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02.07.18

Le Forum International 2018

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La promo 2020, qui entamera sa quatrième année du cursus Epitech juste après son stage full time clôturant la troisième année, va donc bientôt partir pour rejoindre ses destinations internationales, pendant 2 semestres académiques. Quant à sa « cadette », la promo 2021, elle va elle entamer sa troisième année en septembre prochain avec Moonshot. La quatrième année à l’international s’annonçant du même coup, l’aube des grands horizons va bientôt pointer pour elle aussi. Pour que ce grand départ se passe au mieux, le service des Relations Internationales de l’école a organisé un Forum international à destination de cette promo 2021, ce mardi 26 juin dernier.

La mobilité internationale, ça se prépare

Pour parfaire ce Forum International et profitant du début des retours de la promo 2019 dans nos pénates, le service des Relations Internationales a demandé des retours d’expérience sur certaines destinations à des membres de cette promo 2019, de même qu’à des Anciens de l’école. Ainsi de Jordy Domingos, promo 2016 qui a fréquenté les bancs de Hong-Kong University of Science and Technology. Ces « feedbacks from abroad » ont été retransmis au bénéfice de tout un chacun au sein du réseau Epitech métropolitain, depuis le campus numérique Paris Sud – IONIS Education Group.

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Infos pratiques

Auparavant, plusieurs « amphis » se sont déroulés pour expliquer et détailler comment l’école organise le départ de plusieurs centaines d’étudiants dans ses universités partenaires, au nombre aujourd’hui 80 environ, 30 de plus que l’an dernier. Le dernier amphi était destiné à tous les parents d’étudiants, ou référents financiers, s’intéressant à cette année charnière pour leurs enfants. Entre les amphis, notre service des Relations Internationales organisait des points d’information par zones géographiques.

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Quelques paramètres

Concrètement, les étudiants de troisième année doivent d’abord remplir leurs choix de destination. En fonction de leur niveau scolaire, de leur participation à la vie de l’école, leur implication dans le Hub Innovation par exemple, ils sont acceptés, ou pas, dans l’université de leur choix. Cécilia Jiang (promo 2021 donc) s’oriente ainsi « vers Tsinghua University même si ce n’est pas un choix définitif : en tout cas je voudrais aller en Chine pour apprendre la langue également. Pour moi parmi toutes les universités référencées dans les partenariats Epitech, Tsinghua est la meilleure, à mon avis toujours. Ils demandent un GPA assez élevé de 3,2 mais ça va, je suis au-dessus ».

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(de gauche à droite : Adrien Rouhète et Cécilia Jiang)

L’attractivité américaine

Son camarade de promo, Adrien Rouhète (promo 2021 toujours) « vise plus des écoles anglo-saxonnes, notamment pour me perfectionner en anglais mais pas seulement. En tout cas, je voudrais obtenir une place dans des universités prestigieuses comme l’Université de Laval et Kent University, éventuellement Tsinghua aussi. Ce qui m’inquiète ce n’est pas le GPA puisque je suis à 3,50 mais davantage leurs pédagogies, classiques, avec des cours magistraux ». États-Unis toujours, Tiphaine Laurent (promo 2021) a lui aussi « une préférence pour en particulier Long Beach (California State University) parce qu’en réalité, je n’ai pas d’idée précise de ce que je veux faire exactement et comme leur cursus couvre plein de disciplines, ça me convient bien… ».

California dreaming

Ce tropisme américain (Canada et USA) n’a pas épargné Grégoire Ballot qui, à la sortie de sa troisième année, était le major de sa promo (promo 2018) – il est aujourd’hui CTO de Bluecoders. L’an dernier, il est parti à California State University San Marcos : « si je devais donner un conseil, pour les gens qui veulent encore progresser techniquement, je n’irais pas à San Marcos… Mais moi j’avais passé trois années à « charbonner » à Epitech, je n’avais plus assez d’énergie pour enchainer par une autre année « la tête dans le code » ».

Sortir du code, comprendre le monde

« Je voulais découvrir une deuxième façon de progresser dans la vie : en gros, après la technique, je me suis dit que ce qui allait m’aider, c’est de comprendre le monde, les gens, saisir les différences entre cultures et cela peut paraître un peu pompeux dit comme ça mais c’est le cas : grâce à San Marcos, j’ai enlevé pas mal mes œillères ».

Gagner du recul

« Dans la vie d’aujourd’hui où mon boulot demande beaucoup de recul, notamment et surtout niveau humain – aujourd’hui chez Bluecoders, on a une trentaine de salariés, et j’en ai 10 sous ma responsabilité directe : comment je fais pour gérer tous ces gens-là, comment faire pour qu’ils progressent, que ce soit pertinent pour eux etc… Or ces questions, c’est autrement plus compliqué ! ».

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Le monde sans nombril

« Le fait d’être allé vivre à l’étranger, de lier des amitiés avec des étudiants d’Asie ou d’autres pays d’Europe (et pas trop d’Américains, en fait), des gens qui faisaient du business, de la biotech, toutes sortes de matières ; le fait de s’approcher de toutes sortes de gens fait prendre du recul… Tout cela, c’est hyper important ».

Pareil et différent

Sabri Abdelllatif (promo 2019) est lui parti sur l’île de Bahreïn et son Ahlia University. Mardi dernier, il était rentré en France et parmi nous : « Ahlia m’a permis de revenir sur des sujets déjà traités à Epitech mais selon une méthodologie différente. Pour ceux déjà vus à Epitech il y avait des cours sur le Java mobile, C#, .NET etc. Dans les cours qu’on n’a pas à Epitech, j’ai par exemple suivi « Ethique & IT » et en plein dans l’explosion Cambridge Analytica, c’était intéressant… « Experience utilisateur » aussi etc. Tout en nous laissant du temps pour découvrir le pays aussi ».

Un autre monde

« Je conseille Ahlia University, reprend-il, à tous ceux qui veulent connaître vraiment autre chose que la France, une culture différente en sachant que le choc culturel n’est pas si énorme que ça : il y a beaucoup d’Américains, d’Indiens et d’Asiatiques au Bahreïn. C’est une île assez multiculturelle et les locaux sont très gentils, très ouverts, on n’a pas trop de mal à s’y adapter, même si c’est un grand changement ».

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Do you speak english ?

Amine Mohamadi, promo 2019 lui aussi, était rentré la veille de ce 26 juin de UniKL (University of Kuala Lumpur), « Kuala Lumpur est très, très différent de la France, j’ai connu la mousson de novembre décembre là-bas, quand il pleut beaucoup mais où il fait toujours chaud… Là-bas, ce sont des cours traditionnels mais j’ai eu de très bons professeurs, en Intelligence Artificielle, en cybersécu aussi et mon prof de « hardware & compiler » était génial. Tout est en anglais ». Le niveau d’anglais exigé à Epitech, basé sur la certification TOEIC, fait partie des paramètres discriminants dans l’obtention d’une destination. Et même du passage d’une année sur l’autre : la langue de Shakespeare est en effet l’esperanto de l’IT.

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