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19.01.18

Conférence d’Olivier Ezratty sur le CES 2018 au sein du campus numérique Paris Sud – IONIS Education Group

Grand-messe dédiée comme tous les ans depuis 50 ans aux dernières innovations technologiques et où se font les tendances de l’année qui s’ouvre, le Consumer Electronics Show ou CES de Las Vegas est un rendez-vous incontournable pour les grandes organisations plongées dans leur transformation digitale comme pour les start-up et la French Tech en particulier. Grand habitué de ce pèlerinage annuel et disposant par là même d’un œil différent du néophyte, le toujours très pertinent Olivier Ezratty viendra lui-même décrypter cette édition au profit des étudiants d’Epitech et d’Epita réunis au sein du campus numérique Paris Sud – IONIS Education Group ce 30 janvier, à 11h. Plusieurs de nos étudiants et jeunes Anciens étaient aussi présents au CES avec leurs start-up, évidemment.

Les infos pratiques

Olivier Ezratty, comme tous ceux qui s’intéressent à l’innovation en train de se faire dans les écoles du Groupe IONIS, connaît très bien notre campus. Pour ceux qui le connaissent moins, cette conférence se déroulera dans le nouvel amphithéâtre du quatrième étage du tout nouveau bâtiment de notre campus numérique. Elle sera retransmise dans toutes nos écoles.

Si vous ne pouvez pas attendre

Olivier Ezratty a livré ses premiers sentiments sur ce CES 2018 ce 13 janvier. Les plus impatients peuvent y trouver une première matière, de même que dans presque tous les supports spécialisés dans le secteur de l’IT aussi bien que dans les médias généralistes, du Figaro à France Culture. L’intérêt de cette conférence sera, elle, d’en faire une synthèse a posteriori, avec ainsi le recul nécessaire.

Tout monde en parle, tout le monde y est

Comme tous les ans, plusieurs de nos étudiants et jeunes Alumni ont fait le voyage à Las Vegas pour présenter leurs produits au CES 2018. Nous reviendrons très vite sur les feedbacks de William Simonin (promo 2016) et ses camarades réunis au sein de Vivoka. Parlons aujourd’hui du CES avec Benjamin Roux (promo 2020) qui prend toute sa part, avec Paul Bournat (promo 2019), dans l’aventure de la start-up toulousaine Liberty Rider, qui vient d’ailleurs d’avoir les honneurs de France 3. Ils connaissent les media et les media les connaissent.

Benjamin’s feedbacks

« Mes 3 mots sur le CES ? : démesure, beaucoup de monde et ultra-intéressant. Il y avait une vraie grosse présence de l’IoT. Typiquement, rien que sur les allées FrenchTech, la présence de start-up orientées IoT et objets connectés devaient représenter, à vue de nez, 60 à 70 % du total. J’ai été étonné par le nombre de stands cyber-sécu alors que je ne m’attendais pas à en voir autant. Les gens commencent, dirait-on, à s’intéresser au domaine, c’est « rigolo », j’ai envie de dire… »

Réalité Augmentée

« Quand je dis beaucoup, beaucoup de monde, c’est vraiment le cas : même dans notre domaine, celui de la moto et les motards, il y avait du monde, comme cette start-up qui propose un casque avec AR, via un petit onglet, une lecture HUD avec la vitesse et le GPS dans le coin de l’œil. Deux, trois boîtes proposaient un peu cette même chose. À Toulouse, une start-up développe cela aussi dans l’IoT Valley, elle s’appelle Eyelights ».

Au fait, c’est quoi Liberty Rider ?

« Nous, à Liberty Rider, on a un combat : augmenter la sécurité des gens qui partent en moto. L’idée vient d’un postulat super simple : je roule tout seul, si je tombe, qu’est-ce qui m’arrive si je suis dans un endroit isolé ? Je peux rester dans le fossé un, deux jours sans que personne ne me secoure. Il y a des gens qui sont morts comme ça dans la réalité… Nous, pour lutter contre ça, nous avons lancé d’abord une appli mobile qui grâce au smartphone détecte les chutes en moto, avec une intelligence derrière, qui peut prévenir directement les secours ».

Benjamin et Liberty Rider, une longue histoire

« Personnellement j’ai rencontré l’équipe à l’occasion de mon stage de première année et ça s’est super bien passé. Pendant ma deuxième année, j’ai continué à bosser avec eux à-coté de mes études pour me faire un peu d’argent, en auto-entrepreneuriat, puis j’y suis retourné pour mon part-time de troisième année. La première fois, je suis arrivé en tant que développeur Android alors que je ne connaissais pas le sujet sauf que je me suis formé à « l’Epitech style », sur le tas, à la dure et au final, cela s’est super bien passé. La boîte a eu une app Android rapidement et moi j’ai pris en compétences de manière assez folle en fait, très vite ».

Liberty Racer

« Ensuite, j’y suis retourné en tant que développeur iOS. Après, ils m’ont proposé de prendre plus de responsabilités, je suis donc passé product manager sur une nouvelle « feature » qui est notre gant connecté Racer. En ce moment, je ne suis qu’en part-time, c’est un peu compliqué mais pendant les vacances, j’en ai profité pour y travailler à plein temps. En tout cas, le gant va sortir avril / mai juin au grand maximum. Le 1er avril, j’y retourne en « full time » ».

Levée de fonds

« On a levé 1,6 M en série A, on veut respecter nos objectifs pour une série B, arriver à une rentabilité opérationnelle, évidemment, booster le nombre de nos abonnements, un de nos gros objectifs de série B, évidemment aussi. Via cette levée, de grosses sociétés travaillent avec nous aujourd’hui : la Matmut, la Mutuelle des Motards, un gros call center -, on sent le poids des responsabilités monter…. En tout cas, je me vois bien rester y bosser parce que chez Liberty Rider, on est une grande famille, on est tous très unis même si quand je suis arrivé on était 5, en me comptant, aujourd’hui on est une vingtaine ».

La blague Netflix du CES 2018

« Comme tout le monde je me suis fait piéger par le stand Netflix, surtout que je n’ai pas posé de questions en y entrant, j’ai juste vu les mannequins en vitrine et suis donc allé voir ce que c’était. Je n’ai compris l’histoire qu’après, en allant voir sur le web. Leur stand était magnifique, c’est « ouf » le budget marketing qu’ils ont dû mettre pour cette série… ». Netflix n’est en effet plus une start-up depuis longtemps.

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