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21.10.16

#PGW, des jeux, des jeux et Dungeon of Zaar

Paris Games Week cette année, c’est du 27 octobre au 31 octobre. #PGW est le plus gros rassemblement annuel français consacré au jeu vidéo, il fait même partie du Top 5 des salons dédiés à cette industrie vidéoludique qui ne cesse de croître. Comme tous les ans, Epitech y sera présente pour faire découvrir nouveaux projets et jeux vidéos, pour la plupart différents de ceux présentés l’an dernier, notamment Dungeon of Zaar. Ce jeu vidéo développé par Vincent Bourçois et Cléry Passat (tous deux promo 2017), aux côtés d’un Ancien de l’école des Gobelins, est en pleine campagne Kickstarter en ce moment même.

Demandez le programme

Hana, jeu d’aventure poétique basé sur un univers sci-fi fortement teinté d’influences asiatiques ou ShadowLight, nouveau concept de FPS, présenteront de grosses démos de leurs versions définitives. Pour ceux qui ont déjà vu G.O.D-Sport (pour Galactic Orbital Death Sport) l’an dernier, Nicolas Crockey et Jérémy Falconnier (tous deux promo 2017) vous montreront une version totalement améliorée de ce jeu de sport spatial.

Teasing, promo et proto

Hana est en cours de finalisation, Camille Koziar (promo 2018) Romain Bruder et Théo Marchal (tous deux promo 2016) sauront vous donner l’eau à la bouche parce que Hana, c’est beau. Prosper Gratian (promo 2017) et Paul Morel (promo 2016) vous expliqueront concrètement en y jouant ce que c’est, que leur idée bien à eux du FPS avec ShadowLight… L’équipe de Play’n’Code, EIP promo 2016 devenu start-up vouée à l’apprentissage du code par le jeu vidéo, aujourd’hui incubée à la Creative Valley, sera là aussi (les samedi et dimanche).

Dungeon of Zaar

Vincent Bourçois et Cléry Plassat seront présents. Ce n’est pas la première fois que l’on vous parle d’eux, on avait d’ailleurs croisé ces passionnés de jeux vidéos en février dernier quand ils étaient venus présenter Dungeon of Zaar à Lyon e-Sport. Ce jeu de stratégie en ligne, super simple et hyper ludique se joue en un contre un au tour par tour. Dungeon of Zaar avait à cette occasion remporté le « Jury Price of Play Award ».

Jeu d’échecs chamboulé

D’après Vincent et pour résumer, « Dungeon of Zaar est un jeu d’échecs sauf qu’au lieu d’avoir des pièces définies par défaut, ce sont des mercenaires que le joueur va choisir lui-même au début de la partie. On y joue donc en un contre un, en tour par tour, le but étant de battre l’équipe adverse pour s’emparer des trésors des donjons de Zaar ».

Les changements en 8 mois

« Depuis Lyon, précise Cléry, il y a eu une grosse refonte de l’interface utilisateur, beaucoup de personnages ont été ajoutés, d’autres revus : on a mis de nouveaux objets, on en est à une quinzaine ; plusieurs maps ont été ajoutées ou modifiées aussi, aujourd’hui on en a 3, une quatrième est en marche. Maintenant, on a une version jouable en ligne et en local ».

Steam Greenlight

« Notre jeu s’est fait « greenlighter » en 7 jours, souligne Vincent, ce qui est un plutôt bon score, on était assez content. Cela nous a fait venir pas mal de monde, on a lancé les 2 campagnes en même temps pour que les gens passent de Greenlight au Kickstart’ et réciproquement et ça s’est plutôt bien passé ».

Pourquoi Kickstarter

« L’idée avec la campagne Kickstarter, c’est qu’on aimerait avoir les moyens d’être sur notre jeu à plein temps, encore plus longtemps ». « Par exemple, explique concrètement Cléry, on voudrait arriver vite à 15 ou 20 personnages et pour les objets, en doubler le nombre, arriver à une trentaine au moins, une dizaine de maps aussi ».

Comme une start-up

« Cela fait un an qu’on travaille dessus, reprend Vincent, moi je suis en part-time dessus depuis 7 mois, Cléry nous a rejoints un peu après, c’est comme cela qu’on est passé du stade « prototype fonctionnel mais pas super » à une vraie version « pré-alpha » qui marche. Tout le monde peut tester le jeu gratuitement, on fait des Twitch de temps en temps pour jouer avec les joueurs et récupérer du feedback, les bugs qu’ils peuvent voir, les contenus qu’ils aimeraient voir ajoutés ».

De la passion et ses sacrifices

« C’est Noé (Lecombre), diplômé des Gobelins, qui a déjà travaillé dans le jeu vidéo, avec des missions en freelance notamment pour Ubisoft, Disney si je ne dis pas de bêtise et quelques autres, qui a eu l’idée du jeu. Il a arrêté son boulot il y a un an pour se mettre à fond sur Dungeon of Zaar, il voulait avancer vraiment. Cléry et moi, on avait un peu d’économies et du coup cela a constitué pour nous notre part-time. On était tous les deux sur Paris, on a travaillé pendant 6 mois chez Noé. C’était super intense mais super cool comme expérience ».

La gniaque

« Même si on n’atteint pas l’objectif du Kickstart’, le but n’est pas d’abandonner mais en revanche, cela va repousser le développement du jeu… Si on loupe cette campagne, cela ne fera que délayer les délais, on essaiera de trouver des investissements autrement. D’ailleurs, au sein de la Paris Games Week, il y a la Game Connection où l’on va pouvoir parler de notre jeu à des éditeurs, des investisseurs, voir s’ils sont intéressés ».

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