FWD Day 1
Forward, ces 2 semaines de créativité entrepreneuriale à destination de la promo 2017, a commencé. Cette ouverture des festivités s’est faite à l’occasion de la tenue des premières conférences hier, ce lundi 16 mars. On continue ce soir, comme beaucoup des soirs de cette dizaine de jours à venir.
Pourquoi #EpitechForward ?
Pour reprendre les mots d’Emmanuel Carli, directeur général de l’école : « Quand on arrive à Epitech, on intègre les bases techniques avec la Piscine C, on prend toute la mesure de l’outil qu’on a entre les mains en 3ème année avec la Piscine Moonshot et FWD en proposant des outils qui impactent positivement la société. On vole de ses propres ailes et on illustre ses capacités avec le Forum EIP.
Avec FWD, nous voulons encore augmenter le niveau des EIP en les bootstrappant pendant ces 2 semaines de Forward, pour les rendre toujours plus innovants, toujours plus en adéquation avec le marché, pour créer des start-up en plus grand nombre. »
Bootstrap EIP
À Rennes, c’est d’ailleurs Mari Doucet qui a lancé les festivités. Cheville ouvrière du projet TalkActiv’ (groupe vainqueur des Trophées EIP 2015), Mari a expliqué à son auditoire les enjeux et les hésitations qui entourent le moment de passer du projet à l’entreprise. Ce saut périlleux sur lequel on reviendra logiquement plusieurs fois.
Le Business Model Canvas appliqué
Chacune des 12 villes du réseau national Epitech a choisi son rythme et ses thèmes du jour, tous étant en rapport avec le business model canvas. Ce focus à l’échelle d’une promotion et de 12 écoles a même suscité à Nice la curiosité d’autres étudiants. Ceux de l’EDJ – L’École du journalisme sont en effet venus interviewer ceux de l’école.
La proposition de valeur
Sur la partie proposition de valeur du business model canvas, les étudiants d’Epitech à Lyon ont profité de la présence d’Eric Petrotto, directeur général de 1D Lab, start-up qui développe 1D touch, la première plateforme de streaming équitable.
À Nancy, Jacques Touillon (AirboxLab) a parlé ce matin de cette autre étape essentielle qui transforme une idée en projet. À Bordeaux, c’est Bastien Gallay, entrepreneur et expert en « lean start-up » qui est venu évangéliser les troisième année sur la question.
Le pitch
À Nantes Jérôme Cannaferina, chef de projet chez Adn Ouest et membre de la délégation Nantes Tech (du réseau French Tech), est venu redonner aux étudiants les bases et les ingrédients pour réussir un bon pitch. La seconde partie de la confèrence de Michel Sasson à Paris avait le même thème. Le fondateur de l’Epitech Anti-incubateur a fait participer les étudiants : ils ont directement appliqué ses conseils au cours d’une « Battle Pitch ». La pédagogie du usecase.
Les Ressources
La seconde partie du speech de Jérôme Cannaferina a, elle, porté sur cette question vitale pour la viabilité et le développement d’une start-up, celle des ressources humaines et du management de l’équipe (« une bonne idée, c’est bien ; une bonne équipe, c’est beaucoup mieux »…).
À Strasbourg, c’est Laura Fort du studio de création de jeux vidéo PixMix qui est venue alimenter la réflexion des étudiants sur le sujet.
Le matin c’est CRM
On a ici même déjà parlé de Kids-Ok. Notre tout jeune Ancien, Antoine Mallard (Epitech promo 2014) et co-fondateur de cette start-up est venu évoquer les défis que représente le Customer Relationship Management (CRM). Ce que d’aucuns appelle « la base » du marketing, encore faut-il savoir que les outils d’un bon CRM se transforment aujourd’hui, notamment au niveau de la donnée, voire du Big Data.
Un pilier de l’écosystème à Paris
David Argellies, chargé d’affaires de l’incubateur public parisien Agoranov a, lui, ouvert le bal à Paris. Cette structure a accueilli les germes de très belles réussites telles Criteo ou Aldebaran Robotics, entre beaucoup d’autres. Mais il n’est pas venu, comme il l’a dit lui-même, faire un cours d’entrepreneuriat.
This is a feedback, this is not a lecture
Fort de ses années d’expérience en la matière, David Argellies est venu parler des leçons que l’on retient empiriquement à partir des « feedbacks de vraies start-ups, de vraies levées de fonds » comme il l’a expliqué hier soir.
En d’autres termes, l’authenticité de la réalité start-up, pour savoir comment passer d’une idée à un projet, et d’un projet à une entreprise. La plupart des parties du business model canvas ont été passées en revue à partir de ces leçons de terrain.
Commencer petit, aller vite, penser gros
Sortir son MVP, se le faire challenger, trouver les opportunités de marché en en comprenant sa segmentation, David Argellies a expliqué sa vision chronologique d’une mise en orbite réussie. Il a aussi lancé quelques mises en garde sur de mauvaises pratiques comme de se servir des règles marketing à l’envers – « le marketing sert à « scaler » un produit, pas à forcer quoi que ce soit ».
On n’oubliera une de ses dernières recommandations : ne pas se tromper sur son marketing stratégique. « L’iPod n’avait rien d’innovant technologiquement parlant, tout était dans sa stratégie marketing… » Il est toujours bon de se le rappeler.