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01.08.17

Le conseil de perfectionnement 2017

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Comme tous les ans, conformément aux statuts de l’école, le conseil de perfectionnement d’Epitech s’est réuni le 28 juin dernier. Un conseil de perfectionnement a pour but de réfléchir, dans une optique prospective, sur les moyens de garantir l’inscription des étudiants de l’école au cœur des besoins et des réalités du marché et du secteur IT. Aujourd’hui, le taux d’emploi de nos étudiants à la sortie étant de 100 %, cette excellence se doit d’être la même demain.

Au cœur des réalités

Comme nous le synthétise Axelle Ziegler, « un conseil de perfectionnement réunit des professionnels qui emploient des personnes sorties de l’école et plus globalement, des informaticiens. Ce sont des praticiens de ces métiers pour lesquels on forme nos étudiants, les métiers de l’IT. Un conseil de perfectionnement nous permet d’avoir leurs retours sur l’évolution de ces métiers-là, sur leurs besoins, sur les profils qu’ils cherchent ».

La composition du conseil de perfectionnement 2017

Outre Emmanuel Carli, directeur général de l’école, Pierre-Jean Léger, directeur des opérations, Axelle Ziegler à la tête des contenus pédagogiques et Pascale Chevassu, responsable du Career Development Center d’Epitech, étaient cette année présents :

Prospective

« L’objectif est de recueillir les avis des membres du conseil, sur quels types de profils et quels types de projections ils font afin que nous, nous en déduisions a posteriori des orientations, des éléments qu’on pourrait introduire dans nos contenus pédagogiques ou sur lesquels mettre l’accent au cours de notre formation ».

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Complexité des systèmes

« Aujourd’hui l’employabilité dans l’IT n’est pas vraiment un sujet, au vu de notre marché particulièrement « en tension ». Sur les évolutions à moyen terme, tout le monde s’est rejoint en exprimant des besoins liés à l’exigence d’autonomie et celle d’accepter de gros projets techniques pour valoriser cette expérience ensuite. Parce qu’ainsi, on comprend mieux les degrés de complexité au-dessus de nous et l’on devient capable plus tard de les gérer. Par exemple, pour être architecte sur un grand projet, il faut déjà avoir travaillé sur de grands projets et comprendre qu’il y a plusieurs dimensions qui interagissent ».

Gestions de cette complexité

« Le gros enjeu de l’informatique, c’est en effet la complexité : là où il y a quelques années les seules entreprises à avoir des systèmes complexes étaient les très grandes entreprises, aujourd’hui la complexité est partout. La complexité veut dire que pris point par point, rien n’est vraiment difficile mais comme il y a tellement de choses qui fonctionnent ensemble désormais, les systèmes deviennent vraiment complexes. Et c’est intéressant, parce que la gestion de cette complexité demande des compétences techniques, du recul technique mais aussi des capacités d’analyse. Cela demande de l’expérience parce que ne sont pas des projets que l’on adresse en réinventant la roue… ».

Exemple type

« Ce sont des projets à la frontière entre compétences techniques et management des organisations, qui demandent des compétences très transverses. Julien Mangeard a très clairement dit qu’il avait progressé ainsi, en travaillant sur des projet complexes ».

Intelligence

Et qui dit transverses dit collaboration, intelligence collective des organisations. Comme le souligne Pascale Chevassu, « le conseil de perfectionnement a souligné le besoin de développer plus encore la capacité de coopération de nos étudiants. Ce focus devra influencer positivement les aptitudes à la communication de nos étudiants ».

Valeurs

« Une autre des préconisations de conseil de perfectionnement 2017, poursuit-elle, est que l’école participe aussi au développement toujours plus grand de certaines valeurs telles que l’implication, l’éthique, l’ouverture et la curiosité. Le passage à « l’agilité » nécessite une transformation des comportements, en cassant certains codes sociaux ». Epitech est l’école de l’innovation et de l’expertise informatique, cela tombe bien.


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« J’ai trouvé cette journée très riche, approuve Sylvaine Maury. Croiser les points de vue des uns et des autres est très intéressant, notamment pour moi qui suis plutôt du côté business alors que d’autres membres de ce conseil étaient beaucoup plus « techno » et IT ».

Développement personnel

Elle prolonge : « développer également l’axe développement personnel des étudiants est, selon moi, essentiel quant à leur avenir, cela constitue même un des critères de réussite des étudiants. L’une des clés du succès pour demain est de se connaître, de savoir exprimer ses choix, avoir un projet et une vision. Selon moi, c’est la condition pour se sentir bien dans une entreprise ou des entreprises.

Enjeux

« Pour moi cette participation a constitué une découverte, rappelle de son côté Aymeril Hoang. Plus globalement, la Société Générale a des liens avec Epitech que l’on essaie de renforcer depuis quelques années et pour moi, c’était hyper intéressant d’échanger avec l’équipe pédagogique de même qu’avec des homologues d’autres entreprises parce que le partage d’expériences est toujours extrêmement utile. Il faut savoir prendre le temps de discuter pour arriver à s’aligner sur à la fois les enjeux de formation et les nôtres, nos enjeux de production ».

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