooter » : « G.O.D.S est un jeu qui s’insère dans une des niches du jeu vidéo, celle du « space shooter », avec une communauté depuis longtemps constituée et toujours très en demande. Le revers de la médaille, avec ce genre de jeu, c’est qu’on sait qu’on ne dépassera jamais un certain nombre de ventes. Mais notre « gameplay » est totalement différent, son côté jeu d’arcade rajoute du cachet, cet aspect retro très « années 80 » intéresse notamment beaucoup les adultes. L’âge minimum pour y jouer, c’est 4 ans et peut aller jusqu’à 44 ans mais en vrai, il n’y a pas de limite ».

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Entrepreneurs as artists

« À la base, le projet est un pur projet scolaire. On n’y croyait sans y croire mais à force de recevoir des retours positifs sur les salons, on s’est rendu compte qu’il avait un vrai potentiel, on s’est dit qu’il fallait le booster. Aujourd’hui G.O.D.S est pour nous « la clé de voûte » de notre société, Mech’at. On a beaucoup d’idées de jeux à côté et une fois que G.O.D.S sera lancé, on pourra profiter pour faire grandir le reste ».

Liaison Toulouse Strasbourg

Dans cet esprit, l’équipe s’est agrandie. Dernier venu sur le projet, Kévin Assfeld est une vieille connaissance de Nicolas : « on se connaissait bien avant de faire Epitech chacun de notre côté. On s’est rencontrés sur Internet il y a très longtemps. » Nicolas confirme : « pour la petite histoire, c’était via la Xbox Live sur le jeu Halo 2, en 2005 ». Joan quant à lui, faisait partie de leur promo à Toulouse : « on faisait partie tous les trois du GameDev Lab, on s’entraidait et organisait des rencontres autour du jeu vidéo. C’est peu de dire qu’on est contents de voir où en est le jeu aujourd’hui ».

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For us by us

« Notre philosophie, reprend Jérémy, c’est de faire des jeux pour des joueurs, par des joueurs. Le premier salon qu’on avait fait, on n’avait qu’un proto(type) très basique. Mais on avait ramené une pile de post-it et on demandait aux joueurs toutes leurs idées, qu’on notait sur ces petits papiers. Après, on faisait le tri des idées des futurs utilisateurs : celles qui étaient pertinentes et cohérentes, celles qui avaient besoin d’être remaniées, celles qu’on ne pouvait pas appliquer… 3 ans après, nous voilà sur Steam ! ».

G.O.D.S en early access

Les garçons ont choisi de mettre leur jeu sur Steam en « early access », ce qui leur permet de pouvoir continuer à développer le jeu en même temps que leurs utilisateurs prennent G.O.D.S en main : « plutôt que de vendre le jeu à un prix de sortie finale, on annonce que le jeu est encore en développement et qu’il avance avec eux, nos premiers acheteurs. Cela permet à la communauté de bénéficier d’un jeu à un prix tout à fait réduit. Et nous, on peut les remercier en les encourageant. Accessoirement, cela nous évite aussi de nous faire lyncher par la communauté Steam en cas de souci parce que sur un jeu en sortie finale, si les gens rencontrent le moindre problème avec un jeu censé être complet, ses créateurs se font « clasher ». Là, si nos utilisateurs ont un problème, ils nous en font part et c’est réglé dans la journée. Il se sentent écoutés et ils le sont ».

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Plug In Digital

« Plug In Digital, c’est une boite qui fait de l’editing / publishing et de la distribution. Nous, on n’a pas choisi l’editing car on n’a pas besoin de fonds supplémentaires, étant donné qu’on a développé G.O.D.S en parallèle de nos études. En vendant notre jeu en tant que distributeurs, ils gagnent de l’argent et ils nous en font gagner aussi. L’editing complet, c’est différent : l’argent qu’un éditeur alloue pour mettre le jeu en avant plus tard est récupéré sur les ventes et donc tant qu’il n’a pas atteint le seuil de ventes attendu, l’équipe qui l’a développé ne touche rien. En général, quand on a un jeu qui est déjà fait, passer par la distribution, c’est LE deal. Là, le but principal de Plug In Digital va être de nous pousser en avant ».

Mech’at dans les starting blocks

« On a presque hâte de tourner la page G.O.D.S. Il y a par exemple énormément de boites qui demandent à des studios de faire un « serious game« , pour former leurs employés à toutes les situations possibles. Mais pour répondre à ces appels d’offres, la question est : « combien de jeux avez-vous sorti ?  » Nous, tant que G.O.D.S n’était pas sorti, nous ne pouvions pas répondre autre chose que l’on avait un vrai background avec beaucoup de jeux vidéo à notre actif mais que tout simplement, ils n’étaient pas sortis. Maintenant que le jeu est disponible sur Steam, on va pouvoir commencer à répondre à ces appels d’offres. C’est pour cette raison que G.O.D.S est si important pour nous, à tous les points de vue ».

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Custom

« Depuis la PGW 2017, on a vraiment axé G.O.D.S sur le multijoueur. En plus, toutes les options sont customisables pour permettre aux joueurs de créer leurs propres modes de jeu. Nous, on propose 4 modes principaux : le match à mort, le mode hockey, le match à mort par équipes et « le roi de la colline » ce qui fait un catalogue de 4 jeux mais on peut tout changer : le nombre et le temps de ré-apparitions, le nombre de point et de temps, le nombre de joueurs sur la map aussi etc. ».

Only the strong survive

« Sur le hub de la communauté, untel nous a envoyés une capture d’écran avec ses paramètres, en invitant les autres joueurs à tester ce mode. C’est toujours intéressant, comme cet autre utilisateur qui, plutôt de gagner le plus de points possibles, a lancé un mode Battle Royale, pour jouer à être le dernier survivant, une folie en ce moment. Alors qu’il y a tellement de tirs par seconde, de lasers partout, de bonus rigolos aussi, on ne s’attendait pas à voir émerger un mode battle royale, parce que le temps de survie sur un petite map est d’environ une demi-seconde…. En early access, pour matcher avec la communauté, on offre une mise à jour hebdomadaire, avec soit du contenu soit de la mise à jour technique. En attendant le jeu en réseau qui arrive mi-février ». À vos marques !

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