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11.01.18

Retour sur l’Option E édition 2017

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La ChaireEEE de l’ESCP Europe ouvre ses portes aux étudiants extérieurs avides d’apprendre à entreprendre au travers de l’Option E, programme d’éducation à l’entrepreneuriat long de 4 mois. Epitech en est partenaire, ils étaient 4 de nos étudiants à l’intégrer cette année. On a rencontré 3 d’entre eux le dernier jour de ce programme quand il s’agit de pitcher leurs projets à la fin de ce « cycle » très pratique et versé la méthode projet, ce 14 décembre dernier.

4 étudiants de 5ème année

Anatole Menichetti, Chaohui Lin, Lowik Denel ont suivi l’Option E sur le campus parisien de l’ESCP Europe. Ils font tous partie de la promo 2018, promo qui a présenté ses Epitech Innovative Projects (EIP) à Epitech Experience #2. Baptiste Moutier, président de la Junior Entreprise de l’école jusqu’à ce qu’il ne parte à l’international en quatrième année a préféré, lui, suivre l’Option E sur le campus de Berlin (l’ESCP Europe est en effet présente à Paris, Londres, Berlin, Madrid, Turin et Varsovie).

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(de gauche à droite : Anatole, Lowik et Chaohui)

Opportunité

« Avant de recevoir le mail interne qui nous proposait de participer à cette Option E, je ne connaissais pas du tout l’ESCP, avoue Chaohui. J’ai regardé ce que ce programme proposait et je me suis dit que cela allait me permettre d’avoir cette expérience « full marketing » que je recherchais. Et en plus, sur un temps assez long. Après ces 4 mois, je peux dire que, franchement, c’est cool ! ».

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Fooding malin

Pour ne rien gâcher, Chaohui fait partie de l’équipe qui a remporté la palme du meilleur projet Option E édition 2017, une fois que tous les étudiants réunis en équipes pluridisciplinaires présentent à l’écosystème de l’ESCP leurs projets. Ce 14 décembre, Chaohui et ses 2 camarades ont pitché le projet Grr’Eat : il s’agit d’un « bot » sévissant dans le secteur de la restauration dont le principe se base sur du yield management, à partir de la connaissance par l’algorithme des préférences utilisateurs et leur géolocalisation. Autrement dit, Grr’Eat remplit les tables vides de restaurants avec des promos (entrée ou dessert offert, par exemple) à destination de ses abonnés à proximité.

Transmutation

« J’ai l’impression, assure-t-il, d’avoir changé par rapport à celui que j’étais il y 4 mois, du profil du geek parfait j’ai l’impression d’avoir acquis une approche plus « humaine ». On a vécu avec des gens complètement différents, pas du tout « techno » : quand on explique des choses techniques, ils ne comprennent pas tout, du coup il faut apprendre à faire passer nos messages, je n’ai pas même plus peur d’aller au contact des gens. Et puis on a eu l’occasion d’aller à San Francisco, la Silicon Valley. Bref, j’ai trouvé cette expérience extraordinaire ».

Learning Expedition

« Pour moi le grand moment du programme, renchérit Lowik, c’est ce voyage à San Francisco. On y a rencontré énormément de gens très intéressants et très intelligents, beaucoup de profils de beaucoup de pays différents. On a fait des écoles (…), on est allé visiter des boîtes que l’on avait nous-mêmes sélectionnées. Nous, on a choisi Plato, une start-up créée par des Français localisée pour l’instant dans la Silicon parce qu’ils ont levé des fonds là-bas et que c’était plus simple d’y rester mais leur équipe dév’ est à Paris. C’est une des boîtes que j’ai trouvées la plus intéressante (…) Globalement, les gens là-bas sont vraiment dans le don et le partage, rien à voir avec la mentalité française… ».

Une bonne idée c’est bien, une bonne équipe c’est mieux

« Moi, entre San Francisco et Improbable, poursuit Anatole, je pencherais plus pour Improbable mais dans la globalité du programme Option E, les meilleurs moments, ce sont ceux que j’ai eus avec « mon » équipe parce que je pense que c’est ça qui m’a fait le plus « grandir ». C’est ce projet, sur lequel on a bossé dessus depuis 4 mois, qu’on a pitché ce soir. On a bossé dessus comme des dingues et on a vraiment forgé de super liens ».

Blink

Ce projet dont parle Anatole, c’est Blink, un chatbot qui propose à ses utilisateurs de sortir de la routine en les invitant à faire d’autres choses que ceux-ci pratiquent quotidiennement. « Petit à petit, résume-t-il, on t’ouvre à de nouveaux univers en commençant d’abord par des choses qui peuvent potentiellement t’intéresser et qui ne sont pas impossibles pour toi (par exemple, proposer de courir à une femme enceinte…) ».

À dans 6 mois

« Nous, reprend Lowik, l’idée de Navee, notre projet, vient de Mattéo, un étudiant de l’ESCP. À force de ne pas trouver ce qu’il cherchait sur Internet, des mangas non traduits, qu’il avait l’opportunité de développer cette plateforme légale de lecture de mangas au sein de l’Option E, on s’est regroupé entre fans de mangas plus une camarade qui ne connaissait pas cet univers mais qui était très intéressée par le projet et sa mise en place. Au final on forme une très bonne « team », on va continuer le projet, avec nos contraintes respectives évidemment, chacun devant finir sa scolarité dans les 6 prochains mois ».

L’envie de créer

« Moi, j’ai depuis longtemps envie de créer mon entreprise ; mon père est entrepreneur, mon frère aussi et c’est pour cela que j’ai choisi cette Option E, c’est concret on apprend plein de choses en peu de temps. Et pourquoi pas, me servir de cette expérience pour lancer mon EIP à la fin de notre année (il s’agit du projet Betwatch, ndr) ».

L’envie d’entreprendre

« Je ne me destine pas à finir CTO, « lead dev’ » etc., affirme lui Anatole. Je viens d’un milieu où les gens entreprennent, où ils sont créatifs et j’ai rejoint l’Option E pour me plonger dans l’entrepreneuriat. J’avais déjà fait la certification HEC en troisième année d’Epitech, j’ai déjà monté une start-up, qui n’a pas marché. Or en 3 jours d’Improbable, je me suis rendu compte que si on s’était planté, c’est parce qu’on n’avait pas attaqué le problème de la bonne manière, alors qu’on avait une bonne équipe ».

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Concordance

« Pour revenir à Improbable, conclue Anatole toujours, et même à tout l’esprit de l’Option-E : ici, on apprend l’entrepreneuriat par la pratique et c’est intéressant, parce que nous à Epitech nous sommes aussi dans une école où l’on apprend en faisant. On s’y sent bien ».

10 ans, changement de nom

La ChaireEEE de l’ESCP Europe fêtait ses 10 ans en novembre dernier et l’Entrepreneurship Festival en a constitué l’acmé ; trois start-up fondées ou co-fondées par de jeunes Alumni de notre école (R-Pur, Witick et Moodze) y ont participé, via leur présence au « village start-up » de ce festival de l’entrepreneuriat. Un anniversaire et un tournant, la Chaire Entrepreneuriat de l’ESCP s’appelant désormais l’Institut Jean-Baptiste Say.


Nous avons finalement croisé aussi Baptiste, parti lui suivre l’Option E à Berlin. Son sentiment ? Un même avis ravi : « L’écosystème entrepreneurial est assez incroyable à Berlin, ils sont en train d’essayer de récréer la Silicon Valley et c’est vrai qu’entre Paris et Berlin, « ça se tire la bourre »… On parle beaucoup de Station F ici mais là-bas, plein de choses se montent aussi dont beaucoup, beaucoup d’incubateurs. On a fait notamment un « safari » avec un entrepreneur allemand qui nous servait de guide très pointu puisqu’il connait tout le monde… Pour résumer : vraiment une bonne expérience. Je suis vraiment très content d’avoir été sélectionné pour participer à cette Option-E ». C’est re-dit.

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